Skyfall

by - octobre 28, 2012


Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…
SKYFALL/ Sam Mendes/ 26 Octobre 2012

Chaque nouveau James Bond qui sort au cinéma est un événement  d'autant plus quand la saga dure, dure, dure pour arriver a un cap tout a fait symbolique, cela fait 50 ans que James Bond existe au cinéma, de James Bond contre Dr No en 1962 jusqu'à Skyfall 2012, 23 films, 6 interprètes et tout un tas de femmes emballé et d'ennemi étalé. En 2008 « Quantum Of Solace » laissé James Bond sur un impression assez fade, filmé frénétiquement et avec un scénario peu fouillé, brouillon qui laissé pourtant plané des pistes sur une organisation criminelle d'ampleur qui pouvait être sympa, mais lancé comme un bulldozer il ressembla plus a un film d'action bournesque qu'a un réel James Bond, malgré ma sympathie pour le film de Forster, il me tardait déjà le 23 ème.


La MgM dans le flou financièrement, mis la production de Skyfall en attente, pensant même que le film ne se ferait pas, mais remis a flot, notre double 00 préféré pus enfin s'atteler a la tache. C'est le britannique Sam Mendes qui officie derrière la caméra, sous les conseils avisé de Daniel Craig, peu habitué a ce genre de production il n'en ai pas moins dénué de talents, on lui doit American Beauty, Les Sentiers de la Perdition ou encore les Noces Rebelles, paré de c'est plus beau atours on ne pouvait être que confiant. 

Un des leitmotiv en terme de scénario dans la saga James Bond, c'est de coller a la réalité du monde ambiant, mouvant sans cesse au grés des multiples changements, ce n'est donc pas moins de quatre scénaristes qui vont s'atteler a la tache, les deux habitué, Robert Wade et Neal Purvis qui officie avec plus ou moins d'aisance depuis « Le Monde ne Suffit Pas » ainsi que Peter Morgan et John Logan scénariste de « Lincoln », « Aviator », « Rango », « Hugo Cabret » et tout les quatre l'ont bien compris c'est de l'intérieur que l'ennemi attaque, plus de guerre froide, plus de pays a cible, juste des menaces dans l'ombre.


Après une poursuite tumultueuse en plein cœur d'Istanbul, d'une voiture lancée a toute vitesse, en passant par une partie de moto-cross, double 007 ne perd pas la trace d'un mercenaire qui a en sa possession d'importante information sur les agents infiltré a travers le monde, c'est sur le toit d'un train que tout ce décide, mais comme sa coequipiere est dans l'incapacité de l'aidé, elle attends des ordres de M, qui a tout moment peut perdre les informations, ordre est donné de tiré, mais malheureusement Harris tire sur Bond. Laisser pour mort, James Bond ce remets en question, profite de sa fausse mort, mais il sombre dans la toxicomanie et l'alcoolisme, profite de la vie sans savoir réellement quoi faire, mais quand le MI6 est attaqué il rentre au bercail et trouve M fragilisé, le MI6 remis en question ainsi que son propre statut. Obligé de passé des test pour retrouver le terrain, James Bond est sommé par M de faire tout son possible pour retrouver celui qui les as attaqué; toujours affuté et séducteur il ne cesse de vouloir repartir de l'avant, mais cela sera plus difficile que prévue, son physique et sa motivation ne sont plus ce qu'il était et il semble en bout de course, mais pourtant il devra tout faire pour empêcher Silva, cet ancien agent de nuire a M, une mission qui le ramèneras longtemps en arrière, sur les traces de son enfance, pour ressusciter …


Quatre scénariste pour sa, bien sur que l'intrigue n'a rien de révolutionnaire, étant donné que le sujet au fond c'est James Bond, est quoi de mieux qu'un ancien agent déçu par M pour faire cogiter notre 007, Silva espion, hacker de génie et némésis démoniaque de Bond qui a quelque air de Julian Assange (Wikileaks), un pied de nez a la réalité mais aussi a l'archaïsme des agents de terrain, a leur manque d'efficacité, a l'abondance des moyens de communications pour déstabilisé le monde; au milieu de tout cela Daniel Craig/James Bond en proie au doute, dépressif, toxicomane, alcoolique après avoir été « classé », des questions le taraude Pourquoi continué ? Qu'est ce qui me pousse ? Pour qui je fais sa ? Dois je laisser les gens mourir ? Ai je encore les capacités pour faire ce métier ?

 Cette quête d'identité perdu sera présente tout le long du film rendant ainsi notre héros plus humain jusqu'au dénouement fort en Ecosse et même si Sam Mendes avoue l'influence des films de Nolan, ce n'en reste pas moins un James Bond, avec tout ce que l'on y trouve habituellement, des séquences d'actions vraiment bien mis en scène et savamment chorégraphié, une ouverture de toute beauté dans Istanbul mais qui pour moi ne surpasse pas celle de « Casino Royale », des combats a mains nue dans au dessus d'une fosse remplis de Dragon de Komodo et un finale explosif en Ecosse, malgré cela Sam Mendes ne nous entraîne pas dans une frénésie d'action, mais adopte plus le rythme des anciens James Bond, laissant la part belle au joute oratoire (cf:Celle avec Raoul Silva est savoureuse), a l'humour très sombre et cynique, a l'espionnage, d'ailleurs ce rythme si particulier m'a paru un peu long par moment; au voix de femme puissante, au timbre chaud avec Adèle pour un générique vraiment réussis, très graphique et travaillé; au James Bond Girl éphémère, belle mais futile, ainsi que l'arrivée des jeunes « Q » est de l'inaccessible « Moneypenny »; puis anniversaire oblige, le film multiplie les références au anciens James Bond, discrète ou pas on les apprécie fortement, mythique DB5, un touche d'humour supplémentaire qui ne fait pas de mal; tandis que la musique de Thomas Newman tutoie les sommets, de la variations, des thèmes en fonction des lieux, un réel plaisir pour les oreilles.


Daniel Craig si on a toujours reproché qu'il était blond, ce qui n'est pas mon cas, c'est certainement l'interprète qui se rapproche le plus de la référence qu'était Sean Connery, très élégant mais aussi très dur, devenus encore plus humains, il donne encore plus d'épaisseur ce personnage mythique et autant le dire d'avance pour 50 ans il ne l'ai fait pas, Javier Bardem quand a lui excelle décidément dans les rôles de méchants, vilain pas beau, teint en blond peroxydés neveu du Joker dans sa période saine certainement, un méchant dans la veine des plus grands, Judi Dench qui incarne la septième fois M au cinéma est épatante, femme a poigne mais aussi « mère de substitution » qui ne se cache pas, protégeant Bond malgré sa place, une excellente prestation qui fait d'elle l'une des meilleures M, Naomis Harris l'une des deux James Bond Girl est l'une des rares a résisté au mojo de Bond, pétillante, drôle on en est pas moins étonné quand on sais qui elle devient, Ben Whishaw incarne un Q très intéressant, exit les vieux schnock un peu sénile est place a un petit jeune en phase avec son temps plus doué avec son Pc qu'avec des gadgets, Berenice Marlohe est la nouvelle petit française, belle et sensuelle, mais son personnage est trop peu présent pour réellement l'apprécier, du coté des gentils britannique Ralph Fiennes joue Mallory, mandaté par la commission de défense pour évalué le MI6, un rôle ambiguë mais bien interprété tandis Rory Kinnear joue encore le bras droit, le chauffeur de M.

Skyfall est un sacré bon film, la fin d'une période de transition qui a vu cette franchise changé, évolué, pour arriver a un parfait amalgame entre passé et présent, les fans s'y reconnaîtront et les néophytes devrait apprécier, un cinquantenaire réussis.



You May Also Like

45 commentaires

  1. Une très belle claque. Je suis totalement fan du dernier acte, huis-clos saisissant qui démonte tout.

    Au passage, j'aime beaucoup cette nouvelle présentation de critique accompagnée d'images. Je sais pas si c'est occasionnel, mais ça claque ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vraiment l'un des plus sympas que j'ai vu aussi, surtout porté par un réalisateur aussi talentueux.

      Pour la présentation, c'est plus occasionnel pour casser le coté pavé de ma critique, mais j'apprécie le compliment

      Supprimer
  2. A peine sorti et déjà incontournable. Dans les tout meilleurs de la saga, preuve que Daniel Craig est définitivement fait pour le rôle. C'était la principale qualité de Quantum of Solace et grâce à lui, on a pu avoir un réalisateur brillant aux commandes. Merci Daniel pour ce coup de maître donc même si tu étais bourré lors de ta demande!lol

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est vraiment un coup de maitre, je savais Mendes talentueux mais la, c'est sacrément réussi, puis merci a Craig d'avoir proposé le film a Mendes, puis cela tranche assez nettement avec Quantum of solace, un peu trop car un peu de continuité aurait été sympa

      Supprimer
  3. Voilà un James Bond à la hauteur des anciens. Comme toi, mis à part un moment où j'ai trouvé le film un peu long, je me suis pas ennuyé.
    Par contre, je ne savais pas qu'il y avait Peter Morgan. Sur Imdb, il n'y a que Wade, Purvis et Logan alors que sur Wiki, il y a Morgan en plus. Merci pour l'info :)
    Enfin, pour Daniel Craig, il a l’athlétisme de Connery mais sa dureté de façade est unique, aucun Bond n'avait cela auparavant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Timothy Dalton un peu mais on ne lui a pas trop donné sa chance. Vraiment dommage.

      Supprimer
    2. Je suis d'accord, Timothy Dalton avait effectivement un peu ce genre de densité dramatique. Mais je pense qu'il tranchait trop avec le coté très léger de Roger Moore, c'est pour cela que le public ne lui a pas témoigné sa sympathie.

      Supprimer
    3. Et pourtant Roger Moore ahrem...

      Supprimer
    4. @2flicsamiami

      Oui a un moment je l'ai trouvé un poil longuet, mais sinon c'est du lourd en terme de divertissement. Pour le scénariste, je crois que je me suis trompé, mais je cherche a vérifié.
      Craig est vraiment sensationnel et a un jeu similaire a celui de Connery, mais en plus dur je pense a cause des traits taillé dans la roche de son visage, ceci dit je l'ai trouvé plus délié, plus souriant

      Supprimer
    5. @Borat

      Oui Thimothy Dalton semblait bien plus proche du personnage original, mais a l'époque cela tranchait trop et le public ne semblait pas pret, ces ce que j'ai vu dans un documentaire sur James Bond, des opus en avance sur leur temps

      Supprimer
    6. @ 2flics

      Je ne sais pas trop personnellement, Roger Moore plaisait a l'époque et devait rapporter assez car il n'est pas resté si longtemps pour rien et effectivement la transition a du etre un peu trop rude pour le public

      Supprimer
    7. Rien que Permis de tuer apparaît comme un prélude inévitable avant les opus de Craig.

      Supprimer
    8. Oui apparament, mais des images que j'en ai vu, il semble encore plus violent que Casino Royale

      Supprimer
    9. Clairement le plus violent de la saga, Permis de tuer voguant clairement vers le polar avec cartel de la drogue et requin qui ne font pas dans la dentelle. Et Robert Davi est énorme en VF. En même temps avec Gérard Hernandez faut pas s'attendre à du sérieux! Par exemple, juste après avoir fouetter sa chérie ayant été ailleurs, il sort un bon vieux "il fallait bien marquer la ST Valentin!"

      Supprimer
    10. A Fred :
      J'aime bien Roger Moore aussi, ces Bond ne me déplaisent pas, à l'exception de deux ou trois volet.

      Supprimer
    11. @Borat

      Oui c'est ce que j'ai compris, mais j'avoue qu'il me tarde de le voir, mais je pense comme dans le documentaire que j'ai vu, le public n'était pas pret a voir un james bond violent

      Supprimer
    12. @2flics

      Je dois t'avouer que je m'en rappelle pas trop de ceux avec Moore mais je règlerais sa dans pas longtemps

      Supprimer
    13. Oui c'est vrai, c'est malheureusement le cas. En sachant que pour le projet initial de GoldenEye, Dalton devait empêcher un attentat vers le World Trade Center en détruisant un train bourré d'explosif. Mais script refusé, Dalton parti.

      Supprimer
    14. En effet, cela aurait été trop pour nos cher américains, mais bon la franchise n'en est pas morte, ce qui est déja pas mal

      Supprimer
    15. Avec Brosnan, c'était tout comme. Franchement ce n'était pas de bonnes années et l'arrivée de Craig a donné de l'air frais à une saga qui en avait grand besoin.

      Supprimer
    16. T'exagère, les deux derniers Brosnan n'était pas fameux voir calamiteux pour le dernier, mais il est bien évident que Craig et les producteurs ont fichu un coup de jeune a cette saga

      Supprimer
    17. Bah perso aucun des Brosnan ne m'a réellement convaincu, la palme à Le monde ne suffit pas. Le moins pire? GoldenEye et je le trouve très moyen.

      Supprimer
    18. Il n'y a que Goldeneye qui m'est plus, un pied de nez a la guerre froide tout en faisant tiré un trait a ces anciens ennemis préféré

      Supprimer
    19. Oui sauf que le film regorge de beaux défauts: Sean Bean qui ne meurt pas après une chute vertigineuse, Alan Cumming pénible au possible avec son stylo, la musique insupportable d'Eric Serra pourissant même la séquence du canon, Famke Jannsen dont le principal intérêt est de baiser et étouffer des mecs... Enfin bref, ça fait quand même beaucoup pour un cru si époustouflant.

      Supprimer
    20. Je comprends que tu ne l'aimes pas, les invraisemblances il y en a dans tout les films, Alan Cumming est un des rares a faire rire et a donner de l'humour au film, la musique de Serra c'est la rare composition de ce gars que j'apprécie, puis Famke Janssen a un role tout aussi épais que bon nombre de Bond Girl. Ensuite faire de l'ironie alors que je n'ai jamais dis qu'il était époustouflant c'est moyen ...

      Supprimer
    21. Pour la dernière phrase je ne te visais pas mais la critique en général qui l'ovationne.

      Supprimer
    22. Pardon je m'emporte :D

      C'est certain qu'a coté d'un Casino Royale, il fait pale figure

      Puis moi Goldeneye c'est une histoire d'amour

      Supprimer
    23. Avec ta N64 oui je sais. ;)

      Supprimer
    24. Eh oui, sa, le multijoueur, les copains, des grands moments, le top du FPS a l'époque

      Supprimer
    25. Tu vois moi c'est le mode zombie dans Black Ops avec les copains. A force d'y jouer, je suis devenu une vraie bête!

      Supprimer
    26. Une vrai bête ... Ou un vrai zombie ?

      Supprimer
    27. Le zombie c'est moi qui le tue!

      Supprimer
    28. Plutôt le pistolet laser mais je ne lésine jamais sur le Predateur! ;)

      Supprimer
    29. Oui et tu peux l'améliorer. Très efficace pour bousiller du zombie mais ça fait un moment que je ne l'ai pas eu.

      Supprimer
    30. C'est cool sa, dans Goldeneye il y avait aussi un pistolet laser

      Supprimer
  4. Magnifique film, Bond ressuscite de belle manière. Bémol pour les Girls (1 peu glamour et l'autre au rôle pas assez étoffé)... 3/4

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un bel opus, un sacré anniversaire, pour les Girls cela ne me choque pas, elles jouent leur role

      Supprimer
  5. Comment elle sert à rien Séverine/Bérénice...ils auraient pu la faire vivre un peu plus longtemps mais non...du coup elle ne sert qu'a faire la potiche tout comme Teri Hatcher dans Demain ne meurt jamais ! J'ai bien aimé ce James Bond (sort de ce corps Jason Bourne !) Malgré les incrustations ratés des scènes en moto (caca) et James qui boit une Heineken, pas possible de trouver une bière anglaise ou écossaise ? Et puis j'ai pas trop aimé ce plan trop long sur la MONTRE de James Bond...Après le reboot de Bond, l'espion, on a droit au reboot de Bond, l'humain, et ça c'est classe ! Ce qui m'a bien fait marré c'est de voir des initiales B.W sur les boites dans son ancienne demeure....Bruce Wayne ? Ce serait donc lui qui a racheté les objets de Bond ? héhé. Sinon en 4K, ça pète !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'accord avec toi pour Bérénice, mais bon cela vas avec la futilité des femmes dans James Bond. C'est vrai que la poursuite du début avait cet petit soucis, je n'étais pas sur mais tu le confirme, quand au placement de produit, ces assez hallucinant le nombre de produit présent a l'écran. Par contre pour le détail des boites dans son anciennes demeures je n'ai pas fait attention

      Supprimer
  6. Me voilà réconcilié avec la franchise JB007...un sacré bon cru que ce Skyfall (malgré quelques petites longueurs)...
    Pour ce qui est du placement de produit, on reste tout de même bien en deça de ce qu'on a pu subir dans la période Brosnan.
    Au plaisir de te relire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi cela me rave de voir que ce film t'est reconcilié avec, un Skyfall de haute volée qui mélange a merveille le neuf et l'ancien d'ou a mon sens les longueurs que l'on ai pus ressentir
      Il y en a pas mal, d'ailleurs c'est plus discret mais bien d'accord avec toi, avec l'ami Pierce, c'était assez flagrant mais moi cela ne m'a jamais dérangé

      Supprimer
  7. Après "Casino Royale" je ne pensais pas qu'il pourrais faire un meilleur film, surtout après avoir vu le décevant "Quantume of solace"... et bien j'avais tord car force est de constaté que "Skyfall" est le meilleur film de la franchise et ceux depuis longtemps.

    RépondreSupprimer

Rechercher dans ce blog