Drive

by - octobre 03, 2012


DRIVE
Réalisé par Nicolas Winding Refn
Sortie en salle le 5 Octobre 2011

Synopsis:

Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur ! Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul. Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal… Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

Critique:

C'est le film de l'année dernier que je n'ai pas pus voir au cinéma, mon seul regret de l'année 2011 car « Drive » doit être encore mieux que sur petit écran. Nicolas Winding Refn est un réalisateur vraiment intéressant, son « Bronson » est phénoménal, j'ai « Vahllala Rising » en stock de coté, il obtint le prix de la mise en scène a Cannes, il fut salué par la critique, c'était donc avec curiosité et envie que j'ai enfin vu Drive, un film fantastique. 

Un jeune gars, seul, calme, placide qui parle peu est un cascadeur le jour; la nuit ses talents de pilote lui servent a aider des bandits qui ont besoin d'un chauffeur, il vas vite il est rapide et c'est le meilleur. D'un naturel discret, il ne parle qu'a son patron mécano ainsi qu'a une jeune femme et son fils qui sont voisin de palier. Cette relation sortira de son isolement « The Driver », prêt a tout pour aider sa voisine, il aidera le mari de celle si tout juste sortis de prison a faire un dernier job qu'il acquitterais de ces dettes. Le job paraît simple, mais le dénouement sera tragique, le mari perd la vie et il se jure de tout faire pour protéger Irene et son fils, passant d'un conducteur placide et calme en une machine de guerre prête a tuer.

Le seul reproche qui me vient a l'esprit concernant « Drive » c'est l'histoire adapté du livre du même nom « Drive » écrit par James Sallis, que j'ai trouvé un peu basique, c'est une simple histoire de vengeance; mais comme qui dirait Nicolas Winding Refn est un sacrée prodige, car l'histoire au final on n'y pense plus, on est ensorcelés par ce que l'on vient de vivre, ce héros silencieux qui n'est pas sans rappelé certain personnage de western, par la maitrise de la mise en scène millimétré dans laquelle le réalisateur fait passé beaucoup d'émotion par l'image, a base de ralentis, de travellings, de jeux de lumières, ou encore le fait de n'entendre que le bruit du moteur pendant les poursuites, c'est électrisant …Les dialogues il y en a peu mais il y en a, ce qui prouve que quand on parle peu on parle efficacement, des dialogues fort et qui sonnent justes, une bande originales très importante dans le film ainsi qu'une direction d'acteurs admirables avec en tête mr Gosling.

Ce cher Ryan Gosling est fabuleux, je ne l'avais jamais vu dans un film pour l'instant et la quel choc, un acteur brillant pour un rôle brillant, on ne se doute pas que sous ces airs de beau garçon ce cache une telle personnalité, un personnage aussi doux que brutal, changeant de regard en un clignement d'oeil, des lors se dégage de lui une intensité rare; on a celui qui profite de lui, un garagiste joué par l'excellent Bryan Cranston, faible, roublard, une vrai perle; les deux méchants sont joué par mr Ron Perlman en américain juif qui tient une pizerria, son associé est joué par Albert Brooks, tout les deux sont caustiques a souhait, dangereux et vraiment bon; la jolie Carey Mulligan qui fait si jeune, si fragile elle est étonnante de fragilité et d'empathie, une actrice vraiment talentueuse; on trouve aussi la femme du réalisateur Christina Hendricks, plus habitué des séries qui a un petit rôle la; ainsi que Oscar Isaacs que j'ai trouvé mieux qu'a l'accoutumé

Une petite perle !!!

You May Also Like

12 commentaires

  1. Le film de l'an dernier encore et toujours. Alors qu'il incarnait un séducteur invétéré dans Crazy stupid love, Gosling se retrouve dans le rôle d'un grand timide qui n'hésite pas à défoncer des crânes quand il se sent en danger. Une sorte d'ermite classieux quoi. Mulligan est craquante (il faut dire que le Borat l'a trouve assez mimi), Isaac plutôt bon le peu qu'il apparaît, Perlman fidèle à lui même et Brooks monumental en méchant ambigue (et puis cette phrase à Perlman "où t'as vu un juif qui fait des pizzas?!" quelle pignolade). Niveau visuel; Refn fait comme à son habitude dans la stylisation donnant lieu à des moments de violence spontannés (même si celui de l'ascensseur est pompé sur Irréversible, dixit Refn) et des poursuites halletantes. Film culte en devenir...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rien a redire, c'est un film qui vas devenir une référence si il ne l'ai pas déja d'ailleurs

      Supprimer
    2. Après les fans de Refn iront dire qu'ils préfèrent d'autres de ses crus.

      Supprimer
    3. Ouai c'est ce que j'ai pus constater

      Supprimer
    4. Allez vivement Only god forgives avec Ryan Gosling en Thaïlande!

      Supprimer
  2. Tout simplement le film numéro 1 dans mon top cinéma 2011. J'ai découvert avec ce film un réalisateur de talent capable de sublimer n'importe quelle séquence. D'un point de vue purement esthétique, le film est donc absolument magnifique. Comme en témoigne d'ailleurs la scène, déjà culte, de l'ascenseur. Et puis les acteurs sont tous parfaits, Ryan Gosling et Carey Mulligan en tête.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi il n'a fait que confirmer pour moi, car j'avais vu Bronson avant, mais la dans quelque chose de moins confidentiel c'est tout bonnement sublimissime !!!

      Supprimer
  3. Nicolas Winding Refn est pour moi le meilleur réalisateur du moment et ce depuis ses débuts... Malgré tout "Drive" reste son maillon faible malgré un 4/4 ! De toute façon il a fait que des chefs d'oeuvre uniques et éclectiques.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai pas encore vu tout c'est film, mais sa réputation est sa faille, d'ailleur beaucoup préfère les films qu'il a tourné dans son pays, malgré sa c'est un sans faute

      Supprimer
  4. J'ai beau le revoir, je suis toujours sous le charme de ce film. Comme toi, au bout de dix seconde, on pense plus du tout à son scénario pour le moins basique.
    Et puis j'adore le traitement reservé aux méchants et j'ai presque de la sympathie pour Brooks (sa scène où il repose le couteau qui lui a servi à trancher les veines de son ami le mécano est juste magnifique).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne l'ai vu qu'une fois et il m'a laissé un souvenir impérissable, Nicola Winding Refn nous enchantes littéralement, une vrai prouesse, un exercice magnifique, une mise en scène de grande classe, élégante et racé, puis tout le reste est soigné avec cette minutie qu'on connait a ce réalisateur

      Supprimer

Rechercher dans ce blog