58 minutes pour vivre

by - janvier 22, 2017


L'inspecteur de police McClane attend que l'avion de son épouse atterrisse dans un aéroport international proche de Washington. D'étranges allers et venues attirent son attention. Il suit des hommes qui communiquent discrètement entre eux jusqu'au sous-sol de l'aéroport. Là, des inconnus tirent sur lui et des mercenaires prennent le contrôle de l'aeroport, coupant toute communication avec l'extérieur. Les passagers des avions prêts a l'atterrissage, dont la femme de McClane, n'ont plus que cinquante-huit minutes pour vivre!

58 minutes pour vivre – 2 Octobre 1990 – Réalisé par Renny Harlin

Pour ceux qui comme moi on découvert les premiers épisodes de la saga bien après leurs sorties en salles, j'apprécie avant tout les deux films signés par John McTiernan oubliant presque à chaque fois de parler du second volet. Car sans être mauvais, il ne se hisse pas à la hauteur du modèle initié par McTiernan. Toutefois, avec le temps et les derniers films estampillés « Die Hard » (Ce qu'ils ne sont pas), ce second volet à acquis la réputation qui est la sienne, à savoir être un honnête film d'action. On l'appelle « 58 minutes pour vivre » ou « Die Hard 2 » et c'est réalisé par Renny Harlin.

Deux ans après la prise d'otage dans la Tour Nakatomi à Los Angeles, l'inspecteur McClane s’apprête à passer un Noël normal, sans coup de feu, sans explosion et sans terroriste. Pour ça il doit aller d'abord chercher sa compagne à l’aéroport qui doit arriver de Los Angeles. Une tache dont il s'acquitte avec réticence, l'endroit est bruyant, saturé de personnes, bref rien d'agréable, ceci à le don de réveiller son instinct de « flic ». Deux personnes qui n'ont pas l'apparence d'employés de l'aéroport s'immiscent dans un endroit dont ils ne devraient pas avoir l’accès, McClane soupçonneux les suit et une fusillade éclate ! Ce qui ne fait pas les affaires de la sécurité de l'aéroport qui a d'autre chose a faire que d'essuyer les conneries d'un collègue de Los Angeles à la gâchette facile. John n'en reste pas là et continue d’enquêter, jusqu'au moment ou colonel Stuart, méchant de cet épisode, prend le contrôle des appareils en vols. Leur cible ? Le colonel Esperanza qui doit atterrir sous peu sur l'une des pistes. Et si quoique ce soit est tenté pour les arrêter, un avion s'écrasera, puis un autre …

Bon on ne va pas se mentir « 58 minutes pour vivre » est moins bien que son prédécesseur ! Bruce Willis est à mon sens mal dirigé, l'intrigue ressemble à celle du premier, le méchant est beaucoup moins charismatique, c'est moins bien rythmé et cela manque d'imagination. Sauf que paradoxalement, c'est assez sympathique !

Après avoir adapté un roman de Roderick Thorp pour « Piège de Cristal », cette fois-ci il s'agit d'une nouvelle de Walter Wager intitulé sobrement « 58 minutes » qui sert de base pour le récit. Ecrit par Steven E. de Souza et Doug Richardson, le scénario se concentre une intrigue « similaire » à Piège de Cristal, sauf que la tour devient un avion et que McClane se bagarre avec les méchants dans un aéroport. Les mécanismes de l'intrigue reprennent ceux du précédent, avec une particularité qui renouvelle un tant soi peu le tout, c'est le 1 vs 1 sur terre avec les différents protagoniste. L'avion ou se trouve la femme de McClane devenant ainsi la carotte qui fait avance tout ce beau monde, pour McClane c'est l'objectif qu'il doit sauver et pour les méchants un moyen de pression face au autorité. C'est à la fois convenu et très efficace, car cela joue habilement sur l'affection que l'on a pour le personnage principal.

Quant a la réalisation de Renny Harlin, elle se révèle fonctionnelle et assez efficace pour mettre en boite toute l'action que contient le film. Parce qu'entre un crash d'avion, un combat sur l'aile de avion cargo, des fusillades et des courses poursuites, le film n'est pas avare en distractions, ce qui est assez impressionnant vu que le réalisateur travaillait en même temps sur deux films. On visite donc de nombreux recoins de l’aéroport, que cela soit en intérieur ou extérieur, comprenant des sous-sols labyrinthique, une églises, des terminaux secondaires sans que le rythme n'en pâtisse ou que l'on ai l'impression de s'ennuyer. Un moindre mal pour un film qui a la lourde tache de passer après McTiernan.

Le casting se débrouille et on apprécie de retrouver des têtes connus en plus de celle de McClane. William Atherton, le journaliste imbuvable qui est le punching ball de Holly Gennero McClane; l'impeccable Bonnie Bedelia reprend pour une dernière fois le rôle ingrat de la femme de McClane; Reginald VelJohnson est à nouveau présent dans l'uniforme de Al Powell et son clin d'oeil fait plaisir. Par contre les antagonistes du film sont assez fades, l'un est joué par Franco Nero, l'autre par William Sadler et par John Amos, trois archétypes sans aucun relief qui peine à faire croire à leurs multiples revendications et c'est assez gênant ! Pour finir on retrouve Bruce Willis dans la peau du célèbre McClane, avec sa verve, son opiniâtreté et son charme très terre à terre qui le rend si humain. 

Sympathique

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