The Master

by - janvier 21, 2013





THE MASTER
Réalisé par Paul Thomas Anderson
Sortie en salle le 9 Janvier 2013

Synopsis:

Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe...





Critique:

C'est clair que Paul Thomas Anderson prends son temps entre chacun de ses films, près de cinq ans depuis que l'excellent « There Will Be Blood » est sortie. Son dernier film est donc intéressants pour plusieurs choses, le réalisateur rare et talentueux qu'il serait dommage de le louper, ensuite pour le sujet, une évocation imagé de la Scientologie véhiculant son lot de polémique, car meme si il n'est question que de Lancaster Dodd, l'église de scientologie ne l'a jamais vu d'un oeil bienveillant.

Si au fond j'étais la pour « The Master », l'histoire ce concentre sur Freddie, un mec paumé, a la dérive, ancien vétéran de la Marine, ses années de galères l'ont profondément marqué, devenue alcoolique (Son cocktail a l'air assez détonnant) il sort de son quotidien difficilement, se plongeant a tour de bras dans la violence, il s'essaye a plusieurs boulots, mais a chaque fois cela rate, car immanquablement son comportement fait tout rater, jusqu'au jour attiré par l'alcool, la nourriture et la compagnie nombreuse qui se trouve a bord d'un bateau, il fait connaissance de Lancaster Dodd dit le « Maitre », grand gouroux d'un mouvements sectaire. La seule personne qui tend la main a Freddie essaye alors de le changer, de lui faire prendre conscience de ces échecs, de ces erreurs en appliquant les préceptes de « La Cause » …..

Au final c'est moins intéressants que je ne l'aurais penser, pour une choses assez simple, l'histoire que nous raconte Paul Thomas Anderson manque de fulgurance, de conflits, de rebondissement, car si l'histoire de Freddie si passionnante soit elle le film reste assez plat, le rythme ne change pas, reste le même tout le temps et sa m'a plombé la vision du film. Mais le film de PTA est aussi terriblement bon, l'histoire de Freddie, une lente marche dans le chaos, a titre d'exemple le début est fascinant, dans cet aspect documentaire et la musique (Johnny Greenwood) très hypnotisante, on rentre dans la tête du personnage, sa mise en scène, précise, magnifique se répète tout le long, puis les personnages principaux sont admirablement bien écrit, ce triangle tortueux entre le Maitre, Sa femme et Freddie fascinant, une façon détourné de voir le comportement de Freddie, comme de représentation de deux force qui se font faces.

Amy Adams, Philipe Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix mériterait tout les trois des récompenses au vue de leur performance, mais bon on doit aussi cela a se remarquable directeur d'acteur qu'est Paul Thomas Anderson. Affaibli, amaigri, Joaquin Phoenix se transforme en mini Day-Lewis (La ressemblance m'a marqué) pour les besoins de ce film et au delà de l'apparence, le talent est aussi au rendez vous, dans la démarche, les expressions ainsi que son comportement, son impulsivité traduisant a merveille ses conflits intérieur; Philip Seymour Hoffman est parfait dans le rôle du chef de file, une silhouette ronde, bienveillante, apaisante ainsi que le charisme qui vas bien; tandis qu'Amy Adams n'est pas qu'un faire valoir, femme aimante, discrète, elle protège férocement l'interet de « La Cause » avec une hargne que ni Freddie, ni son mari, une prestation désarmante ...

Un film assez intéressant voir passionnant mais aussi vraiment ennuyeux, un manque de rythme redhibitoire, dommage car on tient quelque chose de bien

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11 commentaires

  1. Peux pas le voir malheureusement. Je vais essayer de le mater dans le cinéma de quartier qu'il y a dans mon centre-ville mais ce n'est pas dans la programmation. Ce seras surement le DVD.

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    1. Il est a voir, mais il est assez déboussollant

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    2. ça je m'en fous complètement. De toutes manières, Anderson a toujours réussi à varier les styles. Ce cru semble plus politisé ou tout du moins semble avoir un message. Ce que n'avaient pas forcément ses précédants films.

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    3. Quand tu l'aura vu, tu m'en diras des nouvelles

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    4. Pas avant un bail... Snif... :(

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    5. Tu verras tout plein de film pour ne plus y penser :D

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  2. Je n'ai pas encore lu ta critique mais je vois le film demain en vision presse (il ne sort que début mars en Belgique).

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  3. Beaucoup aimé, mais Anderson réalise là son film le moins parfait. Notamment parce que le duo focalise toute l'attention, la secte en elle-même devenant très secondaire au final... 3/4

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    1. Ce qui est dommage, car sur la secte j'aurais aimé en voir plus

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