2010 - 20192015Bryce Dallas HowardChris PrattColin TrevorrowCritiqueIrrfan KhanNick RobinsonOmar SyTy SimpkinsVincent d'Onofrio
Jurassic World
L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.
Jurassic World – 10 Juin 2015 – Réalisé par Colin Trevorrow
Les mayas avaient prévu la fin du monde pour fin 2012 mais pas celle de nos souvenirs d'enfance en 2015 !!! Et je pense que vous avez deviné des films dont je parle. Terminator Genysis (Que Je chroniquerai un jour) et bien sur de «Jurassic World » qui est à l'heure actuelle, le troisième plus gros succès de tout les temps. Une surprise totale car rien ne laissait présager un tel raz de marée … Mais est-ce un gage de qualité ? Hélas non, car avec un développement de près de treize ans, le résultat n'est pas à la hauteur des attentes …
Cela fait plus de 20 ans qu'un grand rêveur, un certain John Hammond cru en un rêve au demeurant impossible. Celui d'ouvrir un parc à thème dont les attractions seraient des dinosaures. Une seule visite pouvait rendre cela concret mais rien ne se passa comme prévu.
Car la nature repris ses droits, bien aidée par l'avidité de l'homme et par son incommensurable arrogance. Quatre années plus tard c'est le neveu de John Hammond qui voulu créer un parc sur le continent mais tout comme les événements survenus sur Isla Nublar précédemment, ce fut un fiasco coûteux en vies. Et apprend t’on vraiment de ses erreurs ? Non vu que quinze ans après la catastrophe de San Diego, le parc tant rêvait par Hammond prenait enfin vie sur lsla Nublar. Porté par le milliardaire Simon Masrani le parc allait réaliser les rêves les plus fous des visiteurs …
Dirigé avec beaucoup de maîtrise par Claire Dearing, le parc est un vrai parc d'attractions moderne. Ou l'on ne donne pas ce que le public veut mais bien ce que le public n'a jamais encore imaginé. Et poussés par un patron à en faire toujours plus, à maintenir un haut niveau de fréquentation, ils créent le premier dinosaure hybride. Plus grand et plus terrifiant qu'un T-Rex, l'Indominus Rex fera faire des cauchemars a tous les visiteurs. Ce que Masrani et Dearing n'ont pas prévu, c'est qu'ils allaient en perdre le contrôle ….
A quelques exceptions près bien évidemment cela me rappelle un autre film ?
Un riche milliardaire (re)construit un parc avec des dinosaures ou des généticiens manipulent l'adn pour créer des dinosaures de plus en plus gros quand un incident fait de ce rêve un cauchemar.
Mais bien sur c'est Jurassic Park Bis ! On ouvre le parc et on modifie quelques trucs pour faire croire que c'est original.
"Jurassic Park ? Non Jurassic World" |
Et c'est le 10 Juin que le film débarque en salle, avec son lot d'inquiétudes. Me concernant, je n'ai toujours pas trouvé l’intérêt de cette suite que je n'ai pas aimé. Toutefois j'y reconnais deux qualités, celles d'avoir enfin porté a l'écran le parc tel qu'il était rêvé en 93 puis d'avoir assumer son statut de pur produit d'entertainment.
"Bienvenue au Club Me... Non a Jurassic World" |
Passées les scènes d'expositions qui montrent le parc et les personnages, on rentre très vite dans le vif du sujet. L'Indominus Rex sème la mort et le chaos sur son passage. Ce qui s’avère être un terrain fertile pour développer plusieurs scènes d'actions, a base de gyrosphères, d'embuscades, de lâcher de dinosaures pour finir sur une battle royale. Colin Trevorrow ne perd jamais de temps et enchaîne ainsi avec rythme cette folle poursuite à travers Isla Nublar. Sauf que malgré tout cela n'en fait pas un bon film pour autant. A cause notamment d'une écriture paresseuse qui fait de ce film un Jurassic Parc low-cost (Et pas du bon low-cost).
"Pourquoiii on a signé !!!" |
Mais au delà d'un simple calque, le film est d'un basique hallucinant. Colin Trevorrow fait dans le fonctionnel et ne s’embarrasse pas avec tout ce qui est ambiance, suspense ni des personnages. Il rend tout ça très artificiel et tout se repose sur un héritage très mal digéré. Prenons le thème de John Williams. Fait-il rêvé ? Non et on n 'est jamais touché par son utilisation, ce que l'on voit est trop simple pour que l'on y adhère.
"Mon pote le raptor et moi" |
Ensuite les personnages semblent tout droit sortis des années 80 ! Chris Pratt joue le mâle alpha de base machiste avec les relents sexistes qui vont bien, Bryce Dallas Howard est la femme qui ne s'affirme jamais sauf a la fin ; Vincent d'Onofrio est un méchant très méchant, zéro nuance ! Irrfan Khan un milliardaire qui ne réfléchit jamais et qui semble tout le temps à l'ouest. Ty Simpkins et Nick Robinson sont des caricatures à eux seul s ... Et cela se sent dans leurs façon de jouer, on est soit dans le trop sérieux ou dans l'exagération.
Puis comment ne pas rire du comportement des personnages ?
- Grady qui rentre dans l'enclos de l'Indominus Rex par une petite porte pour vérifier ce qu'il s'est passé, sans être sure d’où se trouve ce méchant psychopathe de dinosaure !
Alors que mince s'il était vraiment sorti, invisible ou pas, il aurait fait un bordel pas possible non ? Pour ensuite voir Grady courir comme un dératé vers le grand portail qui s'ouvre …
Et la petite porte ?
- Claire Dearing qui est confiante quant aux succès de l'unité de confinement. N'a t-elle pas entendu parler de ce qui c’était passé précédemment ?
Puis comment ne pas rire du comportement des personnages ?
- Grady qui rentre dans l'enclos de l'Indominus Rex par une petite porte pour vérifier ce qu'il s'est passé, sans être sure d’où se trouve ce méchant psychopathe de dinosaure !
Alors que mince s'il était vraiment sorti, invisible ou pas, il aurait fait un bordel pas possible non ? Pour ensuite voir Grady courir comme un dératé vers le grand portail qui s'ouvre …
Et la petite porte ?
- Claire Dearing qui est confiante quant aux succès de l'unité de confinement. N'a t-elle pas entendu parler de ce qui c’était passé précédemment ?
- L'échange ubuesque entre Masrani et Wu sur l'Indominus Rex ou chacun se renvoi la balle avec un air surpris à chaque fois au sujet de « Qui est responsable ? ». Ce qui ne rassure pas sur le sort que connaîtront peut être les voyageurs du parc …
- Ou encore le T-Rex qui attend sagement Claire Dearing à la fin pour aller botter le cul de l'Indominus Rex …
J'ai eu beau en rire, cela me navre profondément donc je ne continuerai pas …
Toutes la faiblesse du film est ici ! Colin Trevorrow n'a jamais digéré l'héritage laissé par Spielberg coincé qu'il est par son statut de fan. Il ressert ce qu'il a vu en plus « gros » mais sans la maîtrise ni l'imagination qui caractérisait l’œuvre de 1993.
8 commentaires
Toujours mieux que la bouse de 2001. Intelligent dans son discours sur les parcs, bien fait, mais un peu trop nostalgique et l'envahissement des cgi est dommageable. Je préfère revoir un Jurassic World qui est efficace et ne chie pas sur ses aînès qu'un Termi... na.. machin qui copie son aînè en se croyant supérieur.
RépondreSupprimerJe n'ai pas revu le 3 depuis longtemps mais il se peut que je l'apprécie plu que celui là.
SupprimerPas sûr tant le 3 est purement anachronique dans toute sa structure. Encore moins possible qu'un parc d'attraction.
SupprimerJe ne me fais pas trop d'illusion dessus non plus ...
Supprimermoi j'ai beaucoup aimé ce nouvel opus même si il est vrai que les références au premier film sont beaucoup trop poussive. Cela reste malgré tout un excellent divertissement.
RépondreSupprimerEn total désaccord mais je comprend qu'il soit apprécié :)
SupprimerTrès réussie ta critique ! Je trouve que le film se laisse regarder mais franchement j'ai également été très déçue, une horrible impression de déjà-vu, voire même un ensemble même "ringard" malgré toute la technologie déployée...
RépondreSupprimerJe te remercie du compliment. Et nous sommes d'accord, le film se laisse voir mais après que retenir ?
SupprimerC'est idiot mais ça me peine de voir un film "Jurassic" aussi peu aboutis ...