Après avoir vu ce second film «Charlot et Fatty dans le Ring » ou joue Charlie Chaplin, je m'aperçois que le retitrage des œuvres en France avec un penchant pour la banalité et le mauvais goût ne date pas de maintenant !!! Surtout quand les titres originaux offrent des doubles sens hilarant comme ici ! Dans la tradition des films de la Keystone, ce « The Knockout » n'échappe pas a la règle de la comédie burlesque (Splapstick ) et Charles Avery le réalisateur s'en donne à cœur joie, avec beaucoup de brutalité. Pug est un jeune homme au physique qui impressionne, pourtant il a la gentillesse chevillée au corps mais parfois sa naïveté le met dans des situations inconfortables. Lors d'une sortie avec sa fiancée, ils sont accostés par une bande de voyous dont le chef tente de voler un baisé a sa belle. Sauf qu'ils n'avaient pas prévu la réaction violente de Pug qui a lui seul met en déroute toute la bande. Al le voyou n'abandonne pas pour autant, il profite de l'absence de challenger contre le boxeur du coin pour encourager Pug a se présenter et bien sur pour partager la prime qui s'annonce !!! Mais rien ne se passera comme prévu. La Keystone est célèbre pour ses comédies brutales et c'est exactement ce que l'on à !Charles Avery, acteur, réalisateur, débuta à la Keystone en même temps qu'un certain Mack Sennett réalisateur/producteur parti diriger cette compagnie. Et Avery cet ancien des Keystone Cops, réalise un film absurde de bout en bout, bien rythmé et qui ne s'éparpille à aucun moment. Si le film se tient du début à la fin avec beaucoup de logique, tout les effets « comiques » sont trop longs !!! La bagarre du début, l’entraînement, le match et la poursuite de fin lassent car ils répètent sans cesse le même effet et si sur le moment c'est drôle, on perd peu a peu le sourire qu'ils avaient déclenchés. C'est ainsi qui l'emploie l'un des gimmicks du studio, en faisant intervenir « Les Keystone Cops », ce qui ajoute une touche de frénésie dans un film qui s'endort sur ses lauriers. Dans tout ce tumulte on remarquera le physique de Roscoe Arbuckle, doux géant ou encore enragé inarrêtable qui dégage un vrai charisme et qui est la vrai star de ce film ; toutefois on peut noter la prestation remarquée d'un arbitre aussi stricte que décalée jouer par Charlie Chaplin …
Un peu trop redondant dans ces effets pour convaincre totalement !
2 commentaires
Je n'ai pas vu ce "Knockout" de la Keystone visiblement empesé par la mise en scène de Avery. Pourtant, ça n'empêchera pas Fatty Arbuckle de devenir une "grosse" vedette (avant de saborder prématurément sa carrière dans des histoires sordides) et Chaplin d'améliorer le concept : dans "The champion" pour la Essaney puis pour une séquence géniale de "City lights".
RépondreSupprimerOui j'ai lu quelques pages internet sur "Fatty" Arbuckle et je n'aurais imaginer une vie si riche et tumultueuse. Et la comme je peux j'essaye de prendre période par période !
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