Expendables 3

by - avril 07, 2015


Barney, Christmas et le reste de l’équipe affrontent Conrad Stonebanks, qui fut autrefois le fondateur des Expendables avec Barney. Stonebanks devint par la suite un redoutable trafiquant d’armes, que Barney fut obligé d’abattre… Du moins, c’est ce qu’il croyait. Ayant échappé à la mort, Stonebanks a maintenant pour seul objectif d’éliminer l’équipe des Expendables. Mais Barney a d’autres plans... Il décide d’apporter du sang neuf à son unité spéciale et d’engager de nouveaux équipiers plus jeunes, plus vifs et plus calés en nouvelles technologies. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech. Les Expendables vont livrer leur bataille la plus explosive et la plus personnelle…

Expendables 3 – 20 Août 2014 – Réalisé par Patrick Hughes

The Expendables c'est un peu mon jouet à moi. Tu sais celui que tu as usé jusqu'à la corde, qui est passé de date mais qui t'a fait tellement passer de bon moment, que t'en séparer te semble impensable ! Bien sur les 2 premier films ne sont pas des chefs d’œuvre mais ils représentent bien ce que les films sont pour moi; les vestiges d'une époque révolue …  Porté par les acteurs emblématiques de toutes une génération, qui balancent des punchlines à la con par pelletées de cent et qui surtout ne se prennent pas aux sérieux ! Hélas avec ce troisième, la saga prend du plomb dans l'aile. Un sérieux de circonstance apparaît, un sérieux qui ne colle pas du tout à cette saga si chère à mon petit cœur de John Matrix qui s'ignore …

Les expendables sont une grande famille. Ils ont compté jusqu'à près de 20 membres actifs. Hélas, les aléas du métiers étant ce qu'ils sont, certains décédèrent et d'autre furent capturés. C'est ainsi que par amitié (Et intérêt?) que Barney et sa bande partent délivrer l'un des anciens de la maison , un médecin et spécialiste en arme blanche, l'étrange « doc » ! Une fois remis sur les rails du mercenariat, Barney l’enrôle pour un autre job. Capturé un trafiquant d'armes, un certain Spenz.. Malgré leurs compétences, rien ne se passera comme prévu car Spenz se nomme en fait Conrad Stonebanks. Un ancien expendables, lui aussi, séduit par le coté obscur de la force. La mission prendra un tour très personnel. Stonebanks et Barney ne se sont pas quittés en bon terme et l'un comme l'autre veulent en finir mais Stonebanks à l'avantage. Il tire sur l'un des membres du groupe de Barney, le tue presque et pense même en finir d'un coup avec ses anciens camarades. Hélas les portes de l'au delà ne se sont pas encore ouverte pour Barney et les siens. Trop touché par ce qui vient d'arriver, il congédie ses amis et cherche une nouvelle équipe, avec des membres plus jeunes, plus modernes mais tout aussi allumés que lui, pour traquer cet ancien un peu envahissant …

A quelques mois près, les Enfoirés sortaient leurs chanson de merde en même temps que ce film. Ce qui aurait donné un bel hymne pour symboliser l'affrontement jeune/ancien qu'essaye tant bien que mal de transmettre le film ! Sans oublier qu'aucune goutte de sang ne doit apparaître à l'écran (classification PG13 au USA et non R) car si vous voulez attirer la jeunesse, il ne faut pas les faire fuir. Deux choses qui ne m'auraient jamais gêner si seulement le reste était resté intact, c'est a dire un film avec des grosses scènes d'actions bien fun mais aussi avec de l'auto dérision permanente. Ce que Patrick Hughes a oublié !!!

Oui le film a oublié ce qu'il était ! Alors que l'idée à la base de confronter ancienne et jeune génération n'est pas mauvaise. Sauf qu'il manque un vrai passif a cette génération et que d'emblée ils ont du mal à exister à l'écran ! Car sans manquer de respect à Ronda Rousey, Victor Ortiz ou encore à Kellan Lutz et cela malgré leurs indéniables capacités physique, vous ne faites pas encore le poids ! Et l'apport de ces personnages dans l'intrigue ne dépasse pas un cadre fonctionnel très limités ou la jeunesse = modernité donc gadgets high-tech et piratage informatique. Bref a la vu du résultat final, la plus valu qu'ils apportent est proche du néant …

L'autre gars qui n'a rien apporter à la saga, c'est Patrick Hughes. Personnellement j'étais parti sans préjugés, j'étais même confiant car il semblait traîner une réputation de bon réalisateur mais la descente fut rude. Si le film a ce qu'il faut d'actions et d'explosions, Hughes n'atteint jamais le niveau de jubilation d'Expendables 2. Le réalisateur est en pilotage automatique, c'est plat, sans relief et sans surprises. L'ensemble des scènes d'actions du film sont beaucoup trop découpé ! Ce qui est quand même un comble pour une série de film vantant l'esprit des années 80/90. Donc vous ne frémirez pas un seul instant, que cela soit la séquence du train au début, prévisible de bout en bout ou avec le final, dantesque sur le papier mais tellement téléphoné.

Pour clôturer la complète déstructuration du style « expendables », le film est dépourvu de toutes auto-dérision, d'humour et de petites phrases bien bêtes qui faisaient tout le sel des précédents. Place au sérieux, à un Stallone grave et inquiet, qui semble avoir oublié que sa première phrase après l'enterrement de Billy était « Track him, find him, kill him » avec une gueule prêt a dézinguer du vilain dans tout les sens ! Bref tout est trop sérieux et cela enlève clairement de la personnalité au film qui perd ce soupçon de jubilation du au dialogue forcément très con ! Un mot sur le casting ? Couillu mais en roue libre ! Comme un certains Antonio Banderas, un acteur que j'aime énormément, sauf qu'ici il mérite qu'on lui tire une balle. Jet Li et Arnold Schwarzenegger sont sympas mais cachetonnent a mort comme Harrison Ford mais c'est propre et étonnamment bien mieux que l'absent Bruce Willis. Comme j'ai dit plus haut les nouveaux membres n'apportent rien et les anciens eux font le stricte minimum ... 



Et ils sont ou les Expendables ? Au fond du trou ... 


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4 commentaires

  1. Une sombre merde qui met une heure 10 à monter une situation initiale et où ça joue vraiment mal. Stallone a tellement dû mettre de botox qu'il n'a que l'expression boudeur, les jeunes sont nazes au possible (et Rhonda Rousey qui dit qu'elle ferait une meilleure Wonder Woman va déjà apprendre à jouer), Banderas qui cabotinne... seul Melou et Wesley semblent s'en sortir. Quant à l'action il y a tellement de cgi que s'en est dégueulasse. Heureusement je n'ai pas payé pour voir ça.

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    1. Je n'aime pas le terme "sombre merde" mais ce n'est pas un qualificatif usurpée en effet !

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  2. Peut-être le meilleur des trois pour moi, même si oui franchement ça ne casse toujours pas de briques avec un tel casting. Mais y'a Mel quoi :)

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    1. Mais non :D
      Pas toi !!! Tu me fends le coeur :)
      Bon pourquoi pas mais je ne comprend pas

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