Point Limite Zéro

by - mai 14, 2014


Kowalski, un ex-flic vétéran du Vietnam, champion de stock-car, parie qu'il ralliera Denver à San Francisco en moins de quinze heures. Les policiers de Californie et du Nevada ne tardent pas à se mettre à sa poursuite ...

Point Limite Zéro/ Richard C. Sarafian/ 12 Mai 1971

Si dans la critique de « La Planète des Singes », je parlais de l’intérêt d'un remake, ce que cela apporte, les films sont aussi diablement intéressant quand ils parlent eux même d'un autre film ! Un simple clin d’œil pour certains, mais une vrai obsession pour d'autres, dont Quentin Tarantino, qui pour son film « Boulevard de la Mort » évoque longuement le film de Richard C. Sarafian, l'indomptable « Point Limite Zéro » ….

En pleine guerre froide, dans les U.S.A de Richard Nixon, Kowalski fait figure d'homme libre, l'un des rares a défier l'autorité, a prouver que la vrai liberté, la seule, existe encore … Avec un ami a lui, il parie qu'il convoiera une Dodge Challenger de Denver a San Francisco en moins de quinze heure (Trajet sur Google Map env 18h), un défi qu'il accepte, sans savoir ce qui arrivera vraiment. C'est ainsi que le dernier esprit libre américain sillonne l'ouest Américain, a toute allure, sans jamais se soucier de lui et aussi de la Police …

Des les premières minutes, j'ai été surpris par le film car il était plus calme que ce que je pensais mais Richard C. Sarafian n'était pas la pour signer le premier Fast And Furious, mais plutôt le film de bagnole a la base de tout. « Point Limite Zéro » raconte l'histoire d'un homme, dans une Amérique liberticide, la voiture en tant que tel, n'est qu'un outil, un instrument, une personnification vivante de son conducteur, racé, fière, rapide et inaltérable. Kowalski joué par l'excellent Barry Newman, fait ainsi le compte de sa vie, se remémore son passé, tout en gardant un œil bienveillant vers les bribes d'une Amérique étouffé par le poids du pouvoir, par l'élan réactionnaire qui le traverse, on voit ainsi une communauté religieuse isolé, une femme nue sur une moto, symbole d'une liberté sexuelle en devenir, ou encore l'animateur de radio «Super Soul », un DJ qui devient sa voix et sa parole. Tant d'élément qui ne demande qu'a exister et Richard C. Sarafian montre par instant ce peu de liberté qui persiste, menacé violemment, gratuitement, pour bien insister sur la destiné de son héros.

L'autre grande star du film, c'est la Dodge Challenger R/T, blanche, puissante, avec un paquet de chevaux impressionnant qui est au centre du film, pour son apport et son symbole. Richard C. Sarafian ne fait pas que l'a filmer, il lui donne un style, une image propre, pleine de panache, de caractère et il la met en scène pendant 90 minutes !!! Du simple plan large, au divers plan de poursuite, la voiture est a sa place, la vitesse est la, l'image transpire le kérosène, pour ne décrocher que dans un final inattendu …


La liberté à l'état brut !!! Un indispensable ... 


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2 commentaires

  1. Wouah ! très bon commentaire auquel j'adhère pied au plancher ! Je l'ai découvert après avoir vu "Deathproof" et ce fut une vraie claque, un manifeste indé comme on en faisant encore dans les seventies.

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    1. Je suis content que tu apprécie mon commentaire en tous cas :)
      Pareil que toi en tout cas, découvert après Death Proof et c'est une sacré claque :D

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