Le Magicien d'Oz

by - février 18, 2014


Dorothy, jeune orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Tout irait pour le mieux si l'institutrice ne détestait pas son chien. C'est alors que Dorothy fait un rêve où elle se trouve transportée au royaume magique des Munchkins à la recherche de son chien. Les Munchkins sont des nains protégés par la bonne fée du Nord mais menacés par la méchante fée de l'Ouest. Pour retrouver son chien, Dorothy doit s'emparer des chaussures rouges de la mauvaise fée et aller voir le magicien d'Oz dans son palais d'Emeraude.
Le Magicien d'Oz/ Victor Fleming/ 26 Juin 1946

« Le Magicien d'Oz » c'est une histoire que je connais depuis tout petit, que j'ai appris à connaître au fil du temps, grâce à des dessins animés, des livres et sans jamais réellement m'y intéresser!!! C'est ainsi que tout naturellement au fil du temps, j'ai été poussé vers le film, une comédie musicale de qualité, signé Victor Fleming et qui est depuis le temps, l'un des classiques du cinéma américain.

Dorothy Gale, jeune fille insouciante du Kansas, vit chez son oncle et sa tante depuis la mort de ses parents. Une vie qui devrait être paisible, mais elle harcelée par une vieille mégère, méchante et sadique qui en veut à son petit chien, alors qu'il est tout mignon. Dorothy cherche de l'aide, mais personne ne veut la croire, c'est alors que la vieille Almira vient et enlève le chien sous l'autorité du sherif, elle le cale dans un panier et s'en va à vélo mais le chien arrive à fuir pour retrouver sa maîtresse. Dorothy est aussi surprise qu'heureuse de ce retour, elle décide de fuir tout cela pour son bien et celui du chien. Au détour d'un chemin, elle découvre la roulette du professeur Marvel, qui lui prédit des choses bien malheureuses, lui conseillant de retourner chez elle, au plus vite car une tornade approche. Dorothy presse le pas, se dépêche, mais elle n'arrive pas a temps a l'abri, réfugie dans sa chambre, elle s'envole vers le pays d'Oz …..

Grand classique du cinéma mais aussi grand classiques de la littérature. Le Magicien d'Oz fut écrit par Lyman Frank Baum il y a de cela plus de 110 ans, illustré par William Wallace Denslow, ce premier tome fut un immense succès, qui ouvrit la route à quarante romans, étalés sur prés de 60 ans. Rien d'étonnant alors à voir le cinéma s'emparer de cet univers fantastique. La fameuse MGM s’intéresse aux romans des 1924, mais aucun accord ne fut trouvé avec les ayant droit, ce n'est que plus tard en 1938 qu'ils récupèrent les droits pour la modique somme de 75000 dollars et que la chantier fut mis en route.

Dans un climat difficile, Victor Fleming doit jongler entre le Magicien d'Oz et Autant en emporte le vent, une situation compliquée mais qui n'enleve rien a cette ode magique, on comprend très vite son statut de classique, tant par son genre que par son histoire. Conte, film musical, récit initiatique, le scénario réécrit par pas moins de quatorze scénaristes parlera au plus grand nombres, du petit gamin espiègle dans son jardin, au parent qui le lui montrera, l'histoire a une portée universelle assez incroyable, les parents se remettront en question si ils ne prêtent pas attention a leurs enfants, quand chaque enfants grandira au travers des yeux de Dorothy. Les éléments de magie et les numéros musicaux contribuent à l'aventure, à nous immerger de plus en plus, tout en découvrant petit à petit les personnages, le lion, l'épouvantail, l'homme de fer, tous trois représentant les petits aspects qui manquent a Dorothée, le courage, de l'esprit et un cœur. Un rêve, une escapade formatrice qui va la faire grandir, mûrir et s'épanouir au fil d'un road trip enchanteur mais il y a un seul petit couac à mon goût, une progression trop classique du film ne m'a pas surpris, de ce fait j'ai trouvé par moment, le temps un petit peu long.

Malgré tout le film vieillit bien, a croire qu'un grand classique vieillit aussi bien qu'un grand cru... Les effets spéciaux de qualités sont l’œuvre de A, Arnold Gillepsie, un vieu de la vieille avec l'expérience qui va bien, la musique, autre élément de base qui est signé par deux jeunes compositeurs de Broadway, Yip Harburg se chargeant des paroles, tandis que Harold Arlen compose les mélodies, un duo qui fonctionne, auteur de la célébrissime « Over the Rainbow » signature à elle seule du film. On peut féliciter aussi le costumier Adrian, le travail des maquilleurs, ou encore ceux du directeur de la photo, Harold Rosson et Allen M. Davey, qui sont a fond dans les tons pastels, ce qui va a merveille au film et au décors habilement réalisé et soigné.

Pour tenir la baraque et donner un peu de la voix, on trouve la toute jeune Judy Garland, qui est parfaite, une voix claire, fine, puissante, avec une finesse dans l'émotion juste phénoménale; Frank Morgan l'élégant et mystérieux magicien, Ray Bolger, Jack Haley et Bert Lahr sont les trois compagnons de Dorothy, l'Epouvantail, L'homme de fer-blanc et le Lion Peureux, un trio a la fois, drôle, peureux et intrépide ; on a aussi les « sorcières », Glinda la bonne fée est incarnée par Billie Burke, un personnage rassurant et maternel, Margaret Hamilton joue quant à elle la mauvaise sorcière, cynique, roublarde et méchante …


Un conte fabuleux !!! 


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2 commentaires

  1. Indispensable à tout cinéphile. Un véritable enchantement avec un technicolor magnifique, un univers foisonnant et un visuel qui n'a pas tellement vieilli. On n'a pas fini de voguer au delà de l'arc en ciel.

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