Taram et le chaudron magique

by - février 19, 2014



Taram, un jeune valet de ferme, souhaite devenir guerrier. Aidé par le don de voyance que possède son fidèle compagnon, un porcelet nommé Tirelire, il doit à tout prix éviter qu'un mystérieux chaudron magique se retrouve entre les mains du maléfique Seigneur des Ténèbres. Dans sa quête, il rencontrera un petit personnage poilu, Gurki, ainsi que la charmante princesse Eilonwy (Éloise dans le premier doublage) et le ménestrel Ritournel qui lui prêteront main forte tout au long de son aventure.

Taram et le chaudron magique/ Ted Berman, Richard Rich/  27 Novembre 1985


J'ai pourtant était élevé au bon grain des productions Disney, malgré tout il y en a certains que je n'avais pas vu, des dessins animés oubliés ou encore sous-estimés. Le meilleur exemple étant certainement « Taram et le Chaudron Magique » qui signe une tentative désespérée pour les studios Disney de drainer un public plus adulte. Alors que la décennie d'avant à vu clore quelques pépites, tels que les « Aristochats » et « Robin des Bois », avec des musiques aussi entêtantes que réussies, on voit Disney acquérir les droits des romans de Lloyd Chudley Alexander, auteur des Chroniques de Prydain, une série d'heroic fantasy a destination de la jeunesse. Une tournure des plus intéressantes, mais le développement fut chaotique, car si les intentions sont bonnes, ils n'avaient peut être pas pensé que les romans soient si complexe à synthétiser, surtout pour 1h20 de film. En résulte quelque chose d'inachevée, de pas assumée jusqu'au bout, bref une production qui a manqué d'ambition, pourrie par des conditions en off désastreuses, pourtant je ne peux m’empêcher de bien l'aimer ; même si quand je l'ai découvert, le film m'a laissé sceptique, il possède suffisamment d'arguments pour ne plus être un paria des classiques de l'animation Disney.

Déja d'un point de vue technique, la réapparition du format cinemascope qui n'était plus utilisé depuis « la belle au bois dormant », l'utilisation du procédé ATP (Animation Photo Transfer) ainsi que le dessin assisté par ordinateur qui n'en était qu'à ses balbutiements, le résultat au final est brillant, les décors sont soignés, colorés et certaines séquences sont dantesques (Pour un dessin animé), digne de tout bonne saga de fantasy. Autre plus à mon goût, c'est vraiment l'histoire, sa noirceur et ses influences qui m'a touché, Taram l'anti-héro par excellence, le seigneur des ténèbres, le chaudron cet objet illustre que tout le monde convoite, la princesse, le sidekick comique, c'est empreint d'une noirceur assez forte pour un disney, condition sine qua none pour que son héros se surpassent, le tout clairement influencé par les mythologies celtes et nordiques


Un disney méconnu, malmené mais pourtant bougrement efficace ... 






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4 commentaires

  1. Alors certes c'est très différent des Disney habituels, mais ce film est injustement bourdé par tout le monde sous prétexte qu'il est sombre. Un vrai massacre à l'époque, Studio l'avait même déglingué dans son hors-série Disney en 2008... Pourtant il y a un vrai travail sur le visuel, le méchant rappelant certaines peintures de Frazetta, le récit est une merveille d'heroic fantasy, mais l'animation prend parfois des coups. Quand on pense que Tim Burton a réalisé des croquis foutus à la poubelle quelle tristesse...

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    1. J'ai lu toutes les choses qui se sont passer concernant sont développement, c'est aberrant ...

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  2. Voilà une immense lacune dans mon parcours. J'ai bien envie de le voir, grâce à ton article...et, qui sait, d'en parler sur mon blog...
    Merci !

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