Critique :

Si John Carter avait été une personne, elle se serait certainement suicidée car je n'avais pas entendu autant de saloperie sur un film, après qu'il soit sortis, je veux bien l'admettre mais avant !!! On frise le ridicule, à croire que le film était condamnés à se planter, une attitude que je ne comprendrais jamais car oui « John Carter » est imparfait mais il est bourrés de qualités. Un film qui n'a clairement pas mérité son statut de « bouse » !!!

Le film nous embarques directement sur Mars, où la Barsoom comme elle est appelé par les locaux, cependant les ressources s'épuisent, du au divers affrontement entre les peuples de Barsoom, dont Zodanga, une cité itinérante qui assujettit tout les autres peuples, sauf une cité récalcitrante, avec laquelle il failli perdre, jusqu'au moment où les Thern offrent au roi de Zodanga le neuvième rayon, une arme qui fait pencher la guerre dans son sens.

Avant de retrouver notre futur héros, on apprends à le connaître sur terre, John Carter est un ancien officier sudiste, devenue prospecteur d'or après cela, il ne connaît malgré tout pas la fortune. Mais un jour son passé le rattrape et on viens le chercher pour qu'il intègre a nouveau l'armée américaine. Capturé et mis au arrêts car il n'a pas voulu revenir dans l'armée, cependant John Carter arrive a s'enfuir à cheval, tout en ayant a sa poursuite les soldats américains et c'est au cour de cette chevauché que par hasard John Carter vas se retrouver sur Barsoom ….

Ce film est l'adaptation du livre « Princesse de Mars » de l'écrivain Edgar Rice Burroughs, qui est le premier tome de ce que l'on appelle le Cycle de Mars. Cet ensemble de roman comporte onze tomes et s'étale sur près de 50 ans, dont les premières parutions dans All-Story Magazine ont tout juste cents ans. Un univers riche, peuplé de créatures étonnantes qui aura inspirés bien des cinéastes et le chanceux qui a eu le loisirs de l'adapter n'est autre que Andrew Stanton, le papa de Wall-E et du Monde de Nemo.

Il est évident que ce lancer dans un film-live, après deux films d'animations n'est pas aisé, de plus malgré les mains libre qu'il a pus avoir pour adapter a sa convenance l’œuvre. Au final le résultat est assez bon, on est vite pris dans l'intrigue, le dépaysement est total comme les péripéties de John Carter, qui est pris aux milieux d'immenses batailles où son esprit chevaleresque fera de lui l'un des fers de lance de la rébellion.

On retrouve des thèmes cher a ce genre, l'amitié, la fraternité, la rédemption et le don de soi. Cependant il y a quelque détails qui amoindrissent le film, une intrigue parfois mal ficelé, des traits d'humour qui ne collent pas avec le reste du film et une V.F assez mauvaise.

Quand au casting, il n'est pas trop mal, excepté la voix française de Taylor Kitsch !!! Car oui si il donne assez de crédibilité à son personnage, je ne peux pas m’empêcher de rire en entendant sa voix de mâle alpha forcé qui ne lui vas pas du tout et ça tue sa performance dans le film !!! Ensuite on trouve masqué par des CGI les sympathiques Samantha Morton et Willem Dafoe en Tharks. Puis la belle et vaillante Dejah Thoris incarné par Lynn Collins, qui joue un personnage assez passionnant et surprenant, pleine d'aspérité et de contradiction ; puis on trouve Dominic West qui incarne l’inquiétant Sab Than, bouffé d'envie et d'orgueil ; Mark Strong agit quand à lui dans l'ombre et sa présence naturelle rajoute a cette impression de menace latente ; on trouve aussi Thomas Haden Church, Ciaran Hinds, Bryan Cranston ….