1990 - 19991992Brion JamesCritiqueDaryl HannahHarrison FordJoanna CassidyRidley ScottRutger HauerSean Young
Blade Runner [Director's Cut]
director's
cut 1992
de
Ridley Scott
Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques?
Est à la fois une question que je ne m'étais jamais posée et le
titre d'une nouvelle de Philip K Dick d’où est tirée le film
Blade Runner. Blade runner c'est huit versions de ce film
différentes et celle ci est la première que je découvre. Bien
conseillée par Nicolas et Guillaume, c'est grâce à eux que j'ai pu
m'initier à ce monde (merci messieurs de votre aide est plus que
précieuse).
Dans un Los Angeles pluvieux de l'année 2019, Rick Deckard est un blade runner. Il est chargé de retrouver les réplicants.
Je ne m'attacherai pas à vous parler d'eux, je vous laisse le loisir de les découvrir en suivant le réalisateur, et je vous laisse aussi le plaisir de vous faire votre avis sur eux. Deckard au début de l'histoire s'est mis en retrait de cette fonction qui semble être toute sa vie, mais le chef de la police vient le chercher et le lance à la poursuite de quatre réplicants dangereux qui ce sont échappés. l'un d'eux vient d'envoyer l'un des meilleurs blade runner à l’hôpital.
Ce
film est avant tout un univers d'une beauté sans nom. Les scènes se
passent majoritairement de nuit dans un univers hyper urbanisé. Les
lumières de la ville, sont filmées de manière très organiques,
lui donnant un coté très animal, et une vraie personnalité. Filmée
de haut elle semble s’étaler par moment alors qu'à d'autres la
concentration de ses immeubles et sa circulation aérienne donne
l'impression qu'elle s'opacifie et se rétracte.
On la regarde vivre
comme on admire les méduses nager avec légèreté et grâce mais
non sans une petite appréhension. Elle est hypnotique autant vu dans
haut que lorsqu'on s'y immerge, il y a des tonnes de détails, les
façades de buildings transformées en écran pour spots
publicitaires, la circulation des voitures, les perspectives infinies
des décors, le spectateur en prend plein les yeux.
Il
y a aussi toute une faune qui est créée artificiellement la
chouette réplicante m'a séduite, j'avoue que malgré son coté un
peu flippante (je ne saurai déterminer pourquoi elle a été
fabriquée) je l'aurai bien adoptée.
Il y en a d'autres comme les serpents qui ressemblent plus à des animaux clonés qu'à autre chose; eux ne semblent pas être nés pour accomplir une mission. Puis ils sont aussi présents sous forme d'origamis. Et ces petits animaux en papiers sont les présages les plus néfastes. Ils sont finalement les plus dangereux pour les hommes.
Il y en a d'autres comme les serpents qui ressemblent plus à des animaux clonés qu'à autre chose; eux ne semblent pas être nés pour accomplir une mission. Puis ils sont aussi présents sous forme d'origamis. Et ces petits animaux en papiers sont les présages les plus néfastes. Ils sont finalement les plus dangereux pour les hommes.
L'univers
que le réalisateur construit est d'une complexité qui n'a d'égal
que sa beauté. L'équipement des blades runners à un petit coté
cyberpunk qui m'a séduite. Le scanner à photo, la machine qui
permet de tester les réplicants en se fixant sur leurs pupilles
toutes m'ont fascinée. J'aurais voulu les voir fonctionner plus
encore. Mais dans le même mouvement on aperçoit les photos de
famille de notre enquêteur, et cela réveille en nous un flot de
questions qui n'auront pas de réponses, et qui éclairent
différemment le personnage. Ce film mériterait d’être décortiqué
avec ce scanner à photo, image par image.
Zhora
(Joanna Cassidy) est peu présente mais le temps qu'elle est là,
elle dévore l'écran. Elle se situe entre poison ivy est une sirène.
Elle est superbe et pue le danger.
Ce
film est merveilleux mais il n'est pas sans réveiller chez nous un
flot de réflexions et de questions.
Ils
sont des esclaves sexuels, des soldats esclaves, des pionniers de la
vie spatiale, ils n'ont aucun contrôle sur ce qu'ils vivent et on ne
considère ni leurs libres arbitres, ni ce qu'ils ressentent. Ou est
l'humanité dans le fait de décider la date leurs morts avant même
qu'ils soient créés? Du coup le spectateur se questionne sur qui
sont les plus humain des personnages?
Ou est l’éthique dans le fait de créer une population pour l’asservir et ne jamais se questionner sur ses actes ?.
Ou est l’éthique dans le fait de créer une population pour l’asservir et ne jamais se questionner sur ses actes ?.
Mais
d'autres interrogations se formulent sur l’identité de Deckard,sur la
nature des réplicants. Et on se met à se demander à qui on
s'identifie et à qui on préfère ressembler.
Tout prend un autre sens et les animaux deviennent des totem de ces personnages.
La chouette de compagnie allant de paire avec la réplicante de compagnie. Le serpent cloné n'est-il que le binôme de cet
être qui est présentée comme étant "autant la belle que la bête"? n'est-il pas beaucoup plus? le symbole de quelque chose? tout comme le hurlement à la mort de loup que pousse l'un des protagonistes lorsqu'il combat. Ces animaux qui semblaient anecdotiques, présents pour le décorum comme la colombe, prennent un sens différents au fil se l'histoire. Voir Blade Runner c'est entré dans un univers, un univers fait une myriade de versions dont deux principales. Un univers qui a inspiré de nombreux artistes comme vous pouvez en avoir un aperçu dans cet article qu'a publié fred sur certains fan art.
Pour moi c'est avant tout un film qui m'a fait rêver d’androïdes qui rêvent de moutons électriques et il me tarde de voir celui de 1982 et j'appréhende autant que je suis impatiente de découvrir celui qui arrivera en fin d'année.
Tout prend un autre sens et les animaux deviennent des totem de ces personnages.
La chouette de compagnie allant de paire avec la réplicante de compagnie. Le serpent cloné n'est-il que le binôme de cet
être qui est présentée comme étant "autant la belle que la bête"? n'est-il pas beaucoup plus? le symbole de quelque chose? tout comme le hurlement à la mort de loup que pousse l'un des protagonistes lorsqu'il combat. Ces animaux qui semblaient anecdotiques, présents pour le décorum comme la colombe, prennent un sens différents au fil se l'histoire. Voir Blade Runner c'est entré dans un univers, un univers fait une myriade de versions dont deux principales. Un univers qui a inspiré de nombreux artistes comme vous pouvez en avoir un aperçu dans cet article qu'a publié fred sur certains fan art.
Pour moi c'est avant tout un film qui m'a fait rêver d’androïdes qui rêvent de moutons électriques et il me tarde de voir celui de 1982 et j'appréhende autant que je suis impatiente de découvrir celui qui arrivera en fin d'année.
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