Alors avant d'entamer la critique de Memento, son gentil et doué papa n'est autre que le talentueux Christopher Nolan qui a fait entre autre Insomnia, les deux derniers Batman dont le dernier que j'adore, ainsi que son petit dernier Inception. Avec Memento on s'aperçoit a quel point Nolan ai fasciné par la mémoire.

Léonard Shelby est un policier qui souffre d'une amnésie très rare. Il ne se souvient que de détails de son passé, justes des choses qui se sont passé quinze minute avant, ce qui ne l'aide pas dans sa quête pour retrouver l'assassin de sa femme, il est aidé par son coéquipier Teddy et par la mystérieuse Nathalie dont les motivations sont aussi trouble que peu être son cœur. Leonard organise sa vie de façon a ne rien oublier, post-it, pense bête, tatouage pour qu'il ne perde pas le fil de son enquête.

Jonathan Nolan qui est le frère de Christopher, a écrit la nouvelle qui a inspiré le scénario du film. Un scénario co-écrit avec son frère pour un résultat qui est assez complexe, je l'ai vu deux fois et je n'arrive pas a cerner complètement le film, car on vas de retour en arrière en retour en arrière, en sachant d'avance ce qui sait fait sans savoir pourquoi ? Et l'état de Léonard est aussi handicapant pour nous car on se retrouve a sa place, a nous questionner sur la mémoire, les souvenirs, le fait de les cultiver, de réapprendre a s'en souvenir. Christopher Nolan c'est diriger ses acteurs comme personne en enchaînant les temps fort et des moments particulièrement dérangeant notamment qu'en Nathalie s'en prend a Léonard de façon virulente.

Trois acteurs se partagent le haut de l'affiche sur ce film, l'intrigante Carie-Anne Moss qui est bluffant, elle troque le cuir contre des habits classique et un sadisme a toute épreuve pour éprouver ce pauvre Léonard; Guy Pearce est vraiment un acteur talentueux que je connais peu par contre, mais quel bonheur de le voir jouer, toujours sur la brèche, en perpétuel aboi un rôle fantastique; reste Joe Pantoliano toujours aussi expressif, loquace et bon.