Cloîtré dans une chambre d'hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d'alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l'état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne.

Je ne connais pas tant que sa Francis Ford Coppola, pourtant sa réputation est immense, mais les Parrains ne me disent absolument rien, Dracula pareil, par contre Apocalypse Now me parle bien plus, sauf que j'aurais du prendre la version un peu moins longue, car trois heures c'est rudes, mais le film de F.F.C est assurément un film qui se laisse suivre avec plaisir.

Willard est capitaine dans l'armée américaine, on vient le sortir de sa torpeur, prostré dans une chambre d'hôtel en état second. Une fois qu'il fut aidé a reprendre ces esprits, le général Corman lui confie une mission assez particulière, c'est de s'enfonce profondément en territoire ennemi, jusqu'a la frontière cambodgienne en pleine Guerre du Viet-Nam pour tuer le colonel Kurtz qui selon leur dire aurait tout bonnement péter un câble, il se serait muer en chef de tribu sanguinaire et tyrannique; pour cela il prendra part a un convois qui doit lui faire remonter le fleuve, petit a petit il vas replonger dans l'enfer d'une guerre pas comme les autres, avec un ennemis invisible qui terrorise les jeunes soldats, a chaque progression, l'horreur augmente aussi …

C'est vraiment une sacré claque des le début du film, une introduction magnifié par le titre « The End » des Doors donnant une dimension presque spirituelle, a un voyage au bout de l'enfer ou ce soldat Willard se confronte a des jeunes marines dépassé par les événements, contradictoire dans tout leur actes, n'hésitant pas a mitraillé a tout vas mais émus que Willard acheve une autochtone blessé par balle auparavant, une folie qui a embrasé l'armée américaine, des soldats qui charge sur du Wagner et sa célèbre chevauché des Walkyries, une plongé sans concession sur ce qu'était le Viet-Nam, dans la version Redux on y trouve un long passage avec des Français qui croient encore dans le passé colonialiste de la France, un moment intéressant mais qui plombent le rythme du film; pour le reste c'est un film de pres de trois heures, diablement joué, puis aussi bien réalisé.

Le casting de ce film tourne autour de deux excellents acteurs, l'un qui est morts c'était Marlon Brando, on le voit que très peu et pourtant sa présence nous bouffe des le débuts, je ne sais comment mais l'on sent la présence d'un géant, d'un monsieur au charisme monstre et des qu'il apparaît c'est immense; l'autre est toujours en vie, son fils a du mal a concilier alcool et drogue ce n'est donc Martin Sheen bien plus jeune qui joue le rôle de Willard, désabusé a l'avance par un contexte qu'il connait, il aura un regard bien plus cynique sur ce qu'il voit, ce qu'il fait ne jugeant pas si durement la personne qu'il doit éliminer; on trouve aussi Robert Duvall, Harrison Ford, Dennis Hopper, Scott Glen, Laurence Fishburne ...

Excellent, excellent ....