Synopsis:

Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser.
À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…

Critique:

Enfin, 4 ans déjà que l'attendait cette conclusion, 6 mois voir plus que l'on trépignait devant cette attente interminable pour assister a l'ultime volet de cette trilogie, a baver devant des trailers, a discuter a bâton rompus après chaque bande annonce pour enfin pousse les portes de mon cinéma habituel pour rester assis pendant presque trois heures devant un film qui s'appelle « The Dark Knight Rises », réalisé par Christopher Nolan.

On pourra dire ce que l'on veut, mais le pauvre Bruce Wayne a pris cher, depuis huit ans et sa dernière apparition en tant que Batman, il a tout pris sur le dos, la mort de Harvey « Pile-ou-Face » Dent, la mort des personnes qu'a tué Dent, mais pour une seule chose, permettre au gens de Gotham de s'identifier a un visage. Depuis cela Gordon enchaine les hommages tout en étant toujours commissaire, trainant ce lourd mensonges, les rues sont vidé de toute la pègre, tandis que Bruce Wayne vit reclus dans une aile de son manoir, usé, fatigué, démoralisé, a deux doigt d'être grabataire dut a son usure physique, a cesser sans relâche de ce chercher, de trouver un sens a sa vie, mais cette retraite vas être perturbé par l'arrivée d'une voleuse de renom. Attiré par le charme de cette jeune femme, il vas sortir de son cloitre et enquête, il vas mettre un jour une menace qu'il pèse sur lui; tandis que Gordon vas tomber sur Bane, qui a colonisé les égouts; une menace grandissante s'immisce de plus en plus, une menace prête a affaiblir le Batman, mais surtout prêt a détruire Bruce Wayne; tout le monde vas s'impliquer, tout le monde trouvera un espoir en Batman, pour sauver Gotham City de la destruction.

C'est dur, dur, dur de résumé sans spoilé, pour évité de gâcher le film au gens; bref je n'en reviens toujours pas, car Christopher Nolan a su m'emmener la ou je ne m'y attendais pas, au lieu d'essayer de surpasser son deuxième opus, il fini son histoire sur « Batman » entamé dans le premier opus, apportant le dernier chapitre sur un livre ouvert depuis 2005, le scénario vas au bout de lui même, au bout de sa logique pour que Batman devienne le symbole qu'il a toujours voulu être, celui qui aide mais qui avant tout inspire les gens qui le cotoie, non sans mal mais avec tant de panache, pour un héros qui plonge dans les abysses pour mieux se relever. La noirceur, la souffrance, le mal sont au centre de toute les attentions, Bane condensé de noirceur et de souffrance, Gotham City qui se laisse aller ouvertement a la décadence, la population pillant et destituant les plus riches de tout ce qu'il possède pour devenir normaux, un Bruce Wayne jusqu'au boutiste, devenant de plus en plus dépressif, on peut ajouter aussi cet impression de réalité, le crash boursier, la luttes des classes qui lui donne un petit coté actuel.

Si l'ensemble de l'intrigue se fait et se défait de la plus belle des manières, il n'empêche pas les ellipses temporelles un peu trop grosses, on sens les coupures au montage qui laisse entrevoir une version encore plus forte, un scénario hélas qui ce fait moins précis, sauf que pour moi l'on est totalement emporté par l'ensemble du film de Christopher Nolan, une réalisation dynamique, un bon sens du rythme, même dans la première partie assez bavarde nécessaire pour avoir un développement des personnages vraiment réussis, Bane un monstre de détermination, Blake l'inspecteur qui s'ignore, Selina Kyle absolument envoutant, cet ensemble donneras toute sa mesure dans le deuxième acte, avec des scènes d'actions nombreuses, varié, qui nous permet de voir a l'œuvre le Batman, ces accessoires, ou encore Bane, leur premier combat est d'ailleurs titanesque, une émotion de plus en plus présente, le Batman prenant conscience de sa destiné, j'en ai tout simplement fini en larme, une partition musicale efficace comme toujours d'Hans Zimmer mais qui est ici parfois un peu trop forte, voir peu originale a certain moment; dernier petit bémol me concernant, c'est le twist final que je n'ai pas vu arriver est que je trouve dépareille par rapport au grands méchants, mais ce n'est que mon ressenties.

Le casting du film est sympathique on retrouve toute la troupe aux grands complets, puis bien sur les petits nouveaux, je passe vite sur le quatuor magique, Christian Bale encore meilleur qu'a l'accoutumé, Morgan Freeman doux, dingue et dur, Michael Caine très émouvant et un Gary Oldman impliqué; Anne Hathaway était pour moi la grande énigme, je ne la voyais tout simplement pas en Catwoman, mais au final elle épouse a merveille son personnage, charmeuse mais pas trop, ainsi qu'a la fois espiègle et assez forte pour latter quelque tronche; Tom Hardy n'en finit donc pas de maltraiter son petit corps a coups de je perds pour regagner, un personnage intelligent, charismatique, un vrai Leader, qui est aussi violent, brute, déterminer, qui fait face au moindre problème, un monstre de physique déroutant qui vient botter le cul de la chauve souris; Joseph Gordon-Levitt est vraiment doué dans le rôle du jeune flic Blake, a l'air jeune et doux qui se révele au fur et a mesure du récit, passant a l'age adulte sous l'impulsion de Batman, puis quel bel épilogue il a; notre petit française a nous Marion Cotillard qui joue Miranda Tate, belle, fatale et manipulatrice, une bonne interpretation si ce n'est son moment a la fin du film, qui n'est pas du tout mais alors du tout naturel, on noteras aussi l'apparition de Liam Neeson et de Cilian Murphy ...