Le 16 Avril 1992 marque un tournant dans la carrière de John Woo. Ce jour la sortait « A Toute Epreuve » qui était son dernier film avant son époque Américaine ou son talent allez s'exporter. A plus ou moins bon escient dans des productions de qualités diverses, qui verront John Woo s'autoparodier dans des films comme Mission Impossible 2. Et pourtant l'auteur est toujours la, brillant, incisif et signe avec « A Toute Épreuve » un adieu a Hong-Kong dans les règles de l'art, intense et époustouflant.
En 1997, la rétrocession par les britanniques de Hong-Kong vas bientôt avoir lieux. Mais la ville n'est pas en bonne état, Hong-Kong est rongé par la criminalité, la drogue et le trafic d'armes qui gangrène cette belle cité. Tequila inspecteur de police chevronné utilise la manière forte pour réguler ce trafic, mais lors d'une opération, son coéquipier meurt. Malgré cette perte, il ne dévie pas de son but, coincer Anthony Wong. Alors qu'il apprends que Wong tente de prendre le dessus sur autre trafiquants, il tombe sur Alan, tueur a la solde de Wong qui a l'occasion de le descendre, mais qui ne le fait pas. Tequila n'est pas naïf et trouve en Alan un allié solide avec qui il vas pouvoir mettre un terme a tout sa.
Ce n'est pas le scénario le plus travaillé de John Woo et cela pour bien des choses. Tout d'abord le scénario a été modifié dans les grandes largeurs une semaine avant le début du tournage. Le méchant aurait du être interprété par Tony Leung Chiu Wai et il devait empoisonner des boites de lait en poudre pour que l'on cède a ses revendications. Mais de son coté Chow Yun-fat pensait que ce rôle nuirez a la carrière de Tony Leung Chiu Wai. Quand a John Woo il trouver cela excessif, gêné par la violence tu tueur vis a vis des nourrissons (De plus inspirait d'une histoire vrai). Alors que John Woo demande a son pote Barry Wong Ping Yiu de retravailler l'histoire, celui ci hélas décède quelques jours plus tard et John Woo se résigna a lui même le réécrire, le hic, le script n'était pas complet alors que le tournage avait déjà commencé …
L'histoire prend alors une tournure plus classique, le héros, le méchant et l'infiltré, avec toutefois une forte portée politique mais cela s’arrête la car au final le film sera tourné sans script. Avec comme principe, que chaque nouvelle scène soit plus impressionnante que la précédent et on peut dire que cela fonctionne. De la dynamite a profusion, des armes importés, 230 morts, un budget dépassé, une séquence de fin qui nécessita 35 jours de tournage et une présence 24/24 sur le plateau pour cette dernière séquence. John Woo maîtrise sont art jusqu'au bout des doigts, chaque fusillade étant supérieure a l'autre, divinement rythmé, donc l'espace de chaque pièce est optimisé pour que tout les échanges soit aussi pratique que prenant pour nous qui regardons. John Woo réalise une orgie d'action, frénétique, sanglante, inventive ou l'incongruité de certaines scènes assez drôle, contraste avec la violence ambiante.
Tandis que les personnages véhiculent les thèmes de respect, d'amitié, de loyauté et de sacrifice de soi qui sont si chère a John Woo. Comment ne pas ce sentir concerné devant Chow Yun-fat dévasté par la mort de son ami, ou Tony Leung Chiu Wai qui s’arrête de tirer sur Philip Kwok car des innocents se trouves au milieu, montrant que dans leur univers rien n'est figé. Chow Yun-fat qui en est a sa cinquième collaboration avec Woo, montre a quel point il est a l'aise avec 2 armes a la main, tout en gardant son élégance naturelle ; celui que je n'avais pas reconnu c'est Tony Leung Chia Wai dans un rôle qui lui vas comme un gant, naviguant allègrement entre mensonge et trahison ; mais le plus tordu reste Anthony Wong, un méchant a la limite de la caricature, calculateur, mesquin et sadique a l'opposé de son homme de main Philip Kwok qui a malgré tout une éthique, un acteur physiquement impressionnant. Et le reste du casting est composés Philip Chan Yan Kin, Teresa Mo Sun Kwan, Kwan Hoi San, Stephen Tung Wei et John Woo dans le rôle du gérant du bar.
En 1997, la rétrocession par les britanniques de Hong-Kong vas bientôt avoir lieux. Mais la ville n'est pas en bonne état, Hong-Kong est rongé par la criminalité, la drogue et le trafic d'armes qui gangrène cette belle cité. Tequila inspecteur de police chevronné utilise la manière forte pour réguler ce trafic, mais lors d'une opération, son coéquipier meurt. Malgré cette perte, il ne dévie pas de son but, coincer Anthony Wong. Alors qu'il apprends que Wong tente de prendre le dessus sur autre trafiquants, il tombe sur Alan, tueur a la solde de Wong qui a l'occasion de le descendre, mais qui ne le fait pas. Tequila n'est pas naïf et trouve en Alan un allié solide avec qui il vas pouvoir mettre un terme a tout sa.
Ce n'est pas le scénario le plus travaillé de John Woo et cela pour bien des choses. Tout d'abord le scénario a été modifié dans les grandes largeurs une semaine avant le début du tournage. Le méchant aurait du être interprété par Tony Leung Chiu Wai et il devait empoisonner des boites de lait en poudre pour que l'on cède a ses revendications. Mais de son coté Chow Yun-fat pensait que ce rôle nuirez a la carrière de Tony Leung Chiu Wai. Quand a John Woo il trouver cela excessif, gêné par la violence tu tueur vis a vis des nourrissons (De plus inspirait d'une histoire vrai). Alors que John Woo demande a son pote Barry Wong Ping Yiu de retravailler l'histoire, celui ci hélas décède quelques jours plus tard et John Woo se résigna a lui même le réécrire, le hic, le script n'était pas complet alors que le tournage avait déjà commencé …
L'histoire prend alors une tournure plus classique, le héros, le méchant et l'infiltré, avec toutefois une forte portée politique mais cela s’arrête la car au final le film sera tourné sans script. Avec comme principe, que chaque nouvelle scène soit plus impressionnante que la précédent et on peut dire que cela fonctionne. De la dynamite a profusion, des armes importés, 230 morts, un budget dépassé, une séquence de fin qui nécessita 35 jours de tournage et une présence 24/24 sur le plateau pour cette dernière séquence. John Woo maîtrise sont art jusqu'au bout des doigts, chaque fusillade étant supérieure a l'autre, divinement rythmé, donc l'espace de chaque pièce est optimisé pour que tout les échanges soit aussi pratique que prenant pour nous qui regardons. John Woo réalise une orgie d'action, frénétique, sanglante, inventive ou l'incongruité de certaines scènes assez drôle, contraste avec la violence ambiante.
Tandis que les personnages véhiculent les thèmes de respect, d'amitié, de loyauté et de sacrifice de soi qui sont si chère a John Woo. Comment ne pas ce sentir concerné devant Chow Yun-fat dévasté par la mort de son ami, ou Tony Leung Chiu Wai qui s’arrête de tirer sur Philip Kwok car des innocents se trouves au milieu, montrant que dans leur univers rien n'est figé. Chow Yun-fat qui en est a sa cinquième collaboration avec Woo, montre a quel point il est a l'aise avec 2 armes a la main, tout en gardant son élégance naturelle ; celui que je n'avais pas reconnu c'est Tony Leung Chia Wai dans un rôle qui lui vas comme un gant, naviguant allègrement entre mensonge et trahison ; mais le plus tordu reste Anthony Wong, un méchant a la limite de la caricature, calculateur, mesquin et sadique a l'opposé de son homme de main Philip Kwok qui a malgré tout une éthique, un acteur physiquement impressionnant. Et le reste du casting est composés Philip Chan Yan Kin, Teresa Mo Sun Kwan, Kwan Hoi San, Stephen Tung Wei et John Woo dans le rôle du gérant du bar.
C'est avec ce film que John Woo fit ses adieux a Hong-Kong, avec pertes et fracas dans ce qui resteras comme un modèle du genre en matière de gunfight.
A TOUTE EPREUVE
Réalisé par John Woo
Sortie en salle le 16 Juin 1993 (France)
Synopsis :
Hong-Kong en 1997. Quelques jours avant la rétrocession, un climat apocalyptique s'installe sur la ville. Tandis que des guerres entre gangs font rages, Tequila, un flic tête-brûlée, jure de venger son meilleur ami tué lors d'une fusillade dans un salon de thé. Son chemin croise bientôt celui d'un mystérieux tueur à gages nommé Tony. Une étrange relation de rivalité et de complicité s'installe entre les deux hommes jusqu'à ce que Tequila découvre le secret de Tony...
4 commentaires
Mon préféré de John Woo. Les ralentis sont superbes et puis il faut bien avouer que le final dans l'hôpital est un véritable festival de mise en scène.
RépondreSupprimerJe ^partage ton avis, c'est un des modèles dans son genre
SupprimerEt ça m'énerve de l'avoir découvert qu'il n'y a quelques années. J'ai attendu Les trois royaumes pour vraiment comprendre le potentiel de Woo derrière une caméra. Parce que comme je le disais sur ta critique de The Killer, je n'avais vu que ces deux merdes de MI2 et Paycheck. Comment veux-tu apprécier un cinéaste aussi particulier avec ses deux plus mauvais films?
SupprimerMieux vaut tard que jamais :p
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