The Killer
Quand « The Killer » finit on reste abasourdi, hébété devant la puissance d'un film qui vous prends au tripes. Alors que je m'en remettais, je ne pouvais m’empêcher de mettre quelques calottes dans la figure pour ne pas l'avoir vus plus tôt. Une sensation qu'on dut ressentir les spectateurs en 1995 alors que le film était déjà sortie depuis près de 6 ans en Chine et qu'ils avaient pus assister a cette immense réussite réalisé par John Woo, dont la vedette n'est autre que Chow Yun-fat.
L'une des influences directes de John Woo dans l'écriture de son scénario, ce fut le travail de Jean-Pierre Melville avec son film le Samourai (Je ne l'ai pas vu), le sujet ainsi que le nom du héros qui y fait directement référence. La grosse différence au final c'est la vision qu'apporte John Woo a son film ainsi que la continuité d'un genre le HeroicBloodshed. Jeff n'est pas qu'un simple tueur a gage lambda, c'est avant tout un homme avec un énorme sens moral, lors de l'un de ses contrats il blesse une jeune chanteuse, hanté par sa bévue il prend soin d'elle, tout en évitant de lui parler de son réel travail. Alors qu'il vient de tuer sa nouvelle cible, Jeff doit se défendre quand il est victime d'un guet-apens, protégeant une fillette qui était pris entre deux feu, au péril de sa vie il emmène a l’hôpital. Cette dernière fusillade le mets dos au mur, car la police le suit, le commanditaire de tous ses meurtres veut le tuer et Jennie a qui il a promis de la soigner …
Ceux qui m'a bluffer dans ce film, c'est qu'on ne voit pas la fin arrivée et la je dis merci John Woo !!! Merci d'avoir pondu un scénario bien construit, des le début du film on apprend a connaître les différents personnages, a connaître leurs profils et motivations, toutefois le film garde de nombreuses surprises, on apprends peu a peu les réels sentiments de chaque personnages ainsi qu'un bon lots de rebondissements pour un final au combien tragique. L'histoire sous son air un brin simpliste est vraiment bonne, avec des personnages travaillés et dire que le film s'inspire du « Samourai » de Melville n'est pas usurpé tant Jeff notre héros représente cette image guerrière mais tout aussi morale que l'on découvre, car Jeff a des principes, un grand sens moral, une amitié indéfectible et malgré tout un profond respect pour la vie.
Les deux personnages principaux Li et Jeff partage cela et Woo mets en avant les valeurs de respect, de loyauté, de fraternité et d'honneur, ce qui donne par instant une certaine tristesse, voir de la mélancolie mais attention le film possède sont lot de gunfight impressionnantes, souvent brutales et sanglantes mais toujours bien filmés, qui livrent un nombre de morts assez conséquents (Censuré dans bons nombres de pays a l'époque de sa sortie) avec comme point culminant la scène de l’Église, furieuse, intense et dramatique.
Acteur fétiche de John Woo, l'excellent Chow Yun-fat se livre dans ce film pour mieux nous impressionner car croyais moi, on s'y attache a son personnage, d'apparence assez froide au départ mais qui se montre attentionné, gentil et doux pour sa copine, une ambivalence assez déconcertant qu'il nourrit a merveille; son double légal si on peut dire sa ainsi est joué par Danny Lee, tête sympathique, visage rond, qui soupçonnerait que c'est un policier acharné, instinctif et droit dans ses bottes ?!? Personne sauf le criminel qu'il traque ; chacun des deux acteurs cités ont aussi leurs amitiés envers leurs meilleurs potes, Chu Kong pour Chow Yun-fat et Kenneth Tsang pour Danny Lee, tout deux jouent avec la même intensité cet attachement viscéral qu'ils ont pour leurs potes, seul diffères leurs métiers ; on trouve aussi Shing Fui-On en grand méchant et la touchante Sally Yeh qui joue Jennie.
L'une des influences directes de John Woo dans l'écriture de son scénario, ce fut le travail de Jean-Pierre Melville avec son film le Samourai (Je ne l'ai pas vu), le sujet ainsi que le nom du héros qui y fait directement référence. La grosse différence au final c'est la vision qu'apporte John Woo a son film ainsi que la continuité d'un genre le HeroicBloodshed. Jeff n'est pas qu'un simple tueur a gage lambda, c'est avant tout un homme avec un énorme sens moral, lors de l'un de ses contrats il blesse une jeune chanteuse, hanté par sa bévue il prend soin d'elle, tout en évitant de lui parler de son réel travail. Alors qu'il vient de tuer sa nouvelle cible, Jeff doit se défendre quand il est victime d'un guet-apens, protégeant une fillette qui était pris entre deux feu, au péril de sa vie il emmène a l’hôpital. Cette dernière fusillade le mets dos au mur, car la police le suit, le commanditaire de tous ses meurtres veut le tuer et Jennie a qui il a promis de la soigner …
Ceux qui m'a bluffer dans ce film, c'est qu'on ne voit pas la fin arrivée et la je dis merci John Woo !!! Merci d'avoir pondu un scénario bien construit, des le début du film on apprend a connaître les différents personnages, a connaître leurs profils et motivations, toutefois le film garde de nombreuses surprises, on apprends peu a peu les réels sentiments de chaque personnages ainsi qu'un bon lots de rebondissements pour un final au combien tragique. L'histoire sous son air un brin simpliste est vraiment bonne, avec des personnages travaillés et dire que le film s'inspire du « Samourai » de Melville n'est pas usurpé tant Jeff notre héros représente cette image guerrière mais tout aussi morale que l'on découvre, car Jeff a des principes, un grand sens moral, une amitié indéfectible et malgré tout un profond respect pour la vie.
Les deux personnages principaux Li et Jeff partage cela et Woo mets en avant les valeurs de respect, de loyauté, de fraternité et d'honneur, ce qui donne par instant une certaine tristesse, voir de la mélancolie mais attention le film possède sont lot de gunfight impressionnantes, souvent brutales et sanglantes mais toujours bien filmés, qui livrent un nombre de morts assez conséquents (Censuré dans bons nombres de pays a l'époque de sa sortie) avec comme point culminant la scène de l’Église, furieuse, intense et dramatique.
Acteur fétiche de John Woo, l'excellent Chow Yun-fat se livre dans ce film pour mieux nous impressionner car croyais moi, on s'y attache a son personnage, d'apparence assez froide au départ mais qui se montre attentionné, gentil et doux pour sa copine, une ambivalence assez déconcertant qu'il nourrit a merveille; son double légal si on peut dire sa ainsi est joué par Danny Lee, tête sympathique, visage rond, qui soupçonnerait que c'est un policier acharné, instinctif et droit dans ses bottes ?!? Personne sauf le criminel qu'il traque ; chacun des deux acteurs cités ont aussi leurs amitiés envers leurs meilleurs potes, Chu Kong pour Chow Yun-fat et Kenneth Tsang pour Danny Lee, tout deux jouent avec la même intensité cet attachement viscéral qu'ils ont pour leurs potes, seul diffères leurs métiers ; on trouve aussi Shing Fui-On en grand méchant et la touchante Sally Yeh qui joue Jennie.
Le résultat d'un virtuose, tout simplement ....
THE KILLER
Réalisé par John Woo
Sortie en salle le 6 Juillet 1989 (Hong-Kong) 3 Mai 1995 (France)
Synopsis :
Jeff est un tueur à gages. Lors d'une commande, il rend accidentellement aveugle une chanteuse de bar, Jennie. Hanté par le remords, il décide d'aider Jennie... et tombe progressivement amoureux d'elle. Alors qu'il décide d'accepter une dernière commande, dont l'argent doit servir à opérer Jennie, il se fait repérer par l'inspecteur Li. Les commanditaires de Jeff décident alors de se retourner contre lui et tentent de l'assassiner. Coincé entre l'inspecteur Li, flic acharné prêt à tout pour l'arrêter, et son ancien boss, Jeff n'a pas d'autre choix que de reprendre les armes. Alors que les amitiés sont trahies, aucun personnage n'apparaît ni tout blanc ni tout noir.
10 commentaires
Je préfère A toute épreuve, mais un film qui claque avec un Chow Yun Fat inspiré et survitaminé.
RépondreSupprimerJe trouve quand même The Killer beaucoup plus puissant émotionnellement
RépondreSupprimerPeut être mais niveau fandardise, A toute épreuve est un véritable festival. C'est par ce film que j'ai eu envie de voir d'autres films de John Woo. Parce qu'avant cela se résumer à Mission impossible 2, Paycheck et Les trois royaumes (très bon mais vu la version internationale).
SupprimerOui je suis d'accord avec toi, mais je savais avant ça que John Woo n'était pas que le réalisateur que l'on voyait au U.S.A
SupprimerMais moi aussi mais encore faut-il les trouver.
SupprimerC'est pas faux
SupprimerThe killer est un chef d'oeuvre et il rend un vibrant hommage à Jean Pierre Melville.
RépondreSupprimerPour ma part le chef d'oeuvre absolu de John WOO reste pour ma part Une balle dans la tête qui est son oeuvre la plus personnel et la plus abouti (d'ailleurs il rend hommage au syndicat du crime en reprenant l'histoire que raconte Jeff en buvant de l'alcool à la place de son pote)et je ne parle même pas des trois royaumes car pour l'avoir vu dans son intégralité tous les Troie et Alexandre de tout bord peuvent aller se rhabiller car ils sont loin mais alors très loin de valoir un film comme celui des trois royaumes.
Je suis d'accord avec toi, il y a dans ce film, une intensité, une émotion que l'on ne soupçonne pas et qui atteint son paroxysme a la fin. Pour l'hommage a Melville je ne peux pas trop en parler car je ne l'ai pas vu, mais je fais confiance a ce qui l'on visionné. Concernant une balle dans la tete, je dois le voir sous peu et j'en parlerai ici. En tout cas cela ne m'étonne pas quand tu parles de la qualité des Trois Royaumes, il semble assez majestueux, dommage de n'avoir droit qu'a un montage de 2h
SupprimerPour les Trois royaumes HK vidéo a sorti un coffret avec l'intégral que ce soit en DVD et en blu ray (pour ma part j'ai la blu ray)et ce film est une tuerie. Pour une balle dans la tête, je pense et ça c'est mon avis que c'est le plus beau John woo à ce jour. Mais c'est vrai que faire un palmarès de ces film est particulièrement compliquer (je ne parle pas évidemment de son incartade américaine)
RépondreSupprimerPas facile en effet de les classer, de plus son aventure américaine est loin d'etre impérissable
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