Trainspotting

by - octobre 20, 2012






TRAINSPOTTING
Réalisé par Danny Boyle
Sortie en salle le 19 Juin 1996

Synopsis:

Les aventures tragi-comiques de Mark Renton, junkie d'Edimbourg, qui va tenter de se séparer de sa bande de copains, losers, menteurs, psychopathes et voleurs.





Critique:

C'est d'une façon certaine l'inverse de « Requiem for a Dream » auquel on me l'a toujours comparais, le deuxième film de Danny Boyle était depuis longtemps sur mes tablettes, mais après le malaise que m'avait provoqué le film d'Aronofsky, je retardais l'échéance, mais cet été on a bouffé du Danny Boyle sauce Olympique, ce qui me l'a remis en plein dans la tronche est cet ainsi que je l'ai acheté, on peut dire une chose qu'on surpasse la Plage avec ce film « Trainspotting » et de Mr Boyle c'est ce que j'ai vu de meilleurs.

Derrière ce concentré survitaminé, bourré d'héroïne et de drogue en tout genre, on aperçoit au loin l'écrivain Irvine Welsh, écossais d'origine, né a Edimburg qui est l'auteur du roman « Transpotting », a la fois un concentré de coutumes écossaises et critique d'un monde consumériste qui vit son roman adapté par John Hodge. Si l'on retrouve cet aspect nerveux et certainement rapide du roman, on suit en fil rouge le personnage de Mark Renton, junkie de bas étage qui sniffe tout ce qu'il lui passe sous le nez en compagnie de sa joyeuse bande de pote complètement fracassé. Fuyant tout responsabilité et l'envie d'être un mouton, Mark décidera de basculer du coté clair de la poudre et de ne prendre que celle qu'on appelle sucre pour décrocher de tout ces saloperies, sauf qu'il lui faudra beaucoup de tentative avant d'en réchapper …

Danny Boyle n'a pas la même vision de l'addiction a la drogue que ce cher Darren Aronofsky et je pense que l'on peut dire merci au scénario, a John Hodge et Irvine Welsh, donnant une vision plus positive, car le film montre que l'on peu s'en sortir, pas facilement, il y aura des ratés, mais la drogue n'est pas finalement qu'un voyage sans retour; au travers de ces personnage Danny Boyle leur fait prendre conscience de leur tort, de leur travers que malgré tout il y a toujours une autre possibilité, mais que cela a un prix, faire d'énorme sacrifice que tous ne sont pas capable de faire. C'est aussi un film avec énormément d'humour, le groupe d'ami tournant leur situation au ridicule, se trouve embarqué dans de salle combine, dans des bagarres provoqué par leur potes Begbie, dans des liaisons fatales dont avec une lycéenne, a prendre des shoot comme l'on commande un plat; tout cela épaulé par une bande originale qui tabasse Iggy Pop, Lou Reed, Blur, Underworld et bien d'autre, des dialogues assez fin, pour contrebalancer l'ambiance dure et poisseuse qui peut s'installer, car pour voir la lumière il faut en chier, tandis que la fin, surprenante verra notre principal personnage s'émancipé pour de bon

Renton est le personnage central de ce film, très vite cet Ewan McGregor qui fut engagé pour le rôle, un investissement sans faille pour rentré dans la peau de Renton, délesté de quinze kilos, il incarne un junkie plus vrai que nature; Sick Boy est interprété par Jonny Lee Miller, un cinéphile sous drogue assez drôle sur le papier, qui sort toujours des anecdotes sur un film , Spud joué par Ewen Bremner c'est un peu le gros débile de la bande, un rôle qui semble maîtrisé en tout cas, l'autre personnage qui m'a scotché c'est Begbie joué par Robert Carlyle, dégaine de gringalet mais la gueule de pilier de rugby, une composition assez délirante qui est détonnant; Tommy incarné par Kevin McKidd c'est le mec sympa et bio; puis la nana déluré du groupe Diane par Kelly Macdonald.

Les jeunes écouter c'est votre oncle Frederic Tarantino qui vous parle "Ne touchez pas a la drogue, regarder plutôt cette tuerie qu'est le film de Danny Boyle"

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14 commentaires

  1. J'ai un peu honte de ne toujours pas l'avoir vu.

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    1. Bah si j'ai l'impression de passer vraiment à côté de quelque chose. Surtout qu'hier j'étais à la Fnac de Paris (voyage scolaire d'une journée, tu as d'ailleurs le bonjour d'Amanda Sthers!lol). Bon j'ai quand même trouver deux Kubrick (Folamour et Les sentiers de la gloire, deux que je n'ai pas dans mon coffret Kubrick), A la poursuite d'Octobre Rouge (enfin je vais pouvoir le voir!), Empire du soleil (vu tout à l'heure, magnifique Spielby), Control (biopic sur le leader de Joy Division) et Hurlements.

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    2. Tu as trouver de quoi t'occuper, c'est déja pas mal non ?

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    3. Exact! En sachant que je compte m'acheter The Raid et ET en BR. Le premier parce que j'ai franchement pris mon pied, puis pour le montrer à mon père. Le second parce que en HD c'est mieux que sur une VHS enregistrée!lol

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    4. The Raid je verais bien quand il baisseras, je n'en fait pas une priorité, par contre E.T cela doit changer de le voir en BR

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    5. Paraitrait que c'est assez exceptionnel et puis tant qu'on ne voit pas la version 2002 tant mieux. Quand je revois certaines captures invraissemblables j'en ai la nausée. Pour The Raid encore une fois c'est vivement conseillé et vachement mieux qu'un Expendables 2. Là au moins, il se passe quelque chose durant tout le film.

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    6. C'est surtout ma compagne que cela interreserais, apres je ne reviendrais pas sur Expendables 2, qui m'a comblé dans tout les sens du terme, mais pour the Raid je le regarderais et je te dirais ce que j'en pense

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  2. Un véritable chef d'oeuvre qui est un des rares films a aussi mixé comédie et tragédie. Une bombe à la BO cultissime. Top 20 des 20 dernières années.. 4/4

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    1. Entièrement d'accord, une vrai pépite, puis comme tu dis c'est rare un film qui mixe aussi bien les genres

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  3. Un grand, très grand film de Danny Boyle...et une grande claque (que je classe aux côtés de "Fight Club" dans mon panthéon personnel).
    Merci d'en avoir parlé !

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    1. Pour ma part c'est le meilleur du Danny Boyle en tout cas, quand a Fight Club, il faudrait que je le revisionne pour en parler a nouveau

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  4. Un film coup de poing, c'est sûr, notamment dans la scène qui retranscrit le bad trip et qui est vraiment bien foutue. Moi qui ai connu la même chose quand j'ai arrêté de manger du chocolat blanc, je sais ce que c'est ^^.
    Les films de Danny Boyle m'agacent parfois un peu par leur côté "clipesque", mais il n'en demeure pas moins que c'est un réalisateur talentueux. N'oublions pas cependant que son plus grand chef d’œuvre reste la séquence d'ouverture des JO de Londres 2012 ;) (plus d’1 milliard de spectateurs, faut le faire !)

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    1. Haa le manque de chocolat, c'est toujours dur. Un film vraiment bien fait et pour moi l'un de c'est plus réussis, dans un style moins tapageur mais efficace et maitrisé

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