Comme beaucoup de ceux qui choisissent de vivre au fin fond de l’Alaska, John Ottway a quelque chose à fuir. De sa vie d’avant, il garde le souvenir d’une femme, une photo qu’il tient toujours contre lui, et beaucoup de regrets. Désormais, il travaille pour une compagnie pétrolière et protège les employés des forages contre les attaques des animaux sauvage. Lorsque le vol vers Anchorage qu’il prend avec ses collègues s’écrase dans l’immensité du Grand Nord, les rares survivants savent qu’ils n’ont que peu de chances de s’en sortir. Personne ne les trouvera et les loups les ont déjà repérés. Ottway est convaincu que le salut est dans le mouvement et que la forêt offrira un meilleur abri. Mais tous ses compagnons d’infortune ne sont pas de son avis et aux dangers que la nature impose, s’ajoutent les tensions et les erreurs des hommes. Eliminés par leurs blessures, le froid, les prédateurs ou leurs propres limites, les survivants vont mourir un à un. Ottway va tout faire pour survivre avec les derniers, mais quelle raison aurait-il de s’en sortir ?

Critique:

Joe Carnahan est un réalisateur que j'apprécie, je n'ai personnellement pas vu « Narc », mais j'ai pus voir « Mise A Prix », un film hautement régressif, puis l'adaptation réussis (pour moi) de « l'Agence tout Risques » dans une démesure garanties, deux films qui m'ont poussé tout naturellement vers son nouveau film « LeTerritoire des Loups », un film plus grave, plus noir que ne laisse pas envisager le titre du film, avec un putain de barbare irlandais le bien nommé Liam Neeson. John Ottway est en apparence un mec comme les autres, il bosse en Alaska pour gagner sa vie, mais honnêtement qui peut croire qu'il est voulus sa ? John garde un souvenir indélébile de sa femme, son amour qu'il a perdu, hantait par cela, détruit par le chagrin, les regrets il tue le temps en Alaska en protégeant les ouvriers des Loups qui rodent; lors d'un transferts qui doit amener des ouvriers vers un chantier, leur avion a quelque petit soucis et se crash au fin fond de l'Alaska, cet une hécatombe, seul John est quelque ouvrier survive. Le constat est amer, la ou ils se trouvent personne ne les retrouvera, par contre les Loups qui rodent n'ont pas besoin d'un GPS, c'est le début d'une lutte ouverte pour la survie, fort de son experience John faira tout pour les sauver.

Je voulais croire que « Le Territoire des Loups » allait être un survival méchamment burné et sérieux, mais Joe Carnahan ce fait un plaisir de me contredire, après deux films tels que « Mise a Prix », « L'Agence Tout Risque » qui sont d'une légèreté sans faille, il dote son film d'un scénario en apparence simpliste mais au combien profond et intéressant qui se scinde en deux partie, avant le crash et après le crash. On assiste a la dure vive de John qui de sont plein grès vient travailler en Alaska; la question est pourquoi ??? Car il a quelque chose qu'il veut oublier, car il ne se sent plus vivant, depuis la mort de sa femme, un homme détruit par le chagrin qui cherche a en finir, un premier acte fort en mélancolie, chagrin, sur le sort d'un homme endeuillé qui abat des petits loups pour se consoler; c'est dans le deuxième acte que le scénario prend toute son ampleur, dans un survival haletant, sans concession ou c'est Loups les mettront a l'épreuve, sur cet aspect fantastique amené par des loups bien trop intelligent et subtil pour être crédible; il bouscule nos préjugé, notre vision pour faire face a la lutte d'un homme John, qui vas devoir choisir entre ce laissé mourir ou vouloir vivre et c'est bien sans problème pour ainsi pouvoir passer a autre chose, ce que la fin du film peut laisser entrevoir ??? . Joe Carnahan livre alors un film anti-spectaculaire, avec une réalisation tout ce qu'il y a de plus juste , qui évite les effets superflue, se concentrant sur l'atmosphère crée, de la mélancolie, de la tristesse, de la tension, de terreur; les moments d'actions sont d'une précision affolantes, c'est propres, rapide et efficaces; on peut rajouter a sa, la beauté des paysages de l'Alaska, la composition plus que réussi de Marc Streitenfeld qui amplifie l'impression de terreur et de malaise ambiant. Un casting vraiment réussis qui tourne autour d'un acteur que j'adore, Liam Neeson trouve ici a mon sens l'un de ses meilleurs rôles, une composition déroutante a la fois physique et morale, pour camper un personnage marqué par la vie, une excellente prestation; je serais déguelasse si j'oubliais les seconds roles tout aussi bon et important dans le récit, on trouve aussi de bons seconds roles Dallas Roberts, Frank Grillo, Dermot Mulroney, Nonso Anozie, Joe Anderson, Ben Bray, James Badge Dale, tous dans des styles différents, qui se retrouve dans l'adversité,