1990 - 19991993Al LeongBrandon LeeCritiqueDwight H. LittleKate HodgeNick MancusoPowers BoothRaymond J. BarryTzi Ma
Rapid Fire
Après
avoir revu « The Crow » de Alex Proyas, j'ai réalisé
que l'on parlait en général de ce film que pour deux choses !
La mort tragique et accidentelle de Brandon Lee, ainsi que de la
« malediction » qui plane autour des nombreuses
tentatives de remake, au détriment du film et de ses nombreuses
qualités. Et c'est vraiment dommage de réduire "Brandon Lee"
à cela, car il n'était pas que la victime d'un terrible accident,
il était bien plus que ça. Il n'était pas que le fils du grand
Bruce Lee, il était comme son père un athlète accompli maîtrisant un grand nombres d'arts martiaux, ainsi que probablement un vrai
amoureux du cinéma et cela malgré sa courte carrière.
Figurant
lors de son premier film, il joue par la suite dans un téléfilm et
une série avant de décrocher son premier rôle dans "Legitime
Vengeance" en 1986, avant d'arriver sur le marché américain
avec "Laser Mission" en 1989. Puis il enchaîne avec un film
de Mark L. Lester (Commando) intitulé "Dans les griffes du
Dragon Rouge" et enfin "Rapid Fire" !
« Jake
Lo, un séduisant étudiant féru en arts martiaux, va être le
témoin de l'assassinat d'un trafiquant de drogue asiatique par le
mafiosi Serrano, gros bonnet du trafic d’héroïne à Los Angeles.
Jake va bientôt être traqué par le FBI et les hommes de main de
Serrano. »
"Rapid
Fire" est un film que je connaissais depuis un certain temps,
mais je ne sais pas pourquoi je ne l'avais jamais regardé, alors que
c'est totalement le genre de film que j'adore ! Et ce fut le cas !
J'ai passé un excellent moment devant ce film de Dwight H. Little.
Bon autant être honnête, "Rapid Fire" est un pur produit
des années 90 ! Un film à l'ancienne, avec une intrigue simple, de
la bagarre, un gentil très gentil, des méchants très méchants et
avec la petite touche de racisme et de sexisme, symptomatique d'une
époque qui n'en avait que faire de ce genre de questions (
Malheureusement).
Sans faire la fine bouche, c'est pour ça que « Rapid Fire » se regarde, pour de la bagarre ! Et à ce jeu là, le film de Dwight H. Little est extrêmement généreux. Des que la première fusillade éclate, que Jake Lo est témoin, l'action rebondit sans cesse et on peut dire merci selon moi à Brandon Lee qui a chorégraphié les combats et cascades du film. Elles sont inventives, nombreuses et apportent un coté « burlesque » pour certaines, mais cela marche aussi parce que Brandon Lee les exécute, ce qui en terme d'authenticité ressort tout de suite à l'écran. L'acteur est un athlète, ainsi qu'un vrai passionné et son investissement est conséquent. A ses cotés on trouve tout un tas d'acteurs avec des vraies tronches de cinéma, comme Powers Booth, Nick Mancuso, Tzi Ma, Al Leong ou encore Raymond J. Barry qui finissent d'ancrer ce film dans les années 90, celles pleines de testostérones et de bagarres !!!
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