Rapid Fire

by - août 01, 2018



Après avoir revu « The Crow » de Alex Proyas, j'ai réalisé que l'on parlait en général de ce film que pour deux choses ! La mort tragique et accidentelle de Brandon Lee, ainsi que de la « malediction » qui plane autour des nombreuses tentatives de remake, au détriment du film et de ses nombreuses qualités. Et c'est vraiment dommage de réduire "Brandon Lee" à cela, car il n'était pas que la victime d'un terrible accident, il était bien plus que ça. Il n'était pas que le fils du grand Bruce Lee, il était comme son père un athlète accompli maîtrisant un grand nombres d'arts martiaux, ainsi que probablement un vrai amoureux du cinéma et cela malgré sa courte carrière.

Figurant lors de son premier film, il joue par la suite dans un téléfilm et une série avant de décrocher son premier rôle dans "Legitime Vengeance" en 1986, avant d'arriver sur le marché américain avec "Laser Mission" en 1989. Puis il enchaîne avec un film de Mark L. Lester (Commando) intitulé "Dans les griffes du Dragon Rouge" et enfin "Rapid Fire" !


« Jake Lo, un séduisant étudiant féru en arts martiaux, va être le témoin de l'assassinat d'un trafiquant de drogue asiatique par le mafiosi Serrano, gros bonnet du trafic d’héroïne à Los Angeles. Jake va bientôt être traqué par le FBI et les hommes de main de Serrano. »

"Rapid Fire" est un film que je connaissais depuis un certain temps, mais je ne sais pas pourquoi je ne l'avais jamais regardé, alors que c'est totalement le genre de film que j'adore ! Et ce fut le cas ! J'ai passé un excellent moment devant ce film de Dwight H. Little. Bon autant être honnête, "Rapid Fire" est un pur produit des années 90 ! Un film à l'ancienne, avec une intrigue simple, de la bagarre, un gentil très gentil, des méchants très méchants et avec la petite touche de racisme et de sexisme, symptomatique d'une époque qui n'en avait que faire de ce genre de questions ( Malheureusement).

Le scénario du film est écrit par Alan B. McElroy, à qui l'on doit le scénario de "Halloween 4", de "Détour Mortel" ou encore de "The Marine" avec John Cena. Un auteur qui ne fait pas la finesse et cela se sent dans l'intrigue qu'il nous concocte. Il mêle ainsi réflexion familiale, meurtre, trafic de drogue et guerre entre les différents méchants du film, le tout avec notre héros au milieu de tout ça, malheureux témoin d'un meurtre perpétré par un baron de la mafia italienne. Et le film détonne dans cet aspect là, à savoir la figure du "témoin" car même si l'intrigue est linéaire; le personnage de Jake Lo ne se pause pas en victime, c'est même tout le contraire. C'est ainsi que Jake Lo est le moteur de l'intrigue, rien n'avance sans qu'il soit impliqué dans ce qu'il se passe à l'écran et cela se traduit très souvent par le moyen d'expression favoris de notre héros, le coup de pied dans la "gueule" !

Sans faire la fine bouche, c'est pour ça que « Rapid Fire » se regarde, pour de la bagarre ! Et à ce jeu là, le film de Dwight H. Little est extrêmement généreux. Des que la première fusillade éclate, que Jake Lo est témoin, l'action rebondit sans cesse et on peut dire merci selon moi à Brandon Lee qui a chorégraphié les combats et cascades du film. Elles sont inventives, nombreuses et apportent un coté « burlesque » pour certaines, mais cela marche aussi parce que Brandon Lee les exécute, ce qui en terme d'authenticité ressort tout de suite à l'écran. L'acteur est un athlète, ainsi qu'un vrai passionné et son investissement est conséquent. A ses cotés on trouve tout un tas d'acteurs avec des vraies tronches de cinéma, comme Powers Booth, Nick Mancuso, Tzi Ma, Al Leong ou encore Raymond J. Barry qui finissent d'ancrer ce film dans les années 90, celles pleines de testostérones et de bagarres !!!

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