Wargames

by - avril 15, 2018


Un jeune passionné d'informatique, voulant pirater des jeux vidéos, se branche sur un ordinateur secret de l'armée américaine. Croyant être aux commandes d'un jeu virtuel, le garçon déclenche sans le savoir le compte à rebours d'une troisième guerre mondiale.

Wargames – 14 Décembre 1983 – Réalisé par John Badham

Des films, j'en découvre tous les jours ! Par moi-même principalement, ou encore en lisant certaines personnes, blogs ou amis qui parlent de cinéma, mais aussi en regardant quelques vidéos sur Youtube, comme Karim Debbache et sa clique, avec son émission « Crossed » ! C'est en regardant son épisode sur « Wargames » que j'ai découvert le film, un peu trop peut être, mais suffisamment pour avoir envie de découvrir le film dans son intégralité.

David Lightman est un jeune lycéen lambda comme tant d'autre, qui aime la vie, les filles et un tout petit peu moins le lycée. Sa grande passion à lui c'est l'informatique et les jeux vidéos, avec lesquels il se montre très débrouillard. Il s'en sert régulièrement pour arranger la réalité, flirtant de temps à autres avec l'illégalité. Un jour chez lui, il découvre la brochure d'une entreprise qui crée des jeux vidéos et il décide sans rien dire à personne de la pirater. Après quelques recherches fastidieuses, il arrive à trouver le mot de passe pour entrer dans le système. C'est ainsi qu'il découvre au coté de Jennifer son amie, le jeu « Guerre Thermonucléaire Globale » ! Un jeu simple où deux camps s'affrontent (les USA et l'URSS) à coup de frappes nucléaires. Toutefois sans le savoir, David a joué avec une IA contrôlée par l'armée américaine et en jouant une partie de jeu, il a déclenché un scénario pouvant allez jusqu'à une « Guerre Thermonucléaire Globale » …

J'ai beau avoir grandi dans les années 90, les années 80 représentent aussi un socle important de ma cinéphilie et « Wargames » de John Badham est un bel exemple de ce que les eighties pouvaient offrir d’intéressant. Un film à l'intrigue réussie et aux acteurs convaincants, qui se permet de ne pas prendre son spectateur pour le dernier des crétins, en abordant même des sujets graves, comme la guerre et le danger du nucléaire, avec un contexte politique fort en toile de fond.

Le film est écrit par deux scénaristes, Lawrence Lasker et Walter F. Parkes ! Ils tissent une intrigue fort classique en façade, avec l'adolescent lambda qui possède un petit don particulier et qui se trouve face à une situation qui le dépasse. La particularité ici c'est de caler cela sur un teen-movie dans un premier temps, avant de basculer progressivement vers le thriller d'anticipation. Ainsi fait, le film aborde des sujets assez fort, comme l'IA et ses dangers ou encore celui du nucléaire en pleine guerre froide (l'équilibre de la terreur), tout en veillant à avoir des personnages plutôt bien écrit (A quelques exceptions près)

La réalisation de John Badham est bonne, les cadres sont soignés et la photographie quoiqu'un poil daté est agréable à l’œil. Et si on oublie la mollesse du début, le réalisateur mène son récit avec une belle efficacité, alternant les points de vues avec intelligence et réussissant aussi à rendre crédible les « piratages » de David Litghtman, faisant des ordinateurs un vrai élément de langage dans le film et non un simple accessoire. Jusqu'au climax de fin qui termine le film. Une fin attendue mais résolue d'une manière que l'on attendait pas, concluant le film par la plus puissante des répliques

Le casting quant à lui est talentueux, avec en tête Matthew Broderick dans le rôle de Litghman. Cet acteur reconnu pour ses rôles dans les films de John Hughes trouve ici l'un de ces premier rôles. Il incarne avec beaucoup de justesse cet adolescent débrouillard fan d'informatique et de jeu vidéo, sans toutefois tomber dans la caricature, composant un personnage attachant toujours pleins de surprises. Ensuite on trouve Ally Sheedy dans le rôle de Jennifer l'amie de David Litghman, puis Dabney Coleman le scientifique sympathique de l'armée ou encore John Wood dans le rôle du créateur de l'IA, un brin flippant mais relativement gentil dans le fond. 

Un petit film sympa typique des années 80


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