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Blade Runner 2049
BLADE RUNNER 2049
de Denis Villeneuve
Cette
année j'ai découvert Blade Runner et j'ai aimé ce film d'amour.
Alors oui j'ai été super bien conseillée, et on m'a amené cet
univers avec délicatesse et du coup je choie cette découverte, je
la couve. J'attendais mi impatiente -mi inquiète ce nouvel opus.
K
est un blade runner, il est envoyé en mission pour retirer un
réplicant qui est dans la clandestinité depuis des années. Pour
gagner sa vie ce dernier, élève des vers qui sont devenus la source
principale d'apport protéiné. S'en suit une bagarre.
Et
pour moi c'est là que ça a commencé à aller mal. C'est à ce
moment que j'ai commencé à me dire que je n'aimerai peut être pas
autant ce film que je le souhaitait.
Plus
précisément pendant la bagarre entre Batista qui interprète
l'homme qui doit être retiré et K. cette scène ma si violemment
fait pensé à l'ultime combat du blade runner de Ridley Scott que ça
en était douloureux, je m'attendais presque à voir une tête passer
à travers un mur. Et ça a été un sentiment constant dans le film.
L'histoire s'inscrit dans la continuité avec le premier alors
pourquoi en faire des caisses, on n'en avait besoin.
Le pompon du
clin d’œil appuyé et lorsque K va voir l'homme qui fait des
origamis, personnage du premier (Gaff), et qu'il plie pendant la
conversation (à ce moment j'étais aussi excitée qu'une puce)et
lorsqu'il a fini il dépose sur la table... un mouton. Référence au
titre de la nouvelle dont est inspiré le film les androïdes rêvent
ils de moutons électriques Là j'ai fait pschitt, Si le film,avait été
un rapport sensuel, cette scène m'aurait fait l'effet d'un coït
interrompu. Puis ces petits morceaux d'art me semblaient tellement
plus important que des prétextes pour faire des références.
Cette
impression de griffer ce que j'aime dans les versions de Scott, est
apparue des les premières minutes du film. Quand la réalisation a
choisi de répondre à la question sans réponse du premier sur la
nature de Deckart. Au détour d'une phrase sentencieuse. Alors c'est
un parti pris, vous me direz pourquoi pas. Je vous répondrez parce
que !!!! parce que le réalisateur du film n'avait pas décidé
de le faire, et que d'ailleurs il ne s'est jamais mis d'accord sur la
réponse à donner avec ses producteurs, parce que j'aime les
discussions des gens qui ont chacun leurs opinions sur le sujet. Et
que surtout ça n'apporte pas grand chose à l'intrigue, c'est juste
histoire de faire pipi sur le précédent film et d'imposer sa
vision. Et je me fiche de sa vision sur le film de scott. Je suppose
qu'il l'aime vu tous les appels du pied qu'il me fait, mais ça ne
m’intéresse pas !
Si
la photographie est belle, les choix qui sont fait m'ont semblé très
ennuyeux. Je peux entendre la correspondance des zones désertiques,
ou quasi avec les villes surpeuplées. Je trouve l'image pauvre elle
contraste mal avec le paysage urbain qui lui est plus que ressemblant
à celui du premier, les femmes nues sur les façades des murs en
plus. L'utilisation des ambiances colorées à filtres, ont leurs
limites. Là elles atteignent les miennes. La meilleure illustration
est choix d'utiliser le désert, l’équivalent de Vegas, et de tout
teindre en orange jaune. vive les camaïeux! Jusqu'à faire plonger
la main dans une ruche au milieu des abeilles qui sont jaunes... je
peux voir l'analogie et les symboliques avec la ruche, surtout
qu'elle semble sans miel. Mais ce n'est pas fin, ça arrive comme un
cheveu sur la soupe. Tout ça m'ennuie prodigieusement, et je
n'arrive pas à trouver un intérêt tant c'est facile. Alors je
contemple la jolie photographie en me demandant pourquoi.
Difficile
de décrire pourquoi on trouve un film trop long, et celui ci ne fait
pas exception à la règle. Spécialement car il y a plein de choses
à l’intérieure. Je veux dire à part des références lourdingues
et des plans contemplatifs qui se succèdent. Il y a une volonté
d'aborder différents thèmes. Mais à trop vouloir embrasser jamais
rien n'étreint, ils ne sont jamais développés. La propension à
mal traiter les réplicants, leurs révoltes en germe; l'importance
de la filiation; les nouvelles de l'esclavagisme et tant d'autres
choses comme la dépendance de nos société à ce qui détiennent
l'énergie, la technologie, les produits alimentaires pleins de
thèmes qui ne sont jamais réellement développés.
La seule chose
sur laquelle s'étend le film est le mal être de K. Mais comme on
est sorti de l'univers de série noir de l'opus précédent, rien ne
vient relever ou étoffer les images. Il y a le jeu de Ryan Gosling,
relativement monolithique de part son rôle, qui en prend plein la
figure autant physiquement que psychologiquement durant tout le film.
De nombreuses fois je me suis dit que tel ou tel moment été gratuit
et inutile. Les seuls passage où le film m'a conquise c'est tout ce
qui tourne autour de Joi qui pour moi est la nouvelle Rachel (de par
son positionnement comme technologie du futur, parce qu'elle est
celle qui est méprisée par une partie des réplicants qui eux le
sont par les humains, parce qu'elle est l'objet du désir et
corvéable à souhait, parce qu'elle est belle à se damner....)
Elle est le seul personnage qui conserve une ambiguïté. Elle est aussi la personne qui donne une autre épaisseur à K, elle est celle qui porte le peu de mystère que le scénario veut bien laisser à notre personnage principal. Leur interaction est un point fort du film pour moi. Joi est interprétée par la sublime Ana de Armas que j'ai eu le bonheur de voir dans exposed. Son jeu et sa silhouette sont hypnotique, et plein de délicatesses. Elle est parfaite.
Elle est le seul personnage qui conserve une ambiguïté. Elle est aussi la personne qui donne une autre épaisseur à K, elle est celle qui porte le peu de mystère que le scénario veut bien laisser à notre personnage principal. Leur interaction est un point fort du film pour moi. Joi est interprétée par la sublime Ana de Armas que j'ai eu le bonheur de voir dans exposed. Son jeu et sa silhouette sont hypnotique, et plein de délicatesses. Elle est parfaite.
Les
autres ne brillent que par leurs charisme et leurs auras. Le
lieutenant Joshi, et Niander Wallace n'existent que par le talent
et la personnalité de leurs interprètes tant que les rôles sont
mal taillés, à le fois clés et peu présents à l'écran. Robin
Wright et Jared Leto font du bel ouvrage, mais ils avaient les
épaules pour faire beaucoup plus et étoffer ce film. Jared Leto
lui au moins peu profiter de tout ce qui gravite autour de l'univers
Wallace. Des décors somptueux et colossaux, des éclairages ocres,
orangés... encore, un plan d'eau, des cailloux volants, et un port
sous l'oreille des plus improbables, pas très compréhensible au
premier regard mais très beaux. C'est l'une des rares choses que je
trouve assez réussi, les références à l'univers de Scott, le
parallèle avec le maître des réplicants précédent, la
favorite du maître...a la fois identique est différent.
A
propos de Luv, le réplicant favori du maître, sa fonction est mal
définie. C'est un personnage qui ne m'a que peu convaincu et qui
devient vite énervante et peu lisible.
Harrison
Ford est égal à lui même.
Ce
film ne m'a pas convaincu, et j'aurai pourtant adoré. Je l'ai trouvé
trop lent, j'ai peu aimé les grosse ficelles qui sont utilisées, et
j'ai surtout perdu tout le coté cyber punk que j'adore.
Mais
je ne suis qu'une petite blogueuse qui donne son avis. Je vous mets ici, le lien vers le blog écran miroir, ou celui qui est ma
référence dans l'univers de Blade runner a donné son sentiment sur
ce film. Différent du mien mais au combien (plus) intéressant.
2 commentaires
Selon moi, Blade Runner 2049 est une réussite ! Le film nous plonge dans un univers extraordinaire qui fait rêver. Toutefois, je trouve que certaines scènes sont trop longues. :( Je dis quand même un grand bravo à Denis Villeneuve.
RépondreSupprimerIl faut peut-être regarder le fond : https://usbeketrica.com/article/blade-runner-2049-les-humains-revent-ils-de-mondes-dystopiques
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