Le Village des Damnés

by - mai 24, 2017


Un jour d'automne, une force invisible et mystérieuse endort les habitants du modeste village de Midwich. Quelques semaines plus tard, le docteur Alan Chaffee découvre qu'une dizaine de ses patientes attendent un heureux événement.

Le Village des Damnés – 16 Août 1995 – Réalisé par John Carpenter

Quand on me dit « John Carpenter » cela ne m'évoque que des bonnes choses (Ou presque). Ses films sont pour la plupart des classiques et quand l'un d'entre eux est un remake, celui du film « Le Village des damnés » de Wolf Rilla, cela donne envie ! Pensez donc, Carpenter (The Thing, Fog, l'Antre de la folie) du suspense, de l'horreur et des enfants démoniaques, que peut-on demandez de plus ? Bref découvrons ce joli brin d'Amérique avec le Village des Damnés …

Le village de Midwich dans l'Amérique profonde s’apprête à passer un bon moment, une grande fête doit réunir les habitants et chacun apporte sa pierre à l'organisation de cet événement. Alors que tout semble se passer pour le mieux, une ombre mystérieuse et menaçante survole la ville et plonge ses habitants dans un profond sommeil. Un phénomène qui ne passe pas inaperçu et qui provoque bien des accidents. Les autorités comme les habitants ne comprennent pas ce qui s'est passés et ni pourquoi cela s'est arrêté, chacun reprend alors sa vie comme si de rien n'était. Pourtant quelques semaines plus tard, le médecin de cette petit bourgade découvre que dix de ses patientes sont toutes tombées enceintes lors de cet étrange black-out, neuf mois plus tard, dix enfants naîtront, semant la terreur …

En 2011 lors d'une interview John Carpenter s'étend un peu sur « Le Village des Damnés » qu'il a réalisé en disant qu'il s'agissait d'une obligation contractuelle et qu'il n'était au final pas vraiment passionné. C'est honnête de le reconnaître, car cela se voit, ce film est une déception du début à la fin qui n'est clairement pas à la hauteur de cet illustre réalisateur. Un film en mode feignasse ou l'outrance et la lourdeur sont les maîtres mots d'un Carpenter mineur …

L'histoire est adapté du roman de John Wyndham intitulé « The Midwich Cuckoos » ou « les Coucous de Midwich » en français. Un récit déjà porté une fois à l'écran par Wolf Rilla en 1960. Place à l’Amérique au lieu du Royaume-Uni, pendant lequel on va suivre le médecin de cette petite ville qui va être le témoin privilégié des actions de ces enfants démoniaques. Des enfants qui vont par deux, sauf un pour je pense essayer de démontrer les dangers du collectifs face à l'individu qui veut s'émanciper et penser par lui même tout en taclant les méfaits du fascisme. Hélas le propos est complètement délayé par une lourdeur de pachyderme incompréhensible et ridicule qui vous prendra des les toutes premières minutes du film.

Ce qui m'amène directement a parler de la réalisation de John Carpenter ! Oui le papa de The Thing ne s’embarrasse d'aucun suspense, d'aucune tension, ni de créer un minimum d'ambiance pour que l'on se sente mal à l'aise ou effrayer par ces enfants démoniaques! Le pire c'est que ça commence des les premières minutes du film. Une ombre plane et arrive sur la ville, soulignée par une musique très très inquiétante, qui je pense est là pour que l'on comprennent que c'est vraiment anormal ce qui arrive et il arrive quoi ? Un truc anormal, la ville tombe dans un sommeil profond. Bref voilà le degré de bêtise dans lequel Carpenter se morfond et qu'il ne transcende jamais, pas aidé il est vrai par un scénario médiocre, une production design quelconque et une composition musicale sans intérêt! Seul fonctionne la dynamique entre les enfants, les petits effets aux niveaux des yeux quand ils s'énervent ou manipulent une personne, mais bon la aussi, ce n'est pas en les déguisant en petit gamin du 3eme Reich que tu gagnes en finesse. Quant au casting, il est sans saveur, hormis la présence de Christopher Reeves. 

Méfiez-vous des enfants et aussi des réalisateurs qui ne se sentent pas concernés par ce qu'ils font !

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2 commentaires

  1. Vu comme le reste de sa filmo en novembre dernier et ce fut bien décevant (surtout après avoir vu Prince des ténèbres avant). On ne retrouve pas vraiment Big John dans ce film et on sent qu'il ne fait qu'un simple film de commande. Los Angeles 2013, aussi sympathique peut il être, en sera une de plus avant le retour savoureux des Vampires.

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    1. C'est bien le problème, Carpenter est une grosse feignasse sur ce film ! Et de mémoire LA 2013 était bien plus sympa.

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