En 2012, l'économie américaine sombre dans le chaos. La spirale de la violence devient rapidement incontrôlable. Pour contrôler et contenir la population criminelle, un vaste réseau de prisons privées se met en place, où les criminels les plus endurcis, les chefs de gang et les sociopathes font régner leurs lois par la terreur. La plus dangereuse de toutes est Terminal Island. C'est là que Carl Lucas, condamné à perpétuité pour le meurtre d'un policier, s'apprête à purger sa peine. Mais c'est aussi ici qu'il peut retrouver la liberté, à condition de survivre à la terrible course à la mort où tous les coups sont permis ...
Death Race 2 - 26 Mars 2013 - Réalisé par Roel Reiné
Si tu cherches bien, tu devrais trouver dans les tréfonds de ce blog, les critiques des deux films qui ont inspirés celui que je m’apprête a vous chroniquer. Je parle bien sur de « La course a la mort de l'an 2000 » de Paul Bartel et de son remake « La Course a la Mort » de Paul W.S Anderson. Deux films aux profils différents, au fond pas toujours réussis mais finalement assez agréable. Le remake manque de folie par rapport a son prédécesseur très kitsch, ainsi que de subversion. Bref vu le peu de relief du film d'Anderson, rien ne permettait d'envisager une suite, sauf que c'est finalement arrivé avec la sortie en DTV de « La Course a la Mort 2 ». Une suite ? Eh bien non ! Car sous ce nom trompeur, voilà un préquel fauché et réalisé par Roel Reiné avec Luke Goss.
Du pain et des jeux !!! Une phrase tout droit sortie de l'antiquité qui veut dire beaucoup ici, c'est ce que veut le peuple ! Dans une Amérique en crise, la criminalité est en hausse, les prisons dégueulent de prisonniers, mais des gens malins obtiennent avantage de cette situation pour se faire du fric ! Ils organisent des « Combats a Mort » en Arène dans la prison. Et ces joutes deviennent très vite l'un des programmes les plus regardés d'Amérique. Ce qui pousse les responsables a rechercher continuellement le nouveau talent qui fera grimper la cote du show, ce que comprend très vite September Jones quand elle met la main sur Carl Lucas, un homme récemment emprisonné pour meurtre. Malgré ça les combats à mains nues marchent de moins en moins alors que la cote de Lucas ne fait que grimper car il gagne le respect des autres a cause de l'acharnement des responsables ! Bien décidé à en finir, la Course à la Mort allait naître, tout comme le mythe de Frankestein, au terme d'une course aussi spectaculaire que dangereuse .
Bon je ne vais pas vous mentir, ce film c'est vraiment un beau petit navet ! Toutefois je ne peux m’empêcher d'avoir de la sympathie pour le travail de Roel Reiné car dans cette démarche de préquel, il ne cherche jamais à se prendre au sérieux. Bref il se démerdent pas trop mal avec peu, certes le scénario c'est quasiment le même que le remake, c'est sans surprise, les dialogues sont risibles et Luke Goss n'a pas le charisme nécessaire pour faire oublier Jason Statham. Malgré tout Le film assume ainsi totalement son statut de série b fauché, ça a du punch, un rythme certains même si il faut attendre l'arrivé de Lucas dans la prison. A partir de la, c'est de l'action en continue, les combats en cage bien que pauvrement chorégraphie sont suffisamment fun et violent pour que ça passe tout seul ! Tandis que la course finale fait le job, comme l'aspect jeu du cirque, avec mise à mort et grâce non compris. Le film se terminant sur une bonne idée a défaut d’être originale, la naissance de Frankenstein tel un Dark Vador du pauvre !
La faiblesse du film, enfin l'une des autres faiblesses du film c'est le casting qui n'est pas des plus heureux. Premiers erreur, c'est d'avoir remplacer Jason Statham par Luke Goss ! Parce que le gars n'a pas du tout la carrure de Statham pour prendre le lead sur le film et le faire oublier. De plus si Goss ne filait pas quelques coups, on pourrait croire qu'il s'emmerde violemment ! Bref n'est pas Stathama qui veut ! A ses cotés, on trouve d’éternel seconds rôles, comme Danny Trejo, Ving Rhames ou encore Sean Bean. Le seul rôle féminin est joué par Lauren Cohan, une productrice aussi fatale qu'impitoyable !
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