Dragon Ball Z : Battle of Gods

by - février 19, 2015



Sangoku et ses amis sont confrontés à un nouvel ennemi, et pas des moindres : Bills, le dieu de la destruction...

Dragon Ball Z : Battle of Gods – 30 Mars 2013 - Réalisé par Masahiro Hosoda


"Une part de ma jeunesse"
[Back in Time] On est en 1995, j'ai 9 ans et je regarde à tour de bras Dragon Ball Z à la TV, le dessin animé phare de mon enfance avec les Chevaliers du Zodiaque ou encore Olive et Tom. Une œuvre de la pop culture culte pour plus d'une génération, Dragon Ball pour les uns, DBZ pour d'autres ou encore Dragon Ball GT pour les plus jeunes. 



L'arrivée l'an dernier d'un nouveau film d'animation basé sur Dbz à crée l’événement car il est sortie en salle au Japon, une chose qui n'était pas arrivée depuis 19 ans et la sortie de « Dragon Ball le Film ». En 95 j'avais eu la chance d'aller le voir en salle, d’être émerveillé, de le louer par la suite en vhs dans un vidéo club et de squatter la tv pendant 24 h pour le revoir en boucle. Un souvenir impérissable que j'ai toujours eu en tête des que j'ai su l'arrivée de « Battle of Gods » en vidéo, j'étais impatient et j'en attendais beaucoup …
"L'affiche du film de 1995"
Sangoku et ses amis ont affronté bon nombres d'ennemis, les Saiyens, Radditz et Végéta en particulier, Freezer, les Cyborgs, Cell et enfin Boo. Des méchants tous plus forts les uns que les autres, qui auront offert leurs lots de grandes batailles et de morts. Alors que Boo n'est plus qu'un mauvais souvenir, que la Terre ne se souvient plus de rien grâce au dragon, une divinité particulièrement hostile sort d'une période profonde de sommeil. Beerus le dieu de la Destruction a comme une grande envie d'annihiler toute vie mais avant ça, il se restaure, se tient au courant des derniers potins, consulte son étrange conseiller et apprend qu'il existe un guerrier digne d’être affrontés, un certain Sangoku. La révélation de se nom que l'on connaît tous, rappelle a Beerus une vieille prédiction, parlant d'un saiyan légendaire dont les pouvoirs seraient proche d'un Dieu ! Intrigué Beerus part a sur terre cherche ce Saiyan, avec comme but de le combattre ou de détruire si il ne le trouve pas « La Terre » …

Que l'histoire semble sympa résumée ainsi non ? Certainement basique dans le fond mais cela a réussi précédemment, de plus Akira Toriyama est directement impliqué dans l'écriture du scénario. Sauf que « Battle of Gods » dure une heure quarante minutes et non 40/45 minutes (la durée d'un OAV classique).


" Sangoku en Super Saiyan God "
Une grave erreur qui ne sera jamais rattrapée car l'ensemble de l'histoire écrite par Akira Toriyama et Yusuke Watanabe ne tient jamais la route tant elle se contente d'aligner les scènes et les quelques combats sans aucune continuité! De plus sur une durée aussi grande les carences de l'histoire sautent aux yeux, un humour de bas étage, des personnages inutiles, un manque évident de rythme, une animation très inégale et un méchant prometteur gâché par un développement et une caractérisation ratés … Des défauts rédhibitoires qui montrent le manque de consistance de l'intrigue pour tenir le sur plus de 40/45 min !!!

Les carences de l'histoire sont assez claires a expliquer, entre chaque avancé du méchant, il ne se passe absolument rien, soit il parle, ou il mange mais jamais on ne développe sa personnalité, ou son histoire, pire ils comblent ces vides par du fan-service de bas étages. On commence avec l'anniversaire de Bulma, prétexte narratif pour réunir presque tous les personnages récurrents de la série, leur utilité est proche du néant et même une plante verte est plus utile … Il y a le petit arc sur Pilaf et sa bande qui arrive la par « hasard » dont on cherche encore a la fin du film a quoi ils servaient ! Le clin d'oeil au Capitaine Intergalactique est juste immonde et … inutile (Pauvre Sangohan) bref de l'ennui en pagaille qui prend 80 a 85 % du temps à l'écran.

Une autre erreur grossière de ce film, c'est l'humour omniprésent ! Qu'on se le dise je n'y suis pas réfractaire, j'aime bien rire aussi et ce n'est pas forcément un mal, a condition bien sur de savoir le doser, que cela n’empiète pas sur l'action et que surtout cela soit bien écrit !!! Trois conditions qu'on ne retrouvent jamais ici et surtout quand on me vend du « Dragon Ball Z » je tiens a un minimum comme par exemple a un ton relativement sérieux (Pas austère) et non a de la franche pantalonnade qui n'hésite pas a ridiculiser des personnages charismatiques pour le fun !!!



" Dancing with a God of Destruction "
L'antagoniste de nos saiyens préférés fut aussi une déception. Beerus le dieu de la destruction était en tout point prometteur, de par sa place dans l'histoire car chaque nouvel ennemis de Sangoku etait plus fort que le précédent mais aussi de par son statut, c'est un dieu redouté par ses pairs, alors que pouvait faire Sangoku !!! Hélas le suspense sur ses capacités et son caractère dure 10 min (vl) . Des lors on est devant un personnage puissant mais a la personnalité infantile, caractérielle et capricieuse, il est super gentil tant qu'on lui donne a manger et il ne dit rien tant qu'on ne le contrarie pas, ce qui est amusant au début mais c'est aussi très frustrant, surtout aux vues des révélations à la fin du film …

Le réalisateur Masahiro Hosoda fait alors ce qu'il peut pour nous faire vibrer mais ce n'est pas évident, car il n'en a que très peu l'occasion ! Vous n'aurez droit qu'a 15 minutes de combats, c'est court et c'est plutôt pas mal, quoiqu'on était enclin a en demander plus mais Sangoku en mode « Gods » contre Beerus permet un joli jeu de lumière et de couleurs qui rendent assez bien à l'écran ! Hormis ce combat et quelques échanges virils, Hosoda ne montre rien de plus et se contente de faire passer les scènes les unes après les autres sans se compliquer la vie, avec une nonchalance qui frôle l'irrespect ! D'un point de vue animation c'est tout aussi décevant, je m'attendais a quelque chose de vraiment plus beau, qui aurait profité des progrès en la matière pour franchir une étape et balayer les standards des OAV datant de presque 20 ans. Bon le respect du design des personnages est bon et c'est plaisant mais ils ne sont pas tous logés a la même enseigne, certains sont plus détaillés, d'autres pas et cela se voit aussi au niveau des décors, vides et sans âmes ou manquant carrément de texture, bref si il y a de bonnes choses on est loin de viser l'excellence …



Au final Dragon Ball Z: Battle of Gods n'est ni fait ni à faire tant il semble se faire submerger par son sujet. Un manque flagrant d'ambition jumelé a des décisions artistiques douteuses font de ce film l'un des pires films animés adapter de Dragon Ball Z.



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2 commentaires

  1. Honnêtement dès le teaser je me disais que ça sentait pas bon. Déjà que je ne suis pas un grand fan de la partie dbz...

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    1. Ah mais le teaser est plutôt plaisant en comparaison ...
      Il y a eu juste 2/3 minutes intéressantes a la toute fin qui ouvre des possibilités nouvelles ...

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