2010 - 20192015Antonio BanderasBrigitte Hjort SorensenCritiqueDylan McDermottEspagneGabe IbanezMelanie GriffithRobert Forster
Automata
« AUTOMATA » réalisé avec brio par Gabe Ibanez !
«The First protocol – Prevents the robot from harming any form of life »
En 2044 la Terre n'est plus qu'un immense champ de ruines. Suite à des éruptions solaires répétées, la surface de la Terre est devenue entièrement radioactive, ce qui entraîna une diminution de 99,7 % de la population mondiale. Les perturbations atmosphériques détruisirent l'ensemble des moyens de communication moderne, forçant l'humain a une sorte de régression technologique forcée ! Dans une optique de survit, la société ROC corporation créa les Pilgrim 7000, des robots basiques et suffisamment robustes pour qu'ils construisent, a notre place ; ce qui pourait nous préserver ! Jack Vaucan travaille comme assureur pour la société ROC, une situation avantageuse quand beaucoup vivent dans la misère. Il est en charge de trancher des litiges concernant les Pilgrims et de s'assurer de leurs bon fonctionnement. Cependant un jour tout cela change … Alors qu'un policier abat un Pilgrim qui s'auto réparait, Vaucan qui est chargé de faire toute la lumière sur cette histoire, doit faire face a une chose impensable, les robots dont l'existence est régi par deux lois immuables, évoluent …
«The Second protocol – Prevents the robot from altering itself or other robots »
Quand les lois de la robotique rencontrent l'univers crasseux et poussiéreux des films de Neill Blomkamp, on obtient un objet hybride, imparfait et ambitieux qui s'appelle « Automata » ! Gabe Ibanez brasse un éventail d'influences assez large, la littérature d'Isaac Asimov, les films de SF comme Blade Runner, Ai mais aussi des mangas comme Gunnm ! Un passif énorme qu'il est dur de prendre à défaut, d'améliorer ou de s'approprier sans que cela ne soit noyé dans la masse ! Une tache complexe pour quiconque s'y frotterait, d'autant plus si on n'a pas le budget d'un blockbuster.
Malgré l'ampleur de la tache, Gabe Ibanez s'en sort admirablement bien, n'ont pas sans quelques maladresses.il livre un film noir à l'univers crédible dont seul une petite lumière émerge au bout d'un tunnel semé d’embûches.
Si ce que contient l'histoire est vraiment intéressant (le fond), on peut pas dire que la trame en elle même se démarque de par son originalité, reprenant la quête identitaire d'un robot qui se découvre une conscience a la Blade Runner, mixé a l'histoire d'un agent devant régler les troubles que crée « un » robot de la société qui l'emploi, a la façon d'un will smith chez Alex Proyas ! On a peu de chance d'assister a de « grandes » surprises et le manque de budget ne permet pas de compenser ; par exemple par quelques scènes d'actions qui impulseraient un surplus d'énergie. Toutefois Gabe Ibanez ne s'en laisse pas compter, il joue plus sur une mélancolie latente pour nous présenter ce futur si noir !
C'est dans le personnage interprété par Antonio Banderas, le réalisateur place tous nos espoirs ! Jacq Vaucan devient le témoin de sa propre vie qui voit se confronter la réalité d'un travail qui lui échappe et sa peur manifeste de voir son enfant grandir dans un monde en ruine. Cet ainsi que l'apprentissage de la paternité se retrouve au coté de thèmes classiques de la SF (les robots, l'évolution des robots, la conscience, la peur de la technologie) pour mieux analyser ce qu'il se passe, notamment dans une dernière partie très forte ou la foix en l'avenir reprend le dessus sur l'obscurantisme et l'ignorance !
Et on y arrive avec gravité, bercé par le rythme assez lent que Gabe Ibanez emploie. On appréhende la quête de Jacq avec beaucoup de curiosité et d'empathie. Certaines scènes sont magnifiques ; emportées par des élans lyriques, touchées par une grâce somme toute symbolique permettant d'unir robot et humain dans un seul but, ne former plus qu'un, la scène de la danse a la fin en est le plus bel exemple !!! Ensuite c'est techniquement très propre, très travaillé, les décors qu'ils soient urbains ou désertiques fourmillent de détails, les costumes sont réussis, les effets spéciaux aussi, tout comme le travail du chef op qui crée une atmosphère propre a chaque endroit avec beaucoup de soins et sans exagérer (Quoique) il n'a pas a rougir face a certaines grosses productions européennes voir hollywoodienne !!!
Gabe Ibanez se paye le luxe d'un casting porté par Antonio Banderas et par de solides acteurs de seconds plans. Tous les seconds rôles n'ont hélas pas la chance d’être extrêmement développés mais voir Dylan McDermott (The Practice), Melanie Griffith, Brigitte Hjort Sorensen (Borgen) ou encore le charismatique Robert Forster (Jackie Brown) ce n'est pas désagréable surtout quand ils servent a merveille un Antonio Banderas totalement investi qui livre certainement l'une de ses meilleures performances depuis peut etre « La Piel que Habito » en 2011 !!!
«The First protocol – Prevents the robot from harming any form of life »
En 2044 la Terre n'est plus qu'un immense champ de ruines. Suite à des éruptions solaires répétées, la surface de la Terre est devenue entièrement radioactive, ce qui entraîna une diminution de 99,7 % de la population mondiale. Les perturbations atmosphériques détruisirent l'ensemble des moyens de communication moderne, forçant l'humain a une sorte de régression technologique forcée ! Dans une optique de survit, la société ROC corporation créa les Pilgrim 7000, des robots basiques et suffisamment robustes pour qu'ils construisent, a notre place ; ce qui pourait nous préserver ! Jack Vaucan travaille comme assureur pour la société ROC, une situation avantageuse quand beaucoup vivent dans la misère. Il est en charge de trancher des litiges concernant les Pilgrims et de s'assurer de leurs bon fonctionnement. Cependant un jour tout cela change … Alors qu'un policier abat un Pilgrim qui s'auto réparait, Vaucan qui est chargé de faire toute la lumière sur cette histoire, doit faire face a une chose impensable, les robots dont l'existence est régi par deux lois immuables, évoluent …
«The Second protocol – Prevents the robot from altering itself or other robots »
Quand les lois de la robotique rencontrent l'univers crasseux et poussiéreux des films de Neill Blomkamp, on obtient un objet hybride, imparfait et ambitieux qui s'appelle « Automata » ! Gabe Ibanez brasse un éventail d'influences assez large, la littérature d'Isaac Asimov, les films de SF comme Blade Runner, Ai mais aussi des mangas comme Gunnm ! Un passif énorme qu'il est dur de prendre à défaut, d'améliorer ou de s'approprier sans que cela ne soit noyé dans la masse ! Une tache complexe pour quiconque s'y frotterait, d'autant plus si on n'a pas le budget d'un blockbuster.
Malgré l'ampleur de la tache, Gabe Ibanez s'en sort admirablement bien, n'ont pas sans quelques maladresses.il livre un film noir à l'univers crédible dont seul une petite lumière émerge au bout d'un tunnel semé d’embûches.
Si ce que contient l'histoire est vraiment intéressant (le fond), on peut pas dire que la trame en elle même se démarque de par son originalité, reprenant la quête identitaire d'un robot qui se découvre une conscience a la Blade Runner, mixé a l'histoire d'un agent devant régler les troubles que crée « un » robot de la société qui l'emploi, a la façon d'un will smith chez Alex Proyas ! On a peu de chance d'assister a de « grandes » surprises et le manque de budget ne permet pas de compenser ; par exemple par quelques scènes d'actions qui impulseraient un surplus d'énergie. Toutefois Gabe Ibanez ne s'en laisse pas compter, il joue plus sur une mélancolie latente pour nous présenter ce futur si noir !
C'est dans le personnage interprété par Antonio Banderas, le réalisateur place tous nos espoirs ! Jacq Vaucan devient le témoin de sa propre vie qui voit se confronter la réalité d'un travail qui lui échappe et sa peur manifeste de voir son enfant grandir dans un monde en ruine. Cet ainsi que l'apprentissage de la paternité se retrouve au coté de thèmes classiques de la SF (les robots, l'évolution des robots, la conscience, la peur de la technologie) pour mieux analyser ce qu'il se passe, notamment dans une dernière partie très forte ou la foix en l'avenir reprend le dessus sur l'obscurantisme et l'ignorance !
Et on y arrive avec gravité, bercé par le rythme assez lent que Gabe Ibanez emploie. On appréhende la quête de Jacq avec beaucoup de curiosité et d'empathie. Certaines scènes sont magnifiques ; emportées par des élans lyriques, touchées par une grâce somme toute symbolique permettant d'unir robot et humain dans un seul but, ne former plus qu'un, la scène de la danse a la fin en est le plus bel exemple !!! Ensuite c'est techniquement très propre, très travaillé, les décors qu'ils soient urbains ou désertiques fourmillent de détails, les costumes sont réussis, les effets spéciaux aussi, tout comme le travail du chef op qui crée une atmosphère propre a chaque endroit avec beaucoup de soins et sans exagérer (Quoique) il n'a pas a rougir face a certaines grosses productions européennes voir hollywoodienne !!!
Gabe Ibanez se paye le luxe d'un casting porté par Antonio Banderas et par de solides acteurs de seconds plans. Tous les seconds rôles n'ont hélas pas la chance d’être extrêmement développés mais voir Dylan McDermott (The Practice), Melanie Griffith, Brigitte Hjort Sorensen (Borgen) ou encore le charismatique Robert Forster (Jackie Brown) ce n'est pas désagréable surtout quand ils servent a merveille un Antonio Banderas totalement investi qui livre certainement l'une de ses meilleures performances depuis peut etre « La Piel que Habito » en 2011 !!!
De la Science-fiction comme on n'en voit peu, réalisé avec passion et sérieux !
2 commentaires
Un film qui n'est donc pas réalisé en mode automatique. J'y jetterais un oeil avisé un de ces jours :)
RépondreSupprimerC'est quelque chose qui est fait avec beaucoup de coeur et de sincérité, puis c'est aussi l'un des derniers bon roles de Antonio Banderas ...
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