Il est souvent de bon ton de détester des réalisateurs comme Michael Bay, Wolfgang Petersen, Brett Ratner …. Où encore celui qui vas nous intéresser ici, monseigneur Roland Emmerich. Ce ne sont pas des immenses cinéastes, mais ils essaient de s'atteler tant bien que mal à distraire le spectateur, ce qu'ils réussissent assez souvent, Transformers, 2012, Troie, Rush Hour et bien d'autres en attestent…
Mais dans le genre l'un de mes préférés, reste et restera « Independence Day » de Roland Emmerich.
Je dois dire qu'avec le recul, le plus drôle ce n'est pas l'invasion Alien mais bien l'incapacité chronique du plus puissant pays à se poser les bonnes questions !!! C'est juste le petit réparateur du câble, David Levinson qui essaie de comprendre, putain c'est quand même la loose pour les U.S.A … Imaginez Patrick le Lay où Etienne Mougeotte faire la même chose ? Pour ensuite allez trouver Chirac en Corrèze ?
Bref, dès que David contacte son ex, qui travaille avec le Président, le sort des habitants était scellés, car en 20 min tu ne vides pas une ville de la taille de Los Angeles. A partir de là, c'est la bérézina, la copine de Steve s'en sort en sauvant le chien, le petit Steve échappe à la mort, les civils courent, courent et courent encore, David étale sa classe, son potentiel et ses testicules sur la table pour que le Président puisse s'exprimer avec éloquence.
Cela vas faire bientôt 17 ans que le film existe et il me plaît toujours autant, bien que le film est prit un sacré coup de vieux, les nombreuses maquettes se voient au premier coup d’œil, les effets de destructions impressionnent moins mais pourtant ce gros, cet immense morceau de connerie que concocte Roland Emmerich fonctionne à merveille, le rythme est là, avec un scène d'exposition courte et efficace qui laisse place rapidement à l'action, aux catchphrases pourris, aux affrontements entre aéronefs et autre discours débile le 4 Juillet. J'oubliais aussi, la musique du film est vraiment naze de A à Z !!! Un peu comme les acteurs qui ne mettront jamais ce film en avant pour faire valoir leurs talents.
Mais dans le genre l'un de mes préférés, reste et restera « Independence Day » de Roland Emmerich.
Je dois dire qu'avec le recul, le plus drôle ce n'est pas l'invasion Alien mais bien l'incapacité chronique du plus puissant pays à se poser les bonnes questions !!! C'est juste le petit réparateur du câble, David Levinson qui essaie de comprendre, putain c'est quand même la loose pour les U.S.A … Imaginez Patrick le Lay où Etienne Mougeotte faire la même chose ? Pour ensuite allez trouver Chirac en Corrèze ?
Bref, dès que David contacte son ex, qui travaille avec le Président, le sort des habitants était scellés, car en 20 min tu ne vides pas une ville de la taille de Los Angeles. A partir de là, c'est la bérézina, la copine de Steve s'en sort en sauvant le chien, le petit Steve échappe à la mort, les civils courent, courent et courent encore, David étale sa classe, son potentiel et ses testicules sur la table pour que le Président puisse s'exprimer avec éloquence.
Cela vas faire bientôt 17 ans que le film existe et il me plaît toujours autant, bien que le film est prit un sacré coup de vieux, les nombreuses maquettes se voient au premier coup d’œil, les effets de destructions impressionnent moins mais pourtant ce gros, cet immense morceau de connerie que concocte Roland Emmerich fonctionne à merveille, le rythme est là, avec un scène d'exposition courte et efficace qui laisse place rapidement à l'action, aux catchphrases pourris, aux affrontements entre aéronefs et autre discours débile le 4 Juillet. J'oubliais aussi, la musique du film est vraiment naze de A à Z !!! Un peu comme les acteurs qui ne mettront jamais ce film en avant pour faire valoir leurs talents.
Donc pour récapituler:
- Les Aliens s'en prennent encore et toujours à la Terre.
- Que les Américains sont toujours les premiers au courant ....
- Mais qu'ils prennent toujours sur la gueule en premier.
- Un réparateur du câble est plus doué que tout les scientifiques du gouvernement américain.
- La zone 51 existe !!!
- Le médecin en chef est un ancien hippie
- Il à fallu plus d'un heure et des millions de mort pour que le président s’aperçoive que les Aliens vont les exterminer, un peu simplet le président non ?
- Un ancien alcoolique pilote un F-18 comme un pro
- Et pour finir, les vaisseaux aliens semblent aussi équiper de prises USB
Ce n'est pas du grand art et pourtant en tant que divertissement, ça fait son petit effet et cela malgré le temps qui passe ...
INDEPENDENCE DAY
Réalisé par Roland Emmerich
Sortie en salle le 2 Octobre 1996
Une immense soucoupe volante envahit le ciel terrestre, libérant un nombre infini de plus petites soucoupes qui prennent position au-dessus des plus grandes villes du monde. Un informaticien new-yorkais décrypte les signaux émanant des étranges voyageurs. Ils ne sont pas du tout amicaux et ces extraterrestres se préparent à attaquer la Terre.
12 commentaires
Wolfgang Petersen : loin d'être un pitre quand même, l'immense Das Boot, Enemy Mine ou The Perfect Storm, ça suffit à le ranger dans les réalisateurs qui comptent.
RépondreSupprimerTout le contraire de Bay ou Ratner & à un degré moindre Emmerich ;-)
C'est vrai, mais je l'ai plus souvent vu ce faire démonter récemment que le contraire.
SupprimerMais à coté des deux autres il n'y à pas photos
"Ce ne sont pas des immenses cinéastes, mais ils essaient de s'atteler tant bien que mal à distraire le spectateur, ce qu'ils réussissent assez souvent, Transformers, 2012, Troie, Rush Hour et bien d'autres en attestent… "
RépondreSupprimerPacific rim le fait pas eux. C'est toute la différence. Avec un mec comme Bay il te faudra attendre une demi-heure avant la fin pour voir quelque chose et encore ce sera illisible. Là ce n'est plus du divertissement, mais te violer les yeux. Transformers un bon divertissement? Sors le drapeau, use toi les yeux et capitulons devant les tonnes de vannes en dessous de la ceinture totalement lourdingue (genre "tu te masturbais mon chéri? Tu voulais peut être que je t'aide?!").
2012: Une véritable rigolade involontaire.
Troie: Un péplum franchement à côté de la plaque et qui te ferait croire que la guerre de Troie s'est réglée en deux jours.
Rush Hour: aussitôt vu, aussitôt oublié.
Si ça ce sont de bons divertissements, je veux bien me souler la gueule.
Sinon pour revenir à la croute que tu aborde, alors certes c'est bien fait, ça n'a pas trop mal vieilli, mais le reste est d'une telle affligeance qu'il ferait passer le maigre scénar de Pacific rim pour le dernier prix nobel! Emmerich se la joue provocateur en disant interview après interview que c'est du cynisme que son film n'est pas pro-ricain... Sauf que franchement qui va croire cela quand il ne cesse de faire des films propagantistes, son dernier film en est encore la preuve. En fait, tous les défauts que tu cites en fin de chronique en font un navet. Même Commando est plus sobre à ce niveau. Allez sortons le drapeau ricain puisque c'est eux les meilleurs, on va les laisser seul s'en charger vu qu'on est tellement cons! Et puis on va engager un alcoolique en pilote sait-on jamais il va peut être se faire exploser par accident! Mais encore mieux, le président US a tellement de couilles qu'il prend l'avion! Mais c'est génial! C'est pas Chirac à l'époque qui aurait fait ça hein!
Que tu ne l'ai aimes pas, je comprends et je le conçois. Cependant, on à tous un peu tendance à les prendre de haut, à se moquer, alors qu'on à tous (je dis bien tous) pris un jour où l'autre du plaisir devant et les chiffres de certains montrent qu'ils ont été appréciés, qu'ils soient de qualités où pas.
SupprimerEnsuite concernant Independence Day, je ne le défends pas, je me moque du film ouvertement mais cela fonctionne, malgré tout ce que je peux en dire en ayant suffisamment de recul et de dérision pour le voir comme ce qu'il est.
Je suis comme toi. Je trouve que le film est très bête mais il fonctionne.
RépondreSupprimerC'est bien là toute la particularité du film, c'est bete comme ses pieds, mais par je ne sais quelle magie, cela fonctionne
SupprimerMmmh, ça sent bon la madeleine tout ça ! Pour l'avoir revu avec mon pitchoune (qui a complètement adhéré, comme quoi les "vieux" films marchent encore), j'ai plutôt passé un bon moment, assez dépité tout de même par le scénario très couillon et des dialogues de cour de récré (il préparait la venu d'un autre envahisseur en forme de robot géant transformable). Les scènes d'action sont vraiment pas mal fichues, les petites touches gay emmerichiennes sont amusantes (je te conseille dans le genre un de ses premiers essais SF "Moon 44" qui ressemble à une couv' de Têtu) et le coup de poing dans la tronche d'un alien est toujours aussi drôle. Mais ce qui m'a irrité profondément en revanche, c'est tout ce discours sous-jascent sur la famille modèle, la fidélité, l'amour qui vous fait vaincre les pires obstacles et le côté bon chrétien devant l'autel. Beurk.
RépondreSupprimerExact, je ne peux me résoudre à le détester. Je reste malgré tout lucide sur les défauts du film. Je note bien pour Moon44 ^^
SupprimerEt ta remarque sur la famille est trés juste en tout cas
Oui Fred il y a dix ans de cela quand j'étais encore mineur oui! Mais ça doit faire dix ans que je déteste ce film! Sur 19 ans c'est pas mal. Les chiffres ne veulent rien dire Fred. La preuve, j'ai vu Transformers 3 en BR pas cher alors qu'il a mieux marcher que les autres au cinéma. Preuve que pour le coup, je ne fais pas parti des mecs s'étant déplacés. Cela se voit encore plus quand je vois les blockbusters que j'ai vu cet été et qui se ramassent malheureusement. Pacific rim n'a pas aussi bien marché, mais le prochain Michael Bay soit Transformers 4 va casser la baraque. Est-ce que j'irai le voir? Non parce que les propos de Bay me révulsent, me font vomir rien qu'à l'entendre j'ai la nausée. Emmerich joue la provoc, mais lui il se fout de la gueule du monde. Quant à Ratner cela doit faire un bail que je n'ai pas vu un de ses films, c'est dire si le mec m'inspire. Ah pardon c'était l'an dernier avec Dragon rouge, qu'est-ce que c'était bien!
RépondreSupprimerPerso ID4 reste et restera une merde idéologiquement pompeuse, mais comme il est bien fait, les gens ne veulent pas voir le reste.
Preuve si il en est que le blockbuster qui marche n'est pas donné à tout le monde. Guillermo Del Toro n'est pas un réalisateur de Blockbuster, Neill Blomkamp idem car il ne cherche pas la facilité.
SupprimerCe qui les empêche pas de délivrer la marchandise avec un minimum de fond. Comme quoi cela n'est pas difficile n'est ce pas Michael, Brett ou Roland?
RépondreSupprimerPas faux
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