On peut considérer qu'avec ce film, Jan de Bont signe sont deuxième meilleur films après « Speed ». Si il n'était pas exempt de défauts, ce film livrait ce qu'il fallait, ce film était speed. Et ce second films part sur les mêmes bases, une intrigue assez bête mais intéressante et une maîtrise de la tension millimétré. Ceci dit, avec le temps le film perd de sa superbe, mais impressionne toujours.

Les événements survenue hier en Oklahoma, m'ont rappelé a quel point ce phénomène météorologique était dangereux, cependant je ne désespère pas un jour d'en voir une … Oui depuis fort longtemps j'ai une passion pour les tornades et c'est pourquoi j'ai bien aimé ce film, simplement a cause du sujet, les tornades (rare film a en parler), c'était donc un peu la façon de le vivre par procuration, chasser les tornades, braver les éléments, suivre cet équipe de fous furieux dans leur quête d'information et de compréhension du phénomènes,

A partir de cette trame scénaristique Jan de Bont construit un film sans temps mort et qui passe très très vite, comme il avait fait si bien avec Speed, alternant gros moments d'actions, chaque Tornade est diablement modélisés, effrayante et la tension qui règne à chaque fois, reste tétanisante ; et des scènes plus plates, avec le héros principal du film ; « la Tornade », gigantesque, traîtresse qui est parti prenante du film révélant les peurs des protagonistes.

D'une part Bont maîtrise le rythme de son film autant son scénario est limité car prévisible et que les personnage sont hautement caricaturaux, Helen Hunt incarne une scientifique prêtent a tout pour mettre a mal les tornades, même si une fascination tout morbide l’entraîne dans des moments dangereux, à coup de vannes foireuse et de regards alanguis pour son ex joué par Bill Paxton, qui est mi-homme mi-dieux, ce type arrive a deviner d'où viennent et comment réagis une tornade, tel un oracle qui guide ses troupes ; Jami Getz la pauvre semble perdu et Philippe Seymour Hoffman complètement accroc à la drogue ;je ne m'étendrais pas sur le reste du casting qui est aussi vaseux.