Vivre et laisser mourir

by - janvier 17, 2013

           Comme depuis le début de la saga, les producteurs sont très réactifs et anticipent toujours la suite, ces donc pendant le tournage « Des Diamants sont Eternels » qu'ils pensent a adapter ensuite le roman de Fleming « Requins et services secrets », le scénariste Tom Mankiewicz pense que le méchant devrais être noir, car au même moment les Blacks Panthers était très actif, continuant ainsi a faire coller les James Bond a l'actualité. Ce nouveau Bond s'appellera « Vivre et Laisser Mourir », avec a nouveau Guy Hamilton, ainsi que Roger Moore qui remplace non sans mal Sean Connery.


          Plusieurs agents secrets se font refroidir, pas les meilleurs serait on tenté de dire. James Bond quand a lui est plutôt pas mal, avec une nana dans son lit, quand il est réveillé par M pour lui confié une mission, qui tue tout ces agents ? L'enquête l'emmène a New-York pour enquêter sur un certain « Grosbonnet » parrain de la drogue locale; il fait connaissance de la jolie Solitaire (Pas le jeu hein qu'on soit clair), possédant des dons de voyance qu'exploite Grosbonnet, sauf qu'il ne pouvait prévoir qu'elle tomberais sous le charme de James Bond. Lui piégé dans un restaurant de Grosbonnet il arrive a lui échapper, aider par Leiter il suit le méchant dans son repaire a San Monique, car Grosbonnet fricote avec Kananga, la question le taraude, pourquoi ? Débarquant fraichement sur l'ile, il devra déjouer une nature hostile pour mettre a mal un trafic de drogue international … 


          Si Guy Hamilton a marqué la franchise en réalisant l'un des meilleurs opus de la saga avec « Goldfinger », je pense qu'il pâtit avec « les Diamants sont Éternels » et celui ci, de scénario moins dense, si l'on a comme a chaque fois tout le glossaire de la galaxie James Bond, des décors réussis, New York, le Quartier d'Harlem, l'ile de San Monique, les rituels vaudou, l'étang au crocodiles, bref dépaysement garantis, le petit plus que j'ai apprécié c'est la Louisiane, le folklore vaudou, qui donne une touche de mystère bienvenue autour de sa, la romance entre Bond/Solitaire est touchante, mais le film est plutôt mou au final, pas grands chose ce passe, l'action n'arrivant que dans les 40 dernières minutes de fort belle manière en tout cas, une poursuite en bateau haletante, une confrontation avec Kananga sous- marine, puis celle avec Tee-Hee dans le train qui n'est pas sans rappeler la bagarre a la fin de « Bons Baisers de Russie »

Si Sean Connery restera éternellement l'un des meilleurs James Bond de tout les temps bien qu'il doit se battre avec la concurrence de Daniel Craig, que George Lazenby ai trouvé son public avec le temps, Roger Moore débarque dans un style bien différent, a la fois grand, agile et séducteur mais aussi bien plus dans l'humour que ces deux prédécesseurs, un changement d'orientation inattendu dont on est pas insensibles, accrocheur mais déroutant; on retrouve Lois Maxwell et Bernard Lee dans leurs rôles habituels; Yaphet Kotto dans un double rôle Kananga/Grosbonnet adoptant deux style différents mais il manque d'envergure pour être a la hauteur de James Bond; Geoffrey Holder génial en homme de main de Kananga dans le rôle du dangereux Baron Samedi; Julius W.Harris est pas trop mal dans le rôle de Tee-hee mais rien de révolutionnaire; tandis que la sensible Jane Seymour devient une voyante au dons que tout le monde envie.

Roger Moore prends le relais dans la saga de manière assez banale, impulsant un personnage encore plus charmeur et surtout plus drôle  ce qui n'est pas une qualité quand elle sert a masquer une histoire peu passionnante, un premier film décevant ...



VIVRE ET LAISSER MOURIR
Réalisé par Guy Hamilton
Sortie en salle le 21 Décembre 1973

Suite à l'assassinat de plusieurs agents, James Bond est chargé d'enquêter sur Mister Grosbonnet, un caïd de la drogue. Il commence son enquête à New York où il rencontre la voyante et splendide Solitaire, travaillant pour Grosbonnet. Rapidement, Bond se lie à Solitaire pour déjouer les plans du Dr. Kananga et de son homme de main au bras d'acier, Tee Hee.

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8 commentaires

  1. James Bond devient un roublard fumeur de cigare, qui sort la première vanne pourrie (la séquence dans le bar noir est à se rouler par terre tellement c'est nul). Voilà comment décrire James Bond selon Roger Moore. Navrant. Néanmoins, ce volet reste plaisant compte tenu de plusieurs volets qui suivront.

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    1. Bah tu sais avec Moore, fallait pas s'attendre à grand chose. On critique souvent Lazemby, mais Moore a vraiment foutu Bond au fond du trou. Moonraker franchement!

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    2. Lazenby je le défendrai maintenant coute que coute, il n'y a pas photo avec Moore

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    3. Et pourtant si critiqué. Punaise je veux bien voir un film de la trempe d'Au service secret de sa majesté dans la filmo de Moore.

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  2. La franchise JB007 entre avec ce film dans une nouvelle ère, hélas plus proche de la série télé que du film d'espionnage. Elle n'en sortira qu'avec Casino Royale (avis très subjectif, mais j'assume).

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    1. Je n'ai pas encore continué, mais il est vrai que cela change, une ère légére mais pas spécialement crédible. Casino Royale comme nouveau départ, c'est un joli point de vue

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