Seven

by - janvier 10, 2013





SEVEN
Réalisé par David Fincher
Sortie en salle le 31 Janvier 1996

Critique:

Pour conclure sa carrière, l'inspecteur Somerset, vieux flic blasé, tombe à sept jours de la retraite sur un criminel peu ordinaire. John Doe, c'est ainsi que se fait appeler l'assassin, a décidé de nettoyer la societé des maux qui la rongent en commettant sept meurtres basés sur les sept pechés capitaux: la gourmandise, l'avarice, la paresse, l'orgueil, la luxure, l'envie et la colère.





Synopsis: 

Il y a pas mal de film policier ou un sérial-killer est a l'œuvre mais peu m'aurons laisser un aussi gros souvenirs que « Seven » de David Fincher, même « Le Silence des Agneaux » de Demme, « Bone Collector » ou encore « Le Collectionneur » de solide film eux aussi, bien tortueux et sanglant n'arrive pas a sa cheville pour moi, de plus c'est le deuxième film de Fincher qui après une expérience délicate sur Alien 3, obtient de la New Line la possibilité de réalisé son film en totale autonomie, le résultat est sensationnel.

Dans une ville des U.S.A, pas un temps morne et triste, sous une pluie battante, l'inspecteur Somerset, vieux papi désabusé qui a bien roulé sa bosse est a deux doigt de la retraite tombe sur un crime sordide, un homme obèse est retrouvé mort la tète dans son repas, son intuition ne tarde pas a lui donner raison, mais son supérieur ne le croit pas, l'exhortant a ne pas trop s'en faire. Profitant de ces derniers jours il essaye de forme son futur remplaçant, l'inspecteur Mills, jeune flic talentueux mais bien trop colérique, impulsif, se laissant dompter par ses émotions, un brin idéaliste, se confronte assez vivement avec Somerset, deux écoles différentes. Tombant sur un deuxième crime tout aussi atroce, Somerset flaire l'affaire trop complexe, l'affaire qu'il ne pourras résoudre, il abandonne et conseille de ne pas la donner a Mills, pourtant Mills vas continuer, plongeant dans un enfer auquel même Somerset n'eut été confronté, avec un tueur prenant les sept péché capitaux comme modèle …

Je disais donc un peu plus haut que Fincher n'avais pas gardé un bon souvenir de son expérience sur Alien 3, brusqué par les producteurs, il ira même jusqu'à renié son premier long, ce deuxième film est pour lui sa vrai chance, New Line lui fait confiance, doté d'un budget de 30 petits millions de dollars il s'apprête a signer l'un des thrillers référence de ces vingt dernière année. Profitant d'un scénario admirablement bien écrit par Andrew Kevin Walker, créant d'emblée une histoire intemporelle, que l'on ne peut pas forcément localiser, qui se concentre sur le mal de ces grandes cités, des le début David Fincher fait preuve d'une grande maîtrise  le climat est malsain, morose, la photographie saturé, tirant les tons sombres installe a merveille l'ambiance du film; l'enquête se passe assez vite, alternant meurtre, recherche et approfondissement des relations entre les personnages, le film devient au fur et a mesure plus nerveux, pour un final qu'a l'époque je n'avais pas vu venir, un final qui fait mal dans un décor qui au contraire s'illumine, devenant plus clair, chaud, mais désertique, David Fincher nous faisant rentrer dans la tete détruite d'un tueur dont on ne seras jamais rien. Le duo d'acteur choisi sent le réchauffé, entre le vieux et le jeune, l'expérimenté et le novice mais le tour de force reviens aux acteurs choisi, Morgan Freeman est des plus convaincant dans son rôle de policiers désabusé, posé, réfléchi mais aussi capable de transmettre a un Brad Pitt que je découvrais, lui le beau policier, idéaliste, avec une femme ravissante, mais en dessous de tous sa, on tient un flic nerveux, impulsif, qui n'arrive pas a se canaliser, un duo tout en opposition qui fonctionne a merveille; puis Kevin Spacey dans un rôle glaçant.

Je pense que c'est le film de Fincher que je préfère, noir, glacial, intense, un thriller immanquable ...

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12 commentaires

  1. Un grand film de Fincher (je lui préfère Seven, mais c'est d'une très courte tête) qui a fait date et est devenu une référence.

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  2. Pronbablement le dernier grand thriller, beaucoup imité jamais égalé. Je le mets juste derrière Fight Club en haut du panier. Une ambiance moite et dégueulasse à l'image du générique (qui plus est de Closer de NIN, pas une des plus sobres de Reznor), des acteurs excellents, des enjeux pervers au possible et mettant les enquêteurs au centre du film, la musique de Shore qui atteint son paroxisme dans un final à jamais graver dans les mémoires... Du grand cinéma.

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    1. Je n'ai pas encore revus Fight Club, mais je pense aussi que la lutte sera rude pour dire celui que je préfère :D Sinon le film est excellent de A a Z, un modèle jamais égalé

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    2. En général c'est soit Seven, soit Fight club en haut du panier. Clairement je préfère les aventures hilaro-dépressive de Tyler Durden!

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    3. Ouai je pense sa aussi :D D'ailleurs dans les deux Brad Pitt est impeccable

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    4. C'est le cas de le dire mais depuis Seven, il était devenu une star, avait tourné le propret Joe Black. Accepter le rôle outrancier de Durden (il pisse ou chie dans les plats, baise comme un taré, tabasse, fume, se rase le crâne, met des plans pornographiques pendant Blanche Neige!) était une véritable aubaine pour Pitt de casser son image de beau gosse.

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    5. D'ailleurs il n'a pas de mal a joué avec son image, il a offert un joli panel de role depuis qu'il est dans le métier

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  3. Que dire du plus si ce n'est que c'est du grand cinéma. Et on a beau le revoir des dizaines de fois, l’intérêt pour l'histoire reste intacte.

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    1. Je plussoie, je l'ai revue alors que cela faisait longtemps et l'histoire est toujours aussi intense

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  4. Un grand Fincher effectivement. Des années après, il est toujours aussi intense et efficace. Je le place toutefois juste derrière "Fight Club" qui reste selon moi une claque monumentale.

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    1. Ouai rare sont les cinéastes qui réalise un film aussi bon au bout du deuxième long

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