Detachment
Réalisé par Tony Kaye
Sortie en salle le 1 Février 2012
Synopsis:
Henry Barthes est un professeur remplaçant. Il est assigné pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s’efforce de toujours prendre ses distances va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement...
Critique:
Comme beaucoup j'ai découvert le cinéaste Tony Kaye par son premier film l'imparfait mais néanmoins redoutable « American History X », choc des scènes, poids des mots, un drame assez percutant, sur le destin de deux frères, bref un film qui m'avait marqué. J'avais donc hâte d'en voir un autre « Detachment » de Tony Kaye débarque en Février de l'an dernier pour nous compter l'histoire d'un professeur remplaçant, qui a l'air cool, un air détaché, bref le remplaçant mais il se rends compte qu'il est bien seul dans ce gourbi. Un soir sa route croise celle d'une mineure prostituée le forçant a s'attacher a elle, mais son environnements le pousse a garder de la distance pour affronter l'école et ces occupants. C'est une assez grosse déception que le dernier long de Tony Kaye, pourtant charmé par « American History X » son film manque de détachement, je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi prétentieux autant dans le fond que dans la forme, sur le fond c'est tout dans l'extrême, dans l'exagération, il arrive on lui gueule dessus, chaque élève n'est que la pale caricature de la caricature d'un élève existant, un panel assez insupportable, tout comme les profs a l'article de la « mort » devant la connerie de leur élèves, qui n'hésite plus a les enfoncer encore plus bas, parlant vulgairement au élèves des scènes surréalistes qui pose quoi comme réflexion ? Les Profs sont malmenés ? On le sait … Les élèves qui font rien sont exclus ? On le sait aussi … Bref il n'y a rien de neuf et l'aspect introspection que tente d’amener Tony Kaye ne fonctionne jamais, le coups de la prostituées pour humaniser Henry est ridicule, ainsi que tous les apartés avec ce personnage, la caméra qui part dans tout les sens, les monologues incompréhensible, un style Malick, mais un style Malick du pauvre, sans aucune audace, ni subtilité et le casting dont l'habituel bon acteur de service qu'est Adrien Brody n'arrive même pas a rendre sympathique son personnage.
Un film, inégal, qui en fait des tonnes et qui cherche a péter plus haut que son cul !!!
2 commentaires
Inégal et prétentieux, c'est pas faux. Mais pour ma part j'ai trouvé que c'était un drame plutôt efficace, en tout cas pas désagréable.
RépondreSupprimerMoi les défauts mon vraiment géné, rien ne m'a surpris ou choqué comme cela aurait du etre
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