Hugo Cabret

by - septembre 13, 2012




HUGO CABRET
Réalisé par Martin Scorsese
Sortie en salle le 14 Décembre 2011

Synopsis:

Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…






Critique:

Martin Scorsese est un des cinéastes que j'adore, habitué a faire des films plus violents que sentimental, a la base de magnifique fresque sur la mafia, dont « Casino » ou encore « les Affranchis », Scorsese ne fait en général pas dans la dentelle ce qui est l'opposé du petit film qui nous livre en ce moment joyeux que sont les fêtes de Noël, une surprise tel un cadeau de Noël avant l'heure. C'est un film adapté d'un livre qui se nomme « Hugo Cabret » … Hugo Cabret avait tout pour être un enfant heureux, malgré la mort de sa mère, il vit avec son père un horloger reconnus qui lui transmet toute ces passions, un jour il retrouve un automate en salle état dans le musée ou il travaille, intrigué ils décident ensemble de le réparer mais son père meurt dans un incendie. Attristé, Hugo est recueillis par son oncle qui travaille a la gare, a partir de la Hugo vas aider son oncle a entretenir les horloges jusqu'au jour ou il disparaît a son tour, bien obligé de continué il mènera en même temps la rénovation de son automate en volant les outils a un monsieur qui tient une boutique de jouet. Tout en échappant a l'inspecteur de la gare, il se liera d'amitié avec Isabella, la petit fille de Papa Georges le marchand, pour découvrir les mystères de l'automate et le secret de vieil homme …


Moi en comparaison des gens sceptiques, je m'attendais a quelque chose de bon et Martin Scorsese ne m'a pas déçu !!! Le premier bon point de ce film, c'est la 3-D, un processus que j'aurais tendance a décrier pour la facilité a laquelle on l'appose sur les affiches et pour le peu que cela apporte a un film; ici la 3-D n'est pas qu'un vulgaire accessoire mais bien un prolongement de l'histoire, rendant immersif un film a l'accent très surannée pour rendre ainsi hommage au pionnier du cinéma dont était George Mélies, la scène dans laquelle les Frères Lumières projette l'entrée du train en gare a la Ciotat est particulièrement frappante, c'est pour l'instant le seul film en 3-D réussis que j'ai vu ou elle a une « Vrai » utilité .

Eh oui tout un paragraphe pour la 3-D, la réalisation de Scorsese est somptueuse, les superlatifs me manquent pour le qualifier, une introduction de presque 10 minutes a bases de plan-séquences somptueux juste marqué par une partition d'Howard Shore admirable, le reste du film est a la mesure du bonhomme, immersive, très légère et aérienne avec un rythme constant ou la surprise vas de plus en plus fort, car je ne savais pas avant de le voir que Ben Kingsley allait être George Mélies, la découverte fut aussi forte que celle d'Hugo et d'Isabella pour être au final un film qui réunis les gens et réparent les cœurs tel que notre méchant, terrifiant mais aussi ridicule que son expression du sourire si coincé tel que l'un des rouages de sa jambes. Un castings qui se révèlent puissant, avec des seconds rôles d'envergure, dont les apparitions sont compté mais qui sont inoubliable.

Le rôle d'Hugo est tenu par Asa Butterfield un jeune gamin vraiment attachant qui a tout dans les yeux , un regard qui parle beaucoup plus que des mots et il n'est pas agaçant, un bon point pour lui; la jeune Chloé Moretz vu dans Kick-Ass a un rôle un peu bancal, elle aide Hugo mais tout ne fait pas sincère mais l'enthousiasme dont elle fait preuve pâlie cela; ensuite les adultes avec en tête l'apparition de Jude Law en père courage; le longiligne Sacha Baron Cohen qui incarne un inspecteur dont la seule terreur viens de son chien et de sa gueule fort peu sympathique et sa rédemption n'en est que plus touchante; Helen McCrory joue la femme de George Mélies, froide et distant mais sa carapace ce fêle des que les souvenirs refont surface, une actrice vraiment attachante; mais celui qui est top, top, top, top c'est Ben Kingsley qui se transforme en véritable illusionniste, un magicien du 7eme art ou sa statue de marbre tombe de haut des qu'on retrouve qui il est, redevenant ainsi celui qui l'était, un rôle a la mesure de son talent qui nous le rends ainsi a nous cinéphiles du 21eme siècles; a coté d'eux le grand Christopher Lee, Emily Mortimer, Ray Winstone ...

Une fable magnifique sur fond d'hommage a un cinéma révolue



La critique de Cécile:

Fred a dit tout le bien qu’il pensait de ce film, moi je ne serai même pas émettre une note discordante. J’ai été emporté, et baladé par ce film, j’ai ri, pleuré comme une midinette. J’ai adoré !!!

Le petit coté qui a attirait mon attention dans ce film c’est la manière dont Scorsese étale son amour pour le cinéma et nous montre comment il maitrise son sujet. Je connaissais l’image de la lune transpercée et avais appréhendé Melies par le livre de Mathias Malzieu , mais la l’histoire de cet homme le premier cinéaste, mais aussi un homme cassé, et dans ce film un personnage secondaire devient un pont entre ce qu’est le cinéma aujourd’hui et les essais des Freres Lumieres, et Scorsese s’amuse de nous et se sert du film pour faire passer le message. il nous replace en plusieurs reprises à la place du spectateur de 1895. L’image la plus marquante et celle du train qui déraille si au début on regard avec un petit sourire moqueur les gens se levant devant le film des frères lumière ou le train rentre en gare et fuyant devant l’écran.On se retrouve quelques temps après à sursauter quand son train sort de l’écran grâce a la magie de la 3D. la manière dont George Mélies parle et raconte un cinéma qui n’existe plus un cinéma qui n’est voué qu’a une seule chose la détente et a fabriquer des rêves et qui se transforma en autre chose avec l’évolution de la société semble être ce que prédit le réalisateur qui a décidé de ne tourner que avec cette technologie et dont on sait que son œuvre est emprunt d’une violence et d’un réalisme qui est assez éloigné des œuvres de Mélies.



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18 commentaires

  1. Je vais casser un peu l'ambiance : ce film ne m'a pas du tout emporté. Je trouve le tout vraiment froid (réalisation et acteur) et assez peu authentique. En plus, je me suis vraiment embêté pendant les 3/4 du film. Seul la partie sur Melies m'a vraiment passionné, ainsi que la performance de Ben Kinglsey.

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    1. Mais comment ???
      Bon je rigole, c'est un film qui n'a pas fait l'unanimité, notamment l'histoire que pour ma part j'ai trouvé assez chaleureuse et en harmonie avec la période a laquelle il a été diffusé, je trouve que Scorsese a réalisé un bon films pour enfants, car c'est le cas malgré tout, c'est un bel hommage a mélies, une partie envoutante je trouve. Par contre t'est un peu dur avec la réalisation qui est de bonne facture quand meme, puis Scorsese a livré une bonne 3D, chose rare

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    2. Elle est bien cette réalisation, là n'est pas le probléme pour moi. Mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas naturelle, comme le plan séquence. J'aurais préféré un peu plus de simplicité et moins d’esbroufe.

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    3. Ah oui d'accord, je comprends ce que tu veux dire, ces peut etre car c'est son premier film comme sa, puis il y a la 3D, il a du adopter une façon différente de tourné je pense, sans doute le manque de naturel que tu décrit

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  2. Scorcese réalise un film très beau mais réussit surtout un superbe hommage à Méliès (splendides scènes) et surtout au cinéma. Des erreurs de reconstitutions sur Paris où les perspectives de la ville depuis la gare sont toutes plus ou moins fausses , mais c'est un détail. Au début l'histoire prenant trop de temps pour s'installer mais le scénario reste très bien construit et crée un intérêt certain et grandissant. Précision historique : Méliès a du stopper ses productions avant la guerre (1913), la femme dans le film est sa seconde épouse et le journaliste qui le retrouve vendeur à Montparnasse se nommait Léon Druhot. Un si bel hommage que j'en ai pleuré à la scène de visionnage de film ! Par contre toujours aussi peu convaincu par la 3D... 3/4

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    1. Tout d'abord je te remercie pour tes précisions historiques. Concernant le film je suis d'accord avec toi, c'est un film très beau, une belle histoire et un vibrant hommage, qui donne envie réellement de découvrir ce cinéastes, pour les détails ce ne sont que détails, moi qui ne connait pas Paris, je n'ai pas été choqué par certaines erreurs car il n'y a rien de flagrant. Ceci dit la 3D est pour moi correcte ici

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  3. Un magnifique hommage à un cinéaste oublié magnifiquement campé par Ben Kingsley (décidemment Scorsese le réussi) et puis les apparitions de Borat sont énormes.

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    1. Pas assez reconnu a mon sens que le travail de Mélies et pourtant certaine de ces images sont connus de tous; un film vraiment attachant ainsi qu'un vibrant hommage a ce cinéma révolu

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    2. Et pourtant plus que charmant. Il faudrait que je vois les films que Vince a mis sur Naveton.

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    3. Ah oui c'est certains sa, je ne l'ai est pas vu en entier mais quelle prouesse pour l'époque, quelle ingéniosité

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    4. Quand tu vois les trucages à cette époque tu te dis que certains mecs d'SFX doivent avoir honte de faire autant de merde. Bordel le cinéma était à peine né et Méliès en faisait déjà un art. Magnifique.

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    5. Tout a fais d'accord, avec peu de moyens il arrive a nous enchanté et de bien meilleure façon que certain film de maintenant

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  4. Magnifique film que nous sert là Scorsese, avec ENFIN une 3D intelligente et bluffante.

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    1. Entièrement d'accord avec toi, de plus cela doit etre le film avec la meilleure 3D que j'ai pus voir

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  5. Ok pour saluer la réalisation de Scorsese et la prestation des acteurs mais en ce qui me concerne, je n'ai pas été particulièrement emporté par ce film. Je me suis même ennuyé à certains moments. Ce n'est pas vraiment une déception mais pas non plus un coup de cœur. Un Scorsese moyen pour moi.

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    1. Je comprends ta semi-déception, c'est aussi un genre dans lequel on a pas l'habitude de le voir, je pense que sa joue dans l'impression de moins bien qu'on eu les gens sur ce film

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  6. Hum...Scorcese a pas de chance avec moi...J'ai kiffé son Taxi Driver (la drogue c'est bien Martin !) Raging Bull était ouf, Les Affranchis et Casino(mon péché mignon des films de gangster), À tombeau ouvert avec un Nic Cage sous extasy(comme d'hab...) ensuite un sympathique Gangs of New York (mais pk avoir rendu moche Cameron Diaz ?) et là c'est le drame...le drame les Infiltrés. Honteuse adaptation d'un summum du film de mafia Hong-Kongais.
    Scorcese avait-il besoin de faire ce film de commande totalement impersonnel ? Je dis impersonnel car crier haut et fort "je n'ai pas vu l'original pour ne pas être influencé" et se retrouver avec les mêmes angles de caméra...Et puis bon, du Nicholson cabotinant, une vulgarité risible, un triangle amoureux RIDICULE (voyez l'original, vous allez hurler), des personnages qui ne servent à RIEN ! (Marky Mark...) et puis du fait de certains réaménagement, la mort de...est inutile puisque qu'il reste quelqu'un autre au courant...Enfin bref, avec ce film, j'ai fait comme Tim Burton post Planete des Singes : ADIEU TOI REALISATEUR

    (oui, donc je n'ai pas vu ni ne verrai ce Hugo Cabret)

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    1. Alors première chose, c'est quand même dommage que tu t’arrête sur ce film de Scorsese, Shutter Island ou Hugo Cabret valent le coup d'oeil. Ensuite je te comprends sur "Les Infiltrés", je l'ai vu avant de voir l'originale et j'étais plutôt emballé, par contre quand j'ai pus enfin voir l'original, j'ai revu mon avis du film de Scorsese a la baisse tant son adaptation fait pale figure a coté, et les détails que tu cites ne sont pas anodin.

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