A Certain Kind of Silence
Si vous aimez le cinéma, un festival qui lui est consacré c'est un peu comme le saint graal et comme nous sommes bien pourvues en France à ce sujet, on peut régulièrement se faire plaisir. Et le plus, selon moi de ce genre d’événements c'est de s'ouvrir à d'autres horizons, ce qui est peut-être le leitmotiv numéro un du festival de bordeaux aka le "FIFIB". Sans lui, je n'aurais jamais vu certains des films qui furent programmés, notamment des films très expérimentaux ou encore des films venus des pays de l'est, comme "Satan Said Dance", "Animal Politico" ou encore "For Some Inexplicable Reason".
Cette année le "FIFIB" m'a amené en République Tchèque, avec le premier long-métrage de Michal Hogenauer intitulé "Tiché Doteky" ou encore pour le marché international "A Certain Kind of Silence" qui nous raconte les aventures d'une jeune fille au pair Tchèque "Micha" dans le foyer du jeune Sebastian. Elle découvre une famille stricte, précise, aimante et légèrement bizarre. Une famille qui lui mettra les nerfs à rude épreuve, poussant notre personnage principal vite rebaptisée Mia vers des territoires qu'elle ne soupçonnait pas, obscurs, sombre et inquiétant. Une histoire d'apparence classique, mais qui sait déjouer nos attentes.
C'est tout l’intérêt du film scénarisé par Jacub Felcman, qui tricote l'intrigue pour qu'on soit comme "Mia" déstabilisé, même si l'alternance entre les deux points de vues (Mia interrogée, Mia dans la famille) est parfois hasardeuse. Malgré ça l'intrigue se déroule avec précision et fluidité, jouant parfois la carte du décalage ou de l'humour absurde et le réalisateur mets tout cela en image un talent certain. Toutefois, les choix de couleurs, de lumières ou de décors bien qu'admirablement penser, accentuent beaucoup trop l'aspect "inquiétant" du film et cela tue presque toute ambiguïté. Le casting quant à lui est réussie, notamment avec l'actrice Eliska Krenkova qui est absolument fantastique dans le rôle de Mia/Micha.
Bref, je souhaite que ce film trouve un distributeur pour qu'il puisse avoir une carrière en France, car il le mérite grandement et que pour un premier film c'est assez surprenant et intelligent. Puis surtout si un jour vous avez la chance de le découvrir, ne lisez rien (conseil d'ami)
C'est tout l’intérêt du film scénarisé par Jacub Felcman, qui tricote l'intrigue pour qu'on soit comme "Mia" déstabilisé, même si l'alternance entre les deux points de vues (Mia interrogée, Mia dans la famille) est parfois hasardeuse. Malgré ça l'intrigue se déroule avec précision et fluidité, jouant parfois la carte du décalage ou de l'humour absurde et le réalisateur mets tout cela en image un talent certain. Toutefois, les choix de couleurs, de lumières ou de décors bien qu'admirablement penser, accentuent beaucoup trop l'aspect "inquiétant" du film et cela tue presque toute ambiguïté. Le casting quant à lui est réussie, notamment avec l'actrice Eliska Krenkova qui est absolument fantastique dans le rôle de Mia/Micha.
Bref, je souhaite que ce film trouve un distributeur pour qu'il puisse avoir une carrière en France, car il le mérite grandement et que pour un premier film c'est assez surprenant et intelligent. Puis surtout si un jour vous avez la chance de le découvrir, ne lisez rien (conseil d'ami)
0 commentaires