Vinil Verde

by - octobre 11, 2018


VINIL VERDE
de Kleber Mendonça Filho

Commencer le FIFIB par un court métrage comme celui-ci, est une bénédiction. il est exactement ce que l'on attend d'un festival. Il illustre un nouveau cinéma que l'on a envie d'explorer, une rencontre avec un cinéaste de caractère , créatif avec une forte identité. Et ce petit film nous amène tout ça  à la fois. 

Dans son court Vinil Verde, le président du jury de la compétition des longs métrages Kleber Mendonça Filho , nous  amène comme dans chacun de ses films, dans son pays, le Brésil. Il reprend un conte de fée, croates et le décline en brésilien. Il utilise une série de photo, ou il filme de manière à ce que cela ressemble à une série de photo montée comme un film. Et il nous raconte une histoire sur la mort d'une mère, sur la culpabilité, sur les religions qui essaient de s’immiscer entre la douleur et la réalité. 
Mais c'est avant tout un petit métrage sur les croyances et à propos de nos peurs et de la manière dont on les transmet à nos enfants.
ce film nous a enchanté, nous laissant comme hypnotisé par ce montage et par le récit et la manière dont il est conté par une voix off, douce et chaude. Elle nous met dans la position de l'enfant qui écoute une histoire, ce qui facilite notre investissement et notre imprégnation. 
Il n'y a ni temps, ni espace perdu ici. Il vous kidnappe comme les contes de notre enfance et laisse une cicatrice en moins d'une  demi-heure. Les deux actrices sont expressives malgré le format impossible de ce métrage.

Quand on a appris qui était le président du jury, on a acheté "Aquarius" de ce réalisateur. Mais entre temps on a rencontré le cinéma de Kore-Eda et on ne l'a pas encore vu Mais maintenant il me tarde que le FIFIB finisse et que l'on regarde ce film.[FIFIB 2018] Carte blanche Kleber Mendonça Filho



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