2010 - 20192016Andoni AgirregomezkortaCritiqueEspagneJoaquin MazonJordi SanchezMaria LeonMiki Esparbe
Cuerpo de Elite
« Netflix » est un service que j'aime bien! Bon il faut savoir fouiner et surtout ne pas en attendre des sommets. Une fois que l'on accepte ça, cela peut être bien pratique. Par exemple j'y ai découvert bien plus de films espagnols sur cette plate-forme, que dans les salles de cinéma en France. Et même si « la salle » c'est le saint graal pour découvrir un film, je ne boude pas mon plaisir de les voir ainsi (j’espère toujours y voir le dernier long métrage de Alex de la Iglesias)
C'est
ainsi que sur la suggestion d'un ami, on s'est penché sur le berceau
de « Cuerpo de Elite », que vous retrouverez sur Netflix
affublé du doux nom de « Heroes Wanted » (Ps : je
n'ose imaginer quel aurait été le titre français). Une comédie
d'action rafraîchissante signé Joaquin Mazon.
« Tras
una operación fallida, un cuerpo secreto de intervención llamado el
"cuerpo de élite" resulta diezmado y el Ministerio del
Interior español decide reclutar nuevos miembros para su
recomposición. El
nuevo grupo formado por un agente
de movilidad madrileño,
una guardia
civil andaluza,
un mozo
de escuadra catalán,
un ertzaina vasco
y un legionario son
entrenados con el objetivo de cumplir su primera misión: recuperar
una bomba relacionada con el incidente
de Palomares »
Au
final ce fut une bonne surprise que ce « Cuerpo de Elite » !
Une sympathique comédie d'action, mix improbable entre « Mission
Impossible » et « Ocho Apellidos Vascos » ou les
missions secrètes, les grosses bombes et la technologie de pointe
côtoie le régionalisme exacerbé espagnol.
Sans
jamais verser dans la confrontation régionaliste comme pouvaient
faire les deux comédies « Ocho Apellidos ... » de
Emilio Martinez Lazaro, ce film écrit par Adolfo Valor et Cristóbal
Garrido s'en contente d'en faire son moteur comique, car le sujet
principal du film, c'est de voir comment des personnes, issues de
diverses régions de l'Espagne vont faire pour s'unir et récupérer
une bombe au main d'un groupuscule terroriste. L'intrigue pioche
aussi dans l'histoire de l'Espagne, contemporaine, avec l'évocation
des nombreux politiciens corrompus, ou un peu plus ancienne avec
l'utilisation de l'incident nucléaire de Palomares en 1966, Des
petits éléments de contexte qui donne un peu de profondeur, à ce
récit fort agréable mais sans réelles surprises.
Une fois mise en place, le récit se déroule sans aucune fausse note ! Joaquin Mazon déroule son intrigue, avec des gags assez réussis, qui profite des divers profils de personnages qu'il a à l'écran. Nous donnant ainsi droit à des scènes assez hilarantes ou chacun à des préjugés sur l'autre, tout en interrogeant le sentiment d'appartenance à l'Espagne. Cela ne manque pas de rythme, d'action, le tout sous l’œil bienveillant du réalisateur, qui bonifie une direction artistique étonnante pour ce genre de film à la vue du budget. Quant au casting, il est d'une humeur joyeuse et égale, entre Miki Esparbe (Santi), Maria Leon (Lola), Jordi Sanchez (Pep Canivell) ou encore Andoni Agirregomezkorta (Gorka), qui font de ce film un agréable moment !
Une fois mise en place, le récit se déroule sans aucune fausse note ! Joaquin Mazon déroule son intrigue, avec des gags assez réussis, qui profite des divers profils de personnages qu'il a à l'écran. Nous donnant ainsi droit à des scènes assez hilarantes ou chacun à des préjugés sur l'autre, tout en interrogeant le sentiment d'appartenance à l'Espagne. Cela ne manque pas de rythme, d'action, le tout sous l’œil bienveillant du réalisateur, qui bonifie une direction artistique étonnante pour ce genre de film à la vue du budget. Quant au casting, il est d'une humeur joyeuse et égale, entre Miki Esparbe (Santi), Maria Leon (Lola), Jordi Sanchez (Pep Canivell) ou encore Andoni Agirregomezkorta (Gorka), qui font de ce film un agréable moment !
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