Inferno

by - février 12, 2018



Inferno
de Ron Howard

il était une fois le professeur Robert Langdon. Son créateur Dan Brown lui a déjà fait sauvé le monde plusieurs fois. Et Ron Howard l'a porté à l'écran plusieurs fois. Bizarrement si je devais classer les romans, puis les films en fonction du plaisir que j'ai eu à les lire ou à les voir, je les classerai a l'identique. J'ai aimé vraiment beaucoup anges et démons, j'ai sensiblement moins aimé le da vinci code, quant à inferno c'est celui des trois qui m'a le moins plu à la lecture mais j'y ai quand même pris du plaisir, quant au film....

robert langdon se réveille dans un hôpital florentin avec à son chevet le docteur Sienna brooks. Il a perdu le souvenir de ce qu'il a fait durant les dernières heures et ne sait pas pourquoi il est en Italie. Il n'a pas le temps de se rétablir qu'un motard fait une descente dans l’hôpital et essaie de le tuer. Il prend la fuite aidé par son médecin.

Ce film devient la caricature de ceux qui l'ont précédé. Vous y trouverez le gadget qui permet de lancer la course, là il est particulièrement inutile.
Des éléments historiques qui feront avancer la réflexions. Comme à son habitude le récit alterne les messages codés cachés dans des tableaux célèbres, et ceux sur deux trois objets historiques. Et arrivent les limites de l'exercice. Ce professeur est spécialisé dans les symboles, mais là il devient un puis de savoir. Alors c'est vrai qu'il ne sait pas citer Dantes de tète, mais à part ça, il déroule.
Il y a un livre fort sur quoi s'appuie l'intrigue et une théorie qui justifie des meurtres de masses. Je ne vous spolierez rien. Les ressorts de ce film sont déjà assez éculés sans que j'en rajoute. Avec comme il se doit des kilomètres parcourus avec une rapidité infinie.
Vous y trouverez une sparing partner pour le professeur ainsi qu'une femme qu'il aime.
Pour finir il y a toujours la montre mickey mouse.

C'est comme pour les trois précédents me diriez vous. Nope , vous répondrais-je
Pour plusieurs raisons. La première et que dans les autres , il y a toujours un minimum de réflexions.il y a toujours un moment ou le professeur passe par une phase un peu posée, ou il réfléchit et où le spectateur à l'impression d'apprendre des choses. Là on est dans un film d'actions de base. Tout le coté symbolique et culturel que l'on chérit dans cette saga, n'est plus qu'un alibi, au fait que la doctoresse et le professeur courent. Ils courent un peu comme des poulets sans têtes, j'avoue.
Ensuite les tensions sur les personnages. Il y a au début, un questionnement sur la probité de Langdon. Mauvaise idée, c'est un personnage que l'on suit, il n'y a aucun doute sur qui il est, ni sur quelles sont ses valeurs . Le personnage qui joue un double jeu, est lisible des le début du récit. Il est mal écrit, pas très bien interprété, seul le pourquoi est surprenant.
Le méchant vraiment pas gentil, est sous exploité. C'est un personnage incroyable sur le papier avec une philosophie incroyable, et il n'est quasiment pas développé.
Quant à la fin et les explications qui sont données semblent être là, juste parce qu'il faut donner une fin et un épilogue.
L'image est belle. La manière dont sont filmés les musées reprend les plans larges, et la manière de les aborder des films précédents. Mais la mayonnaise ne prend pas, et ça n'apporte pas grand chose à l'histoire.

Le casting est très inégal
Tom Hanks, est égal à lui même. Il a ce petit quelque chose qui le rend toujours chaleureux. On a envie de l'extraire de cet enfer de souffrances.
Omar Sy, tient son rôle pas super bien écrit, il l'habite et lui donne une vraie épaisseur voire une existence.
Félicity Jones.... elle est égale à elle-même. Elle est clairement, des trois partenaire que langdon a dans les films, la moins aboutie. D'abord car elle n'est pas aidée par le scénario qui est mal écrit. Mais aussi car aucun moment, elle prend sa place. Son manque de charisme, nuit sérieusement à l'histoire.

Ce film, m'a laissée un goût désagréable. Il m'a déçue. Ça n'a rien avoir avec le roman qui effectivement est moins bon; ou par un mécanisme galvaudé. Ce film avait un beau budget, mais les choix tous emprunt de facilité, en on fait un film facile.



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