The Meyerowitz Stories

by - janvier 17, 2018



THE MEYEROWITZ STORIES
de Noah Baumbach

ce n'est pas ma première valse. J'ai déjà rencontré le réalisateur et certains de ses acteurs fétiches dans le très particulier While we're young. Mais Netflix étant arrivé à la maison, et le maître des clés de ce blog étant un peu sadique, il nous a fait pénétrer à nouveau dans le New York vu par cet homme

comme l'indique le titre ce film nous fait entrer dans la famille Meyerowitz. Famille dont le point d'ancrage est un patriarche égocentré. Artiste qui n'a jamais réellement trouvé le succès mais qui était assez reconnu pour avoir obtenu une chaire et avoir pu enseigner pendant toute sa vie. Ici on suit ses enfants qui se sont construits en fonction de lui et de leurs rapports avec lui.

Avant tout balayons ce qui me gênait déjà dans le film que j'ai précédemment cité et qui est là. Je n'ai pas vu assez de ses films pour dire que c'est sa signature mais je commence à penser que ça y ressemble. 
Ce qui saute aux yeux c'est que c'est un New York très blanc, alors quelques acteurs blacks sont conviés ici, mais c'est anecdotiques. C'est le Harlem et le New York le moins métissé que vous verrez. C'est nombriliste et ça se sent. Le scénariste est le réalisateur, et ça ne traite que de gens d'une classe bien particulière, dans un milieu artistique, le tout à new york. Ça ne parle que d'eux et de leurs vague à l’âme, et leurs états d’âmes. 
La réalisation est difficilement lisible, ici c'est le film qui est chapitré de manière spéciale, sans que ça n'apporte quoique ce soit au récit. les scènes ont un découpage assez anarchique, qui nourrit jamais le fil narratif. Les décors sont toujours des intérieurs cossus new-yorkais, des cafés chics, des scènes en voitures qui ici ne servent juste qu'à pouvoir hurler fuck, au moins dans l'autre film ils inventaient des chansons assez drôles.

Cependant je ne suis pas aussi imperméable à ce film qu'à son précédent. Avant tout car la paternité et comment on la vit est un sujet assez universel. on se reconnaît dans l'un ou l'autre des personnages sans grand problème. Alors si parfois tout se résoudrait avec un peu de simplicité et moins de vent brassé. On a moins cette impression d'assister à la vie d'une niche, qui se créé des problèmes.

Ensuite le casting est mieux. Ben stiller devient le fils cadet et n'est pas le plus torturé. Il est plus adapté à ce rôle.
Adam Sandler et son aîné, en perpétuelle recherche de reconnaissance chez son père ou son frère. 
Dustin Hoffman est une tête à claques, le vieux dont vous ne voulez pas dans votre famille. Ça lui va très bien. Mais la respiration de ce films sont les actrices, trop peu présentes, mais excellentes. Emma Thompson, est folle à souhait. J'ai du mal à comprendre pourquoi le scénario la targue d'alcoolique. Ça n'amène rien , si ce n'est ternir un peu le personnage. Mécanisme que l'on retrouve chez toutes les femmes. 
Elizabeth Marvel a un rôle qui aurait pu être plus porteur du message du film que ceux de stiller et sandler. mais c'est gâché par la mise en scène et même son agression est galvaudée. 
Grace Van Patten aussi aurait pu amener quelque chose comme du recul, ou une étape d'une évolution. Mais elle est finalement résumée par des courts métrages singuliers.

Je n'aime pas ce film, mais j'avais encore moins apprécié le précédent. Je veux à tout prix découvrir frances Ha, mais il y a de fortes chances pour que ce soit le dernier de ses films auquel je donnerai sa chance. 

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