Les Gardiens de la Galaxie 2

by - janvier 13, 2018


LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2
de James Gunn

les gardiens de la galaxie, le premier du nom, ne m'avait pas séduite. Mais le gardien des clés de ce blog m'a regardée avec ses grands yeux. Puis il m'en a parlé, beaucoup, vraiment beaucoup... et on a fini par redonner une chance à cette licence par le biais de son second opus.

On retrouve au début de ce film, Star Lord, Gamora, Drax, Rocket et Groot devenu une adorable et solide pousse qui ont formé un groupe, les gardiens de la galaxie ils viennent d'accomplir avec succès une mission. Comme rétribution, on leur livre Nebula la sœur de Gamora, mais Rocket commet un impair et nos héros se retrouvent dans une situation critique.
S'il y a un film estampillé Marvel qui a un cahier des charges très précis, quitte à en être caricatural c'est cette licence. Dans ce film on retrouve donc tous les points forts du précédent.
Il est très coloré. Une immersion dans ce monde est proche de passer des heures à regarder les clips de Katy Perry. C'est "pepsi" à ne plus en pouvoir. Ici le point culminant est l'escapade sur la planète d'Ego. Les couleurs sont partout, elles permettent de visualiser son contrôle des molécules. Mais aussi d'accentuer le coté «faux» de ce lieu et de laisser le spectateur en alerte.
La couleur est pour ce qu'il veut montrer et quand on découvre ses vilains petits secrets ils sont cachés et c'est le seul moment ou les couleurs sont absentes si ce n'est le marron ou le noir.
Star lord s'il a un costume qui le caractérise a aussi un walkman, et une cassette audio (et on fait tous semblant de croire que l'on peut écouter une cassette pendant vingt ans sans qu'elle s’abîme, s'il vous plaît, faites le au moins pour cet épisode). 
La musique est primordiale, et si dans le premier opus c'était vraiment sympa, ici au moins deux fois sur trois ça survient dans le récit comme un cheveux sur la soupe. C'est triste car les morceaux sont toujours aussi bien choisis. S'ils avaient été mieux amenés, réfléchis ça aurait allégé le film.
Car oui, le ton des gardiens est plus léger que d'autres films marvel. Mais est-on obligé de supporter les blagues potaches, et vraiment pas drôles. Dans la vie les coqs qui jouent à «qui a le plus gros plumage» c'est lourd. Mais là, le concours de qui à la plus longue après dix minutes de film peut me faire éteindre mon lecteur BR. Et là aussi c'est mal amené. Ces blagues sont concentrées en début du film, comme s'il fallait s'en libérer et l'humour devient plus digeste après.
S'il y a une chose qui signe un Comic Book Movie de chez Marvel, à part les sacro-saintes scènes post générique, c'est le caméo de Stan Lee... on a vu le dessinateur s'épandre lorsqu'il n’était pas assez présent ou visible dans certains, là il a carrément une scène pour lui. Elle n'est absolument pas intégrée, elle n'amène rien si ce n'est du ridicule. Elle souligne juste la figure imposée.
Il y a une vraie ambition d'analyser et de parler la famille. De préférence des relations dysfonctionnelles, et les problèmes de personnalités qui vont avec. Le scénario pousse même l'exercice jusqu'à aborder les familles de substitutions comme un groupe dans lequel on se reconnaît et dont on partage les valeurs ou à ce qu'est l'origine de d'une famille le couple. Et ça il faut l'avouer c'est bien fait, ce n'est pas fait avec légèreté, mais rien n'est fin dans ce film, c'est efficace j'ai fini le film en pleurant. Preuve que ça avait su trouver le chemin de mes émotions.
Les personnages sont toujours pareil avec les qualités et les défauts qui leurs sont inhérents. 
Le maquillage de certains me questionnent, par exemple pourquoi ce parti pris pour le maquillage de Gamora?pourquoi?
Vu le nombre de protagonistes et le temps qui est imparti à chacun, les personnages sont plus esquissés qu'autre chose. Et les moments d'échanges ou de psychologie perdent parfois de leurs efficacités comme les échanges entre Rocket et Yondu qui pourraient être beaucoup plus forts si on leur laissé un peu plus de temps, sans un flash de couleurs ou un comique de répétition. Entendons nous bien, je ne dis pas que ça les gâche je dis que ça les galvaude.
L'histoire est prévisible. Un exemple?
D’après vous quel est le principal trait de personnalité d'un personnage qui s'appelle égo? Lorsque l'on parle d'enfant à un des protagonistes, on se dit que l'enfance de l'un des personnages va revenir sur le tapis, et que ça va être le nœud de l'histoire. Tout est annoncé ou presque. Ce film s'auto spoile non stop
Groot est baby Groot. c'est une petite chose qui est la quintessence du mot «cute». Il est très souvent à l'origine du comique, un comique situationnel. Il est le personnage le plus attachant du film.
Nebula voit sa présence un peu étoffée, on apprend à la connaître et à l'aimer. Il me tarde de voir comment elle va évoluer dans les prochains épisodes.
Le casting est le même
Chris pratt et zoe Saldana tiennent leurs
places, pratt en fait un chouia trop, mais c'est un peu sa marque de fabrique; zoe Saldana arrive à faire passer des émotions avec ce maquillage ce qui reste un petit miracle. Batista est plus présent et plus humain que dans le précédent. Kurt Russel joue Ego... Il est nickel, et sa fait toujours plaisir de le voir. Michael Rooker arrive à mettre de l'émotion dans ce film, et c'est quand même un petit exploit.


Ce film répond aux attentes qu'on avait de lui, mais il tombe dans le travers opposé il est attendu.

Il plaira aux fans de la licence, il ne convaincra pas ceux qui n'ont pas été séduits précédemment

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