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Les Gardiens de la Galaxie 2
LES GARDIENS DE LA
GALAXIE 2
de James Gunn
les
gardiens de la galaxie, le premier du nom, ne m'avait pas séduite.
Mais le gardien des clés de ce blog m'a regardée avec ses grands
yeux. Puis il m'en a parlé, beaucoup, vraiment beaucoup... et on a
fini par redonner une chance à cette licence par le biais de son
second opus.
On
retrouve au début de ce film, Star Lord, Gamora, Drax, Rocket et
Groot devenu une adorable et solide pousse qui ont formé un groupe,
les gardiens de la galaxie ils viennent d'accomplir avec succès une
mission. Comme rétribution, on leur livre Nebula la sœur de Gamora,
mais Rocket commet un impair et nos héros se retrouvent dans une
situation critique.
S'il
y a un film estampillé Marvel qui a un cahier des charges très
précis, quitte à en être caricatural c'est cette licence. Dans ce
film on retrouve donc tous les points forts du précédent.
Il
est très coloré. Une immersion dans ce monde est proche de passer
des heures à regarder les clips de Katy Perry. C'est "pepsi" à ne
plus en pouvoir. Ici le point culminant est l'escapade sur la planète
d'Ego. Les couleurs sont partout, elles permettent de visualiser son
contrôle des molécules. Mais aussi d'accentuer le coté «faux» de
ce lieu et de laisser le spectateur en alerte.
La
couleur est pour ce qu'il veut montrer et quand on découvre ses
vilains petits secrets ils sont cachés et c'est le seul moment ou
les couleurs sont absentes si ce n'est le marron ou le noir.
Star
lord s'il a un costume qui le caractérise a aussi un walkman, et une
cassette audio (et on fait tous semblant de croire que l'on peut
écouter une cassette pendant vingt ans sans qu'elle s’abîme, s'il
vous plaît, faites le au moins pour cet épisode).
La musique est
primordiale, et si dans le premier opus c'était vraiment sympa, ici
au moins deux fois sur trois ça survient dans le récit comme un
cheveux sur la soupe. C'est triste car les morceaux sont toujours
aussi bien choisis. S'ils avaient été mieux amenés, réfléchis ça
aurait allégé le film.
Car
oui, le ton des gardiens est plus léger que d'autres films marvel.
Mais est-on obligé de supporter les blagues potaches, et vraiment
pas drôles. Dans la vie les coqs qui jouent à «qui a le plus gros
plumage» c'est lourd. Mais là, le concours de qui à la plus longue
après dix minutes de film peut me faire éteindre mon lecteur BR. Et
là aussi c'est mal amené. Ces blagues sont concentrées en début
du film, comme s'il fallait s'en libérer et l'humour devient plus
digeste après.
S'il
y a une chose qui signe un Comic Book Movie de chez Marvel, à part
les sacro-saintes scènes post générique, c'est le caméo de Stan
Lee... on a vu le dessinateur s'épandre lorsqu'il n’était pas
assez présent ou visible dans certains, là il a carrément une
scène pour lui. Elle n'est absolument pas intégrée, elle n'amène
rien si ce n'est du ridicule. Elle souligne juste la figure imposée.
Il y
a une vraie ambition d'analyser et de parler la famille. De
préférence des relations dysfonctionnelles, et les problèmes de
personnalités qui vont avec. Le scénario pousse même l'exercice
jusqu'à aborder les familles de substitutions comme un groupe dans
lequel on se reconnaît et dont on partage les valeurs ou à ce
qu'est l'origine de d'une famille le couple. Et ça il faut l'avouer
c'est bien fait, ce n'est pas fait avec légèreté, mais rien n'est
fin dans ce film, c'est efficace j'ai fini le film en pleurant.
Preuve que ça avait su trouver le chemin de mes émotions.
Les
personnages sont toujours pareil avec les qualités et les défauts
qui leurs sont inhérents.
Le maquillage de certains me questionnent,
par exemple pourquoi ce parti pris pour le maquillage de
Gamora?pourquoi?
Vu
le nombre de protagonistes et le temps qui est imparti à chacun, les
personnages sont plus esquissés qu'autre chose. Et les moments
d'échanges ou de psychologie perdent parfois de leurs efficacités
comme les échanges entre Rocket et Yondu qui pourraient être
beaucoup plus forts si on leur laissé un peu plus de temps, sans un
flash de couleurs ou un comique de répétition. Entendons nous bien,
je ne dis pas que ça les gâche je dis que ça les galvaude.
L'histoire
est prévisible. Un exemple?
D’après vous quel est le principal
trait de personnalité d'un personnage qui s'appelle égo? Lorsque
l'on parle d'enfant à un des protagonistes, on se dit que l'enfance
de l'un des personnages va revenir sur le tapis, et que ça va être
le nœud de l'histoire. Tout est annoncé ou presque. Ce film s'auto
spoile non stop
Groot
est baby Groot. c'est une petite chose qui est la quintessence du mot
«cute». Il est très souvent à l'origine du comique, un comique
situationnel. Il est le personnage le plus attachant du film.
Nebula
voit sa présence un peu étoffée, on apprend à la connaître et à
l'aimer. Il me tarde de voir comment elle va évoluer dans les
prochains épisodes.
Le
casting est le même.
Chris pratt et zoe Saldana tiennent leurs
places, pratt en fait un chouia trop, mais c'est un peu sa marque de
fabrique; zoe Saldana arrive à faire passer des émotions avec ce
maquillage ce qui reste un petit miracle. Batista est plus présent
et plus humain que dans le précédent. Kurt Russel joue Ego... Il
est nickel, et sa fait toujours plaisir de le voir. Michael Rooker
arrive à mettre de l'émotion dans ce film, et c'est quand même un
petit exploit.
Ce
film répond aux attentes qu'on avait de lui, mais il tombe dans le
travers opposé il est attendu.
Il
plaira aux fans de la licence, il ne convaincra pas ceux qui n'ont
pas été séduits précédemment
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