2010 - 20192017CritiqueJacob BatalonLaura HarrierM.C.UMarvelMichael KeatonTom HollandTony RevoloriZendaya Coleman
Spider-Man: Homecoming
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
Spider-Man : Homecoming – 12 Juillet 2007 – Réalisé par Jon Watts
Spider-Man : Homecoming 2, qui s'appellera certainement autrement dans quelques mois est prévue pour l'été 2019. Ce film fera suite à Spider-Man : Homecoming sorti cet été dans les salles et qui a rencontre un franc succès. A ce stade là, il s'agira du septième film en dix sept ans sur l'homme araignée, portés par trois interprètes différents. Une diversité de choix pour les spectateurs qui n'est pas négligeable, mais d'un autre coté c'est un vrai handicap pour le personnage, car moi le premier, je n'avais pas du tout envie de replonger au coté d'un nouveau Spider-Man, bercer il est vrai par l'influence encore puissante des films réalisés par Sam Raimi …
Mais voilà, « Marvel » est toute puissante (Encore plus à ce jour après le rachat de la Fox par Disney) et Sony cherche à rebondir après l'affaire du hacking chez eux, en proposant un deal à la concurrence pour intégrer Spider-Man au MCU. Un raté plus tard, le deal est signé, Andrew Garfield et Marc Webb sont jetés à la poubelle et place à Tom Holland !
Parker qui ne faisait que quelques saltos dans son quartier à New-York, s'est retrouvé en Allemagne au cœur d'un affrontement idéologique entre Iron-Man et Captain América. Des débuts fracassants pour ce jeune adolescent, car Tony Stark n'a pas l'intention de faire appel à lui, même si il le lui laisse entendre. C'est ainsi qu'il reprend le chemin de l'école, avec le but secret que Stark l’appellerait pour une mission. Sauf que rien ne se passe ! Jusqu'au soir ou il surprend des bandits entrain de cambrioler une banque et ce qui devait être une promenade de santé, se transforme en débâcle pour le jeune Parker. Intrigué par les armes que ces bandits possédaient, il essaye de prévenir Stark, qui lui ne veut rien entendre. Frustré Peter reste vigilant, mais a bien du mal à concilier vie scolaire et vie super-héroique.
Tom Holland ne fut pas introduit dans l'univers cinématographique Marvel avec ce film, mais avec Captain America : Civil War. Un parachutage doré fort peu discret au demeurant, mais prometteur pour le futur tant son apparition fut marquante. Une donnée que le film reprend au début, en la jouant journal intime d'un adolescent qui est surexcité à l'idée d'aider Tony Stark. C'est un poil racoleur mais ça marche et c'est hélas à mon grand regret, la seule chose qui fonctionne dans ce film réalisé par Jon Watts.
La seule décision pertinente prise par les scénaristes dans ce film avec celle cité plus haut est de ne pas avoir pondu une énième « origin-story », ce qui est une évidence vu qu'on sait tous ou presque comment il est devenu l'homme araignée. Mais après, ça se gâte, car malgré d'évidente bonnes intentions (relation Iron Man/Spider-Man; Pere/ Fils de substitution), rien ne fonctionne et ça pendant plus de deux heures. C'est un mix indigeste entre « American Pie » et « Avengers », ou les clichés sont légion, le bal de fin d'année, le sidekick rigolo et gros (sérieux?), l'amour secret pour la fille populaire de l'école, la fille rebelle et mystérieuse, le rival ... On y trouve aussi les rebondissement habituel du teen-movie, avec un humour qui frise la correctionnelle (le film s'escrime à faire passer Tante May pour la M.I.L.F du quartier) et qui pourrit chaque scène d'actions du film.
Si seulement les scènes d'actions étaient bien filmés, on s'en ficherait pas mal de savoir si l'humour est nul, mais là c'est tellement plat et sans imagination, que ça ferait passer du Pierre Morel pour du John McTiernan. Seule la séquence qu'on voit dans la bande-annonce du Washington Monument est intéressante dans sa construction et dans sa gestion même si ça manque clairement d'audace et de rythme. Un énorme raté, malgré de bonnes idées et certains acteurs intelligemment casté, comme notamment Michael Keaton dans le rôle du Vautour qui campe un méchant assez intéressant, ou encore toutes cette bande de jeunes acteurs, avec notamment Zendaya Coleman, Jacob Batalon, Laura Harrier et Tony Revolori.
1 commentaires
Eh bien voilà l'araignée ratatinée sous la semelle de cette critique !
RépondreSupprimerEffectivement, le ton du film peut laisser de marbre. En ce qui me concerne, il m'a bien fait marrer moi le ptit Parker, avec sa naïveté en bandoulière et son gros moment de doute. Marvel ne se prive pas pour plagier allègrement les opus de Sam Raimi, et c'est peut-être pas plus mal vu ce que donnait le reboot de mister Webb (au nom pourtant prédestiné). Le W qui prend le relai ne s'en sort pas si mal, l'esprit John Hugues clairement cité ne s'acoquinant pas si mal avec celui du héros créé par Stan Lee. Plutôt que l'abominable Deadpool et ses blagues graveleuses et régressives, je préfère celui-là.