Paris When it Sizzles

by - juillet 09, 2016

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Il ne reste plus que trois jours à Benson pour remettre un scénario dont il n'a pas écrit une ligne. Il se rend à Paris en espérant que le charme de la ville va l'aider à trouver l'inspiration. A court d'idée, il finit par demander à sa secrétaire de l'aider. Ensemble, ils vont imaginer une série d'histoires dont ils se voient tour à tour les héros.

Paris When It Sizzles – 5 Août 1964 – Réalisé par Richard Quine

Parfois quand je veux découvrir des films qui ont plus de cinquante ans d'age voire encore plus vieux, il n'est pas toujours évident de les trouver en version originale sous-titrée. Cela fut le cas pour ce film de Richard Quine pour lequel j'ai souvent cherché, sans jamais trouver, mais heureusement je suis tombé dessus sur la chaîne de la Paramount. Et j'en ai bien évidemment profité, car je ne résiste pas à un film ou joue la talentueuse Audrey Hepburn. eOn est en plein procédé créatif pour un nouveau film. L'immense producteur Alexander Myerheim commande un nouveau scénario à son auteur vedette, le populaire Richard Benson. Mais comme la communication entre ces deux là est inexistante et qu'ils préfèrent passer leur temps à se prélasser, Benson se retrouve seul, devant sa machine a attendre que l'inspiration vienne ! Hélas rien ne se passe, il à beau profiter de la vie en bon épicurien, cela ne change rien. Sauf que le temps presse et pour tenir ses engagements, il embauche une secrétaire, la jeune Gabrielle Simpson et tous les deux vont partir très loin dans leurs têtes et imaginer les situations les plus cocasses qu'il soit. 

Si sympathique que soient les interprètes, le résultat au final est décevant ! Ce film qui est le remake du film français « La Fete à Henriette » réalisé par Julien Duvivier, reprend juste le concept de base pour l'adapter au microcosme hollywoodien. Pour un délire en roue libre de près d'une heure cinquante qui questionne bien maladroitement le quotidien du scénariste, mais aussi les divers genres cinématographique auxquels on est soumis, pointant ainsi les figures de styles récurrentes. Hélas rien ne suit derrière, car si le ton parodique, voire limite caricatural est parfois bien trouvé, cela manque d'équilibre et de retenu pour séduire totalement. Le film déborde de clichés et d'images d’Épinal que Richard Quine ne sait contenir, toutefois je lui reconnais volontiers un rythme soutenu, une énergie débordante à l'écran et un casting hautement sympathique qui fait le job convenablement. 

Décevant ... 

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