Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs.
Le Péril Jeune – 11 Janvier 1995 – Réalisé par Cédric Klapisch
J'ai toujours un brin de fierté qui m'envahit quand je découvre un film français, d'autant plus qu'il était tard cette fois ci et que commençait un film que je ne connaissais pas, qui n'a ni explosion, ni fusillade ou une quelconque bataille pour me maintenir éveiller. mais bon comme ce n'est pas tous les jours que je me pose devant l'un d'eux, j'apprécie mon propre effort !
Surtout qu'en tombant sur le Péril Jeune ce n'était pas gagné. je ne connaissais Klapisch que de nom et qu'il ne m'avait jamais vraiment attiré, mais bon le ton du film m'a séduit, cette histoire de jeunes des années soixantes dix, déglingués et anarchistes ont capté facilement mon attention ! Ceci dit l'histoire est simple, un peu trop peut être, on retrouve d'ancien camarades de lycée dans une maternité en train d'attendre l'accouchement de la femme de leur copain Tommasi. au gré de leurs attentes, cette bande de copains se remémore leur dernière année au lycée alias l'année du sacro-saint baccalauréat !!! Une année charnière pour beaucoup sauf que Tomasi, Chabert, Zareba, Tourette et Rouvel ne l'entendent pas ainsi. Ils vont multiplier au grès de leurs aventures, les manifestations, les sorties, les soirées, les squats avec des inconnues ou encore la drogue, une vie dissolue qui n'est pas compatible sur le long terme avec le diplôme qu'ils doivent passer !
Une fois le film finit que lui reste il ? A mon grand regret, pas grand chose a part un ennui profond et poli, une bande originale rock qui fut choisi avec beaucoup de goûts, ainsi que les débuts d'acteurs français en devenir comme un certain Romain Duris !
Hormis ça ? Peu de choses, c'est un film à part qui ne parle à mon sens qu'a ceux que cela touche ! Moi le lycée des années 70 je ne connais pas ça, je ne suis pas de cette époque donc question identification c'est mal barré ! Et Cédric Klapisch n'arrange rien car il y a un gros manque d'émotion, je n'ai jamais été en empathie avec n'importe quel personnage et dans ce genre de film c'est assez gênant, surtout si on espère être un minimum conquis par l'histoire !
Mais le plus navrant c'est que le film n’amasse qu'un ensemble de clichés hyper lourdingues ; c'est l'après mai 68, les jeunes sont tous anarchistes et vont a la confrontation avec les CRS, l'un d'eux couche avec sa prof, les coucheries sont légion tandis que la drogue est monnaie courante. Puis au miracle d'une conscience qui naquit quinze jours avant les épreuves, ils révisent sauf un qui plongera loin, très loin du soutien de ses soi-disant amis trop occuper a étudier. Il s'en suit un final moralement douteux ou la lâcheté côtoie la rédemption, sous le couvert larmoyant d'une mise en abîme bien trop facile. D'un autre coté la réalisation de Klapisch n'est pas emballante, hormis un montage bien équilibré entre flashback et scène dans le présent, c'est aussi assez pauvre visuellement, les quelques expérimentations pour simuler l'effet de la drogue par exemple n'apporte rien et ne sont pas réussi, toutefois comme dis plus haut, la musique et les acteurs relèvent un peu le niveau …
Bref j'ai peu être le défaut de le découvrir après des tas de films se passant dans un cadre « scolaire », le film reste prévisible, sans fil directeur, sans but avec une morale un brin douteuse …
6 commentaires
J'aime beaucoup ce téléfilm en partie pour son élan de libertés. Au final il n'en sera rien. Le plus jeune est mort et les autres sont tous dans des cases.
RépondreSupprimerPour ma part; c'est surtout que ça ne raconte pas grand chose !
SupprimerAprés c'est du Klapisch mais cela reste pas mal. En sachant que je ne suis pas trop sévère car on parle d'un téléfilm.
SupprimerMoi c'est surtout la fin qui m'a fait profondément chier ! Le film se suit mollement mais ce suit quand meme, par contre a la fin ...
SupprimerJ'avais beaucoup aimé ce "Péril Jeune"...il faudrait que je le revoie...ou pas : vu ton avis, il vaut peut-être que je reste sur ma première impression.
RépondreSupprimerJe ne sais pas, si tu l'a bien aimé avant, tu l'apprécieras certainement mieux que moi
Supprimer