Swimming with Sharks
Swimming with Sharks - 11 Octobre 1995 - George Huang
Kevin Spacey est un acteur que j'apprécie énormément, j'ai beau ne pas avoir vu l'intégralité de ces films, je n'en reste pas moins fan ! Oui le mot est lâché ! Car c'est un acteur qui marque, aussi bien au cinéma, avec deux rôles de méchant parmi les plus réussis de ses vingts dernières années mais aussi à la TV, avec le déjà culte Frank Underwood dans la série House Of Cards ! Mais on oublie à tort l'un de ses rôles, dans un film de 1995 qui fait presque passer Frank pour un saint, je parle bien évidemment de Buddy Ackerman dans le méconnu « Swimming With Sharks » !!!
Guy est un jeune qui débute dans la vie professionnelle, après des études dans le cinéma, il obtient un rôle d'assistant auprès de l'un des producteurs les plus en vue d'Hollywood. Et c'est avec une insouciance non feinte qu'il commence son boulot, plein d'entrain, de vigueur et d'envie mais cela ne dure pas, car son prédécesseur lui présente son travail et c'est loin d’être une partie de plaisir ! Buddy Ackerman est un enfoiré de la pire espèce, égoïste, cynique, sadique, il se plaît a persécuter et a manipuler ses assistants mais l'envie de devenir « quelqu'un » les pousse à rester, à endurer les humiliations, tout en gérant avec plus ou moins de réussites divers projets, qui montreront qu'Hollywood n'est pas aussi glorieux en off qu'en façade surtout quand de temps a autre, un assistant pète les plombs.
C'est un petit film de 90 minutes vraiment réussis, qui a comme premier mérite de véhiculer une image d'Hollywood pas si éloignée de nos standards actuels et pour un premier film George Huang à tout compris sur comme interroger le spectateur que nous sommes, tout en nous divertissant avec un jeu de chaise musicale macabre imparable. L'histoire aussi bête qu'elle en a l'air, se révèle extrêmement bien pensée, grâce notamment à un montage d'une précision chirurgicale, chaque flashback apporte ce qu'il faut au récit, de scène choc et de révélations, Huang protège ainsi son intrigue jusqu'au bout et je peux vous garantir que le final ne vous décevra pas !!!
L'histoire, un concentré de cynisme à l'état brut est inspiré par des producteurs bien réel, Scott Rudin, Joel Silver, qui sont aussi de vrai tyran avec leurs assistants !!! Si l'image donnée des producteurs n'est pas reluisante, c'est pour mieux servir l'histoire et révéler les pires coté de l’être humain, pour une simple place au soleil, ainsi que sur la fugacité des rapports humains quand il est question de travail, d'argent et de pouvoir !!! La fin du film en est un épilogue très douloureux. George Huang ne fustige pas que ça, il s'attaque aussi à la logique des majors qui ne pensent qu'a l'argent, c'est donc assez hilarant de voir Buddy Ackerman recalé un film d'auteur car cela ne rapportera rien, ou se raviser parce qu'il plaira au jeune et qu'il faut des films pour eux … Bref, une logique aussi froide que sarcastique qui est encore d'actualité et qui a même tendance à s'amplifier.
Et pour incarner, pour porter ce film, le casting suit la performance de choix d'un certain Kevin Spacey … Un rôle qui montre par a+b que Spacey était fait pour incarner Frank Underwood, un rôle plein de folie, d'énergie, d'envie et de nuances car il ne serait pas un bon producteur sans cela! Une interprétation démentielle qui oscille entre pur coup de sang et échanges mielleux avec un naturel aussi fou qu'inquiétant. A ces cotés « Brett » de Pulp Fiction aka Frank Whaley aka Guy !!! Un acteur qui m'a étonné, par son adaptation, par sa capacité à se transcender et surtout à amener son physique de jeune premier à un point de rupture ou on ne l'attends pas. On trouve aussi la délicieuse Michelle Forbes qui incarne une productrice de talent, plein de charme et de vice qui est un contrepoint parfait à Kevin Spacey, de par se fait elle amène une finesse et une ambiguïté qui manquait a ce film. Un trio fin, naif, diabolique et imprévisible …
Guy est un jeune qui débute dans la vie professionnelle, après des études dans le cinéma, il obtient un rôle d'assistant auprès de l'un des producteurs les plus en vue d'Hollywood. Et c'est avec une insouciance non feinte qu'il commence son boulot, plein d'entrain, de vigueur et d'envie mais cela ne dure pas, car son prédécesseur lui présente son travail et c'est loin d’être une partie de plaisir ! Buddy Ackerman est un enfoiré de la pire espèce, égoïste, cynique, sadique, il se plaît a persécuter et a manipuler ses assistants mais l'envie de devenir « quelqu'un » les pousse à rester, à endurer les humiliations, tout en gérant avec plus ou moins de réussites divers projets, qui montreront qu'Hollywood n'est pas aussi glorieux en off qu'en façade surtout quand de temps a autre, un assistant pète les plombs.
C'est un petit film de 90 minutes vraiment réussis, qui a comme premier mérite de véhiculer une image d'Hollywood pas si éloignée de nos standards actuels et pour un premier film George Huang à tout compris sur comme interroger le spectateur que nous sommes, tout en nous divertissant avec un jeu de chaise musicale macabre imparable. L'histoire aussi bête qu'elle en a l'air, se révèle extrêmement bien pensée, grâce notamment à un montage d'une précision chirurgicale, chaque flashback apporte ce qu'il faut au récit, de scène choc et de révélations, Huang protège ainsi son intrigue jusqu'au bout et je peux vous garantir que le final ne vous décevra pas !!!
L'histoire, un concentré de cynisme à l'état brut est inspiré par des producteurs bien réel, Scott Rudin, Joel Silver, qui sont aussi de vrai tyran avec leurs assistants !!! Si l'image donnée des producteurs n'est pas reluisante, c'est pour mieux servir l'histoire et révéler les pires coté de l’être humain, pour une simple place au soleil, ainsi que sur la fugacité des rapports humains quand il est question de travail, d'argent et de pouvoir !!! La fin du film en est un épilogue très douloureux. George Huang ne fustige pas que ça, il s'attaque aussi à la logique des majors qui ne pensent qu'a l'argent, c'est donc assez hilarant de voir Buddy Ackerman recalé un film d'auteur car cela ne rapportera rien, ou se raviser parce qu'il plaira au jeune et qu'il faut des films pour eux … Bref, une logique aussi froide que sarcastique qui est encore d'actualité et qui a même tendance à s'amplifier.
Et pour incarner, pour porter ce film, le casting suit la performance de choix d'un certain Kevin Spacey … Un rôle qui montre par a+b que Spacey était fait pour incarner Frank Underwood, un rôle plein de folie, d'énergie, d'envie et de nuances car il ne serait pas un bon producteur sans cela! Une interprétation démentielle qui oscille entre pur coup de sang et échanges mielleux avec un naturel aussi fou qu'inquiétant. A ces cotés « Brett » de Pulp Fiction aka Frank Whaley aka Guy !!! Un acteur qui m'a étonné, par son adaptation, par sa capacité à se transcender et surtout à amener son physique de jeune premier à un point de rupture ou on ne l'attends pas. On trouve aussi la délicieuse Michelle Forbes qui incarne une productrice de talent, plein de charme et de vice qui est un contrepoint parfait à Kevin Spacey, de par se fait elle amène une finesse et une ambiguïté qui manquait a ce film. Un trio fin, naif, diabolique et imprévisible …
Un film méconnu que vous devez absolument découvrir.
4 commentaires
Malheureusement trop méconnu! :(
RépondreSupprimerMerci d'avoir partagé ton avis.
*****
*****
[SPOILER] Ce qui est assez fort lors d'une scène (Buddy Ackerman s'écroulant en larme) c'est qu'il va y avoir une inversion des rôles & sentiments respectifs. [SPOILER]
Bienvenue sur mon blog :)
SupprimerOui un film bien trop méconnu que j'espere fairre découvrir a quelques personnes, ce qui sera déja énorrrrme
Pas vu et ne le connaissait pas du tout avant que tu en parle. Mais quand tu dis que le personnage est une pourriture qui ferait passer Frank Underwood pour un saint, je dois avouer que cela titille mon intérêt. ;)
RépondreSupprimerCe film t'étonnera !
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