Mad Max 2 ; The Road Warrior

by - mai 22, 2014


Dans un futur non défini, les réserves de pétrole sont épuisées et la violence règne sur le monde. Max, un ancien de la sécurité routière, se porte aux secours d'une communauté de fuyards aux prises avec des pirates de la route. La bataille se concentre autour d'une citerne de raffinerie.

Mad Max 2 – George Miller – 11 Août 1982

Ecrire ma review de Mad Max 2 a quelques jours des deux ans du blog est assez drole, car j'ai ouvert ce blog sur le premier Mad Max !!! Ce qui n'est pas un mauvais choix, au vu du film et que pour les deux ans du blog, parler d'un tel film est plutôt pas mal, au lieu de m'étendre dans un édito vaguement intéressant pour dire a quel point je suis content d'en être là quand le film évoquera plus sur mon parcours personnels que n'importe quel discours.

Mad Max premier du nom, voyait la naissance d'un personnage hors du commun, esprit vengeur, martyr d'une société a la dérive, Mad Max naviguait ainsi dans un film au ton très dur, entre la tragédie au revenge movie le plus radical.

Max continue son parcours, sans réel but, dans un monde encore plus dangereux, accompagné de son fidèle compagnon canin, seul élément d'affection que s'autorise Max. L'or noir de ce temps est toujours autant convoité, il livre ainsi bataille contre des pillards de la route pour un semblant d'essence. Alors qu'il récupère son bien, il est attaqué par un homme sur une machine volante, qu'il maîtrise aisément passé son étonnement ! Cet homme lui apprend qu'une communauté harcelée par des pirates possède un stock d'essence phénoménal, sauf que les possibilités pour les rencontrer sont limitées. Bon gré mal gré Max les rencontre et ils voient en lui, le sauveur, celui qui pourra les aider à s'en aller …

George Miller signe ici son western et il le fait bien ! Toujours tournée en Australie, avec Mel Gibson et avec un budget cette fois-ci dix fois supérieur au premier, une première à l'époque qui permettra a Miller de faire de bien belle chose. L'univers crée dans le premier est toujours aussi réussi, visuellement d'abord, les paysages de la nouvelle galles du sud sont parfaits, épurés et arides à souhait ; le décor principal, véritable asile d'humanité au milieu de ce monde hostile est un mix d'inventivité !!! Miller en tire le meilleur, de ses décors, de son histoire et de son personnage principal. Les paysages sont magnifiés sous l’œil de sa caméra, les poursuites sont violentes, sans concession et l'aspect tragique qui se développe peu a peu prend vraiment au tripes pour faire de Max le Guerrier de la route …

25 ans a peine pour ce second volet et Mel Gibson montre encore un peu plus l'étendu de son talent ! Vengeur mécanisé dans le premier, il ere ici sans réel but, seul, mutique, il ne croit plus en l'etre humain, un désespoir que l'on saisi vite tant le visage de Mel Gibson retransmet la tristesse de son personnage, son désarroi, sa désillusion profonde et sa méfiance de l'autre, pourtant il renaît doucement, avec un peu de maladresse mais le sort de ses gens lui tient a cœur. Une composition de premier ordre il porte allègrement le film sur ses larges épaules …

Ils avaient besoin d'un espoir, lui d'humanité, l'homme devient une légende, un road-warrior ... 

 

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2 commentaires

  1. Je préfère le premier de par sa violence et le trauma du personnage de Max. Mais ce deuxième volet est aussi une belle tuerie. Des cascades tellement copiées dans les années 80 qu'elles en sont devenues des modèles du genre (notamment dans des productions italiennes mais n'oublions pas les amerlocks), un Mel Gibson prenant du charisme en guerrier de la route, des ennemis tout aussi bestiaux que dans le premier, une véritable évolution du personnage... Le suivant sera pas mal mais souffrira de son côté tout public. J'espère que Fury road reviendra à un aspect plus sauvage, tout du moins c'est ce qui se dirait à la Warner qui serait assez satisfaite du résultat.

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    1. Le premier est excellent, c'est certains mais je trouve le personnage de Max encore plus intéressant ici, plus travaillé, torturé et Gibson le joue à merveille ...

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