2000 - 20092004Catherine MarchalCritiqueDaniel AuteuilDaniel DuvalFranceFrancis RenaudGerard DepardieuOlivier MarchalValeria Golino
36 Quai des Orfèvres
Alors qu'un gang, aussi discret qu'un tank dans un magasin de porcelaine, mets à mal tout les fourgons blindés qui passent. Précis, rapide et violent, la Police Judiciaire piétine, pourtant le big boss, Mancini croit en ses deux adjoints, Vrinks de la BRI et Klein de la BRB en leur tendant une carotte … Celui qui coince le gang, récupère la place de directeur de la PJ. La guerre est lancé entre ses deux flics, ne s'épargnant aucun coups bas …
Olivier Marchal eu l'idée de son film au détour d'un téléfilm dans lequel il joué, cet ainsi qu'au coté de vrai flics qui était figurants que l'idée lui vint. Julien Rappeneau et Franck Mancuso tout deux auteurs aident Olivier Marchal à finaliser cette histoire. Si on atteint à aucun moment la perfection technique d'un Michael Mann, Olivier Marchal livre un polar noir plus que réussis, excepté ce filtre bleu nuit imbuvable tout le long du film, ce mano a mano entre Vrinks et Klein tient en haleine tout le long du film. Articulé autour de thèmes connus, comme l'amitié, l'amour, la trahison et la vengeance, les personnages sont complexes, ambiguës, toujours sur le fil et aucun n'est mieux que l'autre, au pire l'un est plus malin simplement.
Olivier Marchal se régale de nous montrer l'envers du décors avec des personnages aussi fort que peu fréquentable, une morale bien particulière régit leurs actes loin de tout code de procédure et on peut compter sur tout les petits anecdotes et fait divers qui parsème le récit, ce qui donne ce ton si réaliste !!! Et pour le réalisme on peut compter sur des scènes de braquages violentes et sans concessions, à des fusillades où encore à des exécutions sommaires …
A coté de cela, on trouve deux têtes d'affiche monumentales, avec Daniel Auteuil dans le rôle de Léo Vrinks, flic aussi bon que limite dans ses pratiques, il affiche toutefois un intérêt plus important à la loi, ceci malgré sa lente descente aux enfers ; tandis que Gérard Depardieu se fout de la loi, tant il joue de son rôle de chef de la BRB, qui sais tout et surtout aux meilleurs moments, donnant corps à un Denis Klein taciturne et sans pitié ; si Gégé et Dani bouffe l'écran, on trouve d'autre jolis noms à leurs cotés, André Dussollier, Valeria Golino, Daniel Duval, Francis Renaud où encore Catherine Marchal ...
Un polar noir comme on aimerais en voir plus souvent, pas exempt de défauts c'est tellement réaliste qu'on en redemande ...
36 QUAI DES ORFÈVRES
Réalisé par Olivier Marchal
Sortie en salle le 24 Novembre 2004
Synopsis:
Paris. Depuis plusieurs mois, un gang de braqueurs opère en toute impunité avec une rare violence. Le directeur de la PJ, Robert Mancini a été parfaitement clair avec ses deux lieutenants les plus directs, Léo Vrinks, patron de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), et Denis Klein, patron de la BRB (Brigade de répression du banditisme) : celui qui fera tomber ce gang le remplacera à son poste de grand " patron " du 36, quai des Orfèvres. La lutte est ouverte entre ces deux grands flics, autrefois amis, qu'aujourd'hui tout sépare : leurs vies, leurs méthodes, leurs équipes et une femme, Camille Vrinks...
2 commentaires
Pourtant le cinéma français n'est pas en manque de classique, il est même à l'origine du cinéma. Par contre tu peux dire le cinéma français actuel, là c'est plus crédible. ;) Marchal signe son meilleur film, son seul de réellement grandiose aussi. Un duel de flics aux méthodes peu scrupuleuses et qui s'impose comme le polar français des années 2000 avec Le convoyeur de Boukrieff.
RépondreSupprimerJe sais bien, d'ailleurs je précise mes lacunes :) Mais ici Marchal ne se loupe pas
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