Cell 211

by - février 03, 2013





CELL 211
Réalisé par Daniel Monzon
Sortie en salle le 4 Août 2010

Synopsis:

Soucieux de faire bonne impression, Juan débute un jour plus tôt son nouveau travail dans une prison de haute sécurité. Mauvais timing ! À peine arrivé, il se retrouve au cœur d'une émeute. Personne ne le connaît et le hasard va lui permettre de se faire passer pour un prisonnier. Il peut ainsi approcher le leader de l'insurrection. Quand des membres de l'ETA sont retenus en otage, l'affaire prend un tour politique et le gouvernement s'en mêle. 




Critique:

Cell 211 c'est un film qui m'avait interpellé, mais je l'avais un peu oublié, jusqu'à ma petite passe de film espagnol tout récemment, ainsi qu'au belle promotion de Auchan Mériadeck a Bordeaux, j'ai du juste déboursé 2 euros 5O pour ce film, ce qui est peu en comparaison du plaisir provoqué par le long métrage de Daniel Monzon, avec cet acteur magistral qu'est Luis Tosar. Juan est un mec sympa qui aime sa femme, d'ailleurs tout les deux vont être parent. Juan doit commencer son job de surveillant de prison, prévenant, il passe a la prison pour voir l'endroit, faire connaissances avec ses collègues et jauger son futur travail, mais rien ne ce passeras comme prévu, alors qu'il visite le Q.H.S, une plaque de plâtre lui tombe dessus, l'assommant et le laissant étourdis, sauf qu'au même moment le détenu « Malamadre » tue un garde et déclenche une mutinerie; les gardiens qui était a coté de Juan surpris le laisse dans la cellule 211. Quand Juan reprends ces esprits, il est trop tard, sa seule chance, faire croire qu'il est l'un des leur, avec une certaine habileté il se liera d'amitié avec « Malamadre ». Tout cela aurait du se finir de façon bien plus simple, mais des Leader de l'ETA sont présent dans la prison, prenant ainsi une tournure politique et compliquant les négociations.

C'est munis d'un bon scénario, écrit par Jorge Guerricaechevarria et Daniel Monzón, adapté du roman éponyme de Francisco Perez Gandul, que « Cell 211 » se révèle brillant car sous un air de déjà-vu, le film surprends, par son fond, une société qui laisse a l'abandon ces détenus, dans de piètres conditions, d'ailleurs il fut judicieux d'avoir tourné dans l'ancienne prison de Topas, les décors authentique rajoutent encore un peu plus a l'immersion; ensuite le phénomène hierarchique ou des hommes attendent le bon mot pour ce déchainer et ne réfléchisse pas d'eux même ainsi que par une tension dramatique que l'on ne soupçonne pas et cela a aucun moment du film, Daniel Monzon sait ménage ces effets et laisse monter la pression comme un chef, il joue a merveille sur l'espace, et s'approprie les lieux comme personne, renforçant le coté bestial qui en ressort, son seul défaut et d'etre prévisible dans sont ensemble, malgré un dernier quart poignant et surprenant. Le Casting quand a lui est tres bon, le solide Luis Tosar récompensé au Goya 2010 par le prix du meilleur acteur met toute sa fougue et son énergie dans un personnage aussi ambiguë que méchant; Alberto Amman révélation masculine est le plus marquant car on y voit deux facette, le mari et le prisonnier, un changement radical et impressionant; l'élégance et l'intelligence de la belle Marta Etura; un salaud de gardien interprété par Antonio Resines; puis le grand frère de Javier Bardem, l'intriguant Carlos ...

Un thriller carcéral, un drame humain, une histoire d'homme, Cell 211 c'est tout sa un concentré d'émotions bien réalisé et interprété

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2 commentaires

  1. J'en ai beaucoup entendu parler. Reste à savoir si le réalisateur augmente le plus possible la tension au fur et à mesure.

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