Les Révoltés de l’Île du Diable
LES RÉVOLTÉS DE L’ÎLE DU DIABLE
Réalisé par Marius Holst
Sortie en salle le 23 Novembre 2011
Synopsis:
Hiver norvégien, début du 20ème siècle. Dans la maison de redressement de Bastoy, un nouveau détenu pousse les autres à se révolter contre une direction autoritaire et brutale. Une violente émeute commence alors mais jusqu'où sont-ils prêts à aller ?
Critique:
Je m'étonne encore d'avoir vu ce film, un film norvégien, je n'y aurais jamais pensé !!! C'est donc au détour d'un commentaire que j'ai entendu parlé du film « Les Révoltés de l’île du diable » de Marius Holst, film sur une prison pour mineur situé en Norvège, sujet assez dur a traité sans plonger dans l'excessif. Début des années 1900, au fin fonds de la Norvège, Bastoy est une maison de redressement révolutionnaire a l'époque, mis en œuvre après une décision parlementaire, le but était de leur donner une éducation conforme au diktats de l'époque et non de les punir, mais cela n'empêche pas les abus. Erling l'un des derniers arrivants découvre avec stupeur les conditions de vie, la dépersonnalisation, le changement de nom pour une lettre et un chiffre, ainsi que le personnel, autoritaire, injuste, méchant, ayant aussi des comportements déviant, ce dernier sera le déclic du sentiment de révolte qui gronde dans le cœur de tous ces jeunes. Je ne sais pas si c'est l'époque du film qui joue, mais Marius Holst livre un film loin de toute les caricatures habituelle, profitant d'un environnements hostile, l'atmosphère du film coule d'elle même, sur une ile isolé, un climat et une météo hostile, tout pour renforcer ce sentiment de froideur, de distance, d'isolement qui pèse sur les détenus, sur leur moral, jusqu'au moment ou sa pète, brisant ce rythme lancinant, pour plonger dans le drame le plus touchant, voir ces détenus, tenter coûte que coûte de s'enfuir alors que ces sans espoirs; Marius Holst a de la distance, de la pudeur et ne fait jamais dans le sensationnalisme, porté par une réalisation sobre, d'une photographie au couleurs froide renforçant a merveille l'ambiance, puis par un casting en partie amateur, excepté les rôles joué par Stellan Skaarsgard aussi froid que la glace ainsi que Kristoffer Joner....
Un drame aussi dur que le climat du film, un film a voir
2 commentaires
Clair, un très bon film.
RépondreSupprimerJe te dois sa vision, si tu n'en avais pas parlé chez Max dans un commentaire je n'y aurais pas penser
Supprimer