Synopsis:

Après un hold-up manqué, des cambrioleurs de haut vol font leurs comptes dans une confrontation violente, pour découvrir lequel d'entre eux les a trahis.

Critique:

Je ne le cache pas, j'admire les films de Quentin Tarantino, tous m'ont plus pour diverses raisons, certains moins que d'autre, mais « Reservoir Dogs » son premier long métrage, son premier jets m'a marquer, c'est un film que j'adore, j'en connais le rythme par cœur, les répliques aussi et ne parlons pas de la musique; je l'ai vu plus de fois que tout les autres Tarantino, c'est son film que je place sur le haut du panier, le film qui réunis toute l'essence du style Tarantino. C'est un boulot avec 5 ou 6 autres mecs, avec 5 min , mais attention 5 min pas facile, tout les participants porte un faux nom et s'appelle par une couleur, White, Blue, Pink, Brown … Ils préparent tous un braquage, mais cela tourne très mal, on l'est attendait, deux entre eux décèdent pendant que tout les autres se rendent au point de rendez vous, mais les ennuis ne s'arrêtent pas la car ils vont régler leur compte, tous persuadé que l'un deux les as balancés.

 Si l'histoire du film est simple, la façon dont elle compté par Quentin Tarantino est brillante, on est comme toujours directement plongé dans le film, ici petit déj de toute la bande ou on parle de tout mais surtout de Like a Virgin de Madonna que Tarantino himself théorise au tour de la table, c'est déjà l'une de c'est premières signatures, le film enchaine ensuite avec « Little Green Bag » de George Baker , le film est définitivement lancé, a partir de la Quentin Tarantino nous baladeras de la plus belle des façons, en multipliant les flashbacks, les flashforwards, une manière de faire inspiré par les plus grands dont Kubrick et Kurosawa; il montre les blessés sans qu'on l'ai voit se faire tiré dessus, on voit comment certain son recruté.

De ces divers point de vu, Tarantino tire son film vers le haut, il maintient un rythme soutenue qu'il maitrise sur le bout des doigts en sachant que l'action principale se déroule sur un seul et même lieux, c'est un huis clos millimétré qui ne l'empêche pas de livrer des moments cultissimes, la scène de l'oreille en plan séquence est géniale. Mais au final, les moments sanglants et violents il n'y en a que peu, car le film mise avant tout sur les dialogues, des dialogues que l'on adore écouté, que Tarantino adore écrire, une qualité que l'on retrouve dans chacun de c'est film, ce sont des joutes verbales intenses, acérer, drôle, cultes; il y incere déjà des éléments de son univers a lui avec le personnage de Vic Vega frère de Vincent Vega dans Pulp Fiction; puis le castings est étincelant avec en tete de proue Harvey Keitel qui investissa dans ce film. 

Harvey Keitel est un peu le bienfaiteur de ce film, emballé par le scénario, il aligne le fric pour aider Tarantino dans son projet, il a le rôle de Mr White, droit, chaleureux, il explose vraiment l'écran dans ce film; Tim Roth ne le voulait pas a la base, mais a coup de bière il prendra le rôle d'Orange, le flic infiltré parmis les voyous, le jeune qui en veut, un coté arrogant qui vas a merveille a Tim Roth; Michael Madsen est un gars qui c'est égaré quand on voit son potentiel dans ce film, une gueule et un style inimitable qui tient le rôle de Mr Blonde a merveille; Steve Buscemi est le quatrième larron que l'on voit le plus, il tire pas le meilleur des pseudos avec Mr Pink mais on s'aperçoit que cela colle a sa façon de jouer, on trouve aussi de sacré grande gueules avec Chris Penn, le mastodonte Lawrence Tierney, ainsi qu'un ancien délinquant et auteur a succes Edward Bunker.

Mon film culte, un petit bijoux !!!