Identity

by - janvier 26, 2017


IDENTITY réalisé par James Mangold

S'il y a un film que m'a teasé mon amoureux, c'est identity. D'abord à cause de l'influence d'Agatha Christie sur ce film. J'adore cette auteur. Ensuite car je suis une adepte des films à intrigues et à twist

Sous une pluie battante, une dizaine de personnes arrivent dans un motel. Chacun y arrive par hasard, majoritairement car la route est bloquée par les intempéries.
Ils sont aussi différents qu'un couple de jeunes mariés, un enfant, une call girl, une actrice sur le retour ou encore un marshall et le tueur en série qu'il escorte.
Parallèlement, la pluie fouette les carreaux d'un bureau ou sont enfermés une dizaine d'hommes. Ils attendent l'arrivée d'un serial killer pour décider si sa condamnation à mort sera exécutée ou alors commuée en prison à vie. Mais rapidement, au motel, les personnes commencent à mourir dans des circonstances plus brutales les unes que les autres. Avec comme particularité un décompte fait à partir du numéro de leurs chambres. Ce film est ce que l'on m'avait décrit. Il est un film à intrigue plus qu'efficace.
D'abord le scénario est bien ficelé. Il nous mène par le bout du nez. Ceci est facilité par l'unité de temps: une partie de la nuit, dans un motel avec des gens de passage. Une dizaine de protagonistes, pas le temps de s'attarder sur l'un ou sur l'autre. Ça justifie les relations superficielles et les données sommaires.

De plus bien que ce soit un thriller il tend vers les films d'angoisses, tel que souviens toi l'été dernier. Ce terreau a bien fonctionné sur moi, j'ai passé une partie de la nuit à rallumer les lumières et l'autre à maudire le proprio de ce blog de m'avoir fait voir ce film en pleine nuit.

En plus d’être efficace ce film peut s'appuyer sur un casting hors du commun. Si tout le casting est génial à l'image de John Cusack ou Ray Liotta. J'avoue que le jeune Bret Loehr m'a fait peur pendant le premier tiers du film; alors qu'il a une bouille d'enfant de cœur. Et laissez moi vous parler d'Alfred Molina que je suis toujours aussi heureuse de croiser.

Quelques petites choses m'ont interpellée. Premièrement, le film est très marqué fin des années 90, début des années 2000. la réalisation évoque une pluie d'enfer ou les autres thrillers de cette époque. Cependant les nombreux twists et la fin nous rapprochent d'un Usual Suspects, ou d'autres que je n'ose pas citer de peur de vous donner une indication sur l'épilogue. Ensuite j'avoue avoir vu venir certains retournement de situation, ou vicissitude de scénario. Mais si j'étais moins surprise par un point je me faisais cueillir par le suivant. La fin du film m'a scotchée.

Ce film est vraiment une belle découverte. Il me tarde de le revoir et de décortiquer les petits détails maintenant que je sais...
Il y a de L'Agatha Christie la dessous, mais ça ne se résume pas à ça. Ce film a mixé diverses influences, et c'est bien. Et même si je regrette l'ancrage marqué dans son époque qui raisonne étrangement aujourd'hui. Il est nécessaire et souligne un aspect du film qui prouve à quel point le scénario est un bijou effrayant.


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