Si le premier était un remake tout a fait honnête et complémentaire, le deuxième aussi sympathique soit il, viré dans l'imaginaire, dans un monde que l'on arrive absolument pas a croire, avec des airs de conte en Europe, et ce troisième que j'apprécie, mêlent les deux, de l'extravagance et une histoire de vengeance qui ne colle pas avec leurs univers, un épisode bancal signé Steven Soderbergh

Donc voilà, après s'être débarrassé de ce boulet de Toulour, les « douze d'Oceans » reparte a leur petite affaires. Reuben notre petit vieux bien portant de la bande, fait affaire avec Willy Bank, mais cet enfoiré vas le doublé, et raflé la mise a sa place, plongeant Reuben dans un état de dépression avancé. Informé de cela, Danny Ocean vas tout d'abord rencontrer Bank pour régler ce conflit a l'amiable, mais il ne veut pas. Danny est toute sa bande vont se réunir pour réfléchir a un plan d'action, le cambriolé ? Déjà fait !!! Par contre lui truqué tout ses jeux ? C'est inimaginable mais diablement original, ils vont faire perdre des millions en quelques minutes.

Franchement vous voulez que je vous dise, oui le scénario est loin d'être novateur, intelligent car il recycle le premier opus, c'est totalement fantasque et exagéré, d'ailleurs le coup du tremblement de terre laisse assez sceptique sauf que Soderbergh a pour moi son meilleurs atout c'est ce casting de malade qui fait le gros du boulot, on s'est attaché a cet équipe de bras cassé qui est capable de tout pour nous faire avaler des couleuvres, a partir de la, le film de Soderbergh est en roue libre, sa veut se venger, sa monte un plan, ils veulent tout sabotés, bien sur l'ensemble du film est léger, drôle, rythmé pour que l'on ne s’ennuie jamais.

Du coté tapis rouge, la aussi on ne s'emmerde pas, c'est bon enfant et tout les copains reviennent sauf la belle Julia; cet hautain français est la, mr Vincent Cassel ainsi que son boss Andy Garcia toujours un brin sadique; puis tout les autres Clooney, Pitt, Bernie Mac, Damon, Cheadle, Elliot Gould … une bande qui semble prendre énormément de plaisir. Et le plaisir suprême est atteint par l'arrivé dans le film de Al Pacino, propriétaire mégalomaniaque qui vole notre pauvre ruben.