FIGHT CLUB
Réalisé par David Fincher
Sortie en salle le 10 Novembre 1999
Synopsis:
Critique:
Bon je n'aime pas réécrire entièrement une critique, mais ici c'était plus que nécessaire vu que mes écrits sur Fight Club devait dater de l'époque de mon blog sur Allociné et que je n'écrivais pas grands choses, cela s'imposait de lui même et ce film quand a lui mérite bien plus que quelque lignes. Alors encore jeune réalisateur, mais réalisateur talentueux, David Fincher sort d'un « The Game » mi figue mi raisins au box-office US, deux années pour ce changer les idées avant de partir pour se plonger avec délices dans la tête de Chuck Palahniuk et de son livre Fight Club.
Un livre qui intéressé déjà les maisons de productions avant même que le livre ne sorte, l'idée d'une adaptation essuya plusieurs refus, jusqu'au jour ou Josh Donen et Ross Grayson Bell y voient du potentiel, a partir de la ils vont y travailler dessus, une lecture avec des acteurs et faite pour jauger la durée du film, 6 heures en premiers lieux, beaucoup trop long, ils coupent des passages et l'envoie a Laura Ziskin de la Fox qui achète les droits du roman pour 10000 $ (Pas cher). Après un intense lobbying Jim Uhls est engagé comme scénariste et quatre réalisateur sont sur les tablettes des producteurs, tous sont occupé sauf un et c'est David Fincher qui remets le couvert.
Petite particularité, on est le narrateur de ce film, d'un personnage dont on ne connait le prénom, mais dont on sais beaucoup de chose a son sujet. Trentenaire célibataire, plutot bien de sa personne, expert en assurance, en a marre de son quotidiens, ne se faisant plus d'illusion sur la vie, il aimerais s'évader, rien ne l'aide et surtout pas ces insomnies qui telle une force invisible le pousse dans les bras d'émissions déranger. Eprouvant un profond malaise, il aimerais s'en sortir, pour cela pas de médoc, mais des groupes de paroles pour qu'il relativise sur sa situation, cet ainsi qu'il vas de groupe en groupe , de souffrances en souffrance, dans son malheur il se rapproche de Marla, une fille a part qui participe au meme groupe. Cet en revenant d'un voyage d'affaire qu'il rencontre Tyler Durden, l'antithèse parfaite de ce qu'il est, un vendeur de savon hors-norme et charismatique qui prone une philosophie de vie radicale, dont l'une de leurs inventions a tout les deux le « Fight Club » bouleversera bien des vies ....
Je suis bien content de l'avoir revu, car je ne me rappelais plus du twist final, pas aussi efficace qu'un Usual Suspects mais vraiment terrible, bref David Fincher signe l'un de ces meilleurs films, au delà des qualités plastiques, des qualités narratives, ce film ce distingue par un fond assez conséquent et cela me rappelle « God Bless America » que j'ai vu hier, bref une vision pessimiste de notre avenir, tout en tenant compte de la date de sortie du film, c'est un avenir dominer par le superflu, par le paraître, le narrateur ici est mal dans sa peau, ne comprend plus ce qu'il est et ce qu'il fait, il achète sans savoir pourquoi des pages entière de bibelot, de meuble, juste parce que c'est tendance, tout dans le film nous pousse a la reflexion, les dialogues « Les choses qu’on possède finissent par nous posséder » , les actions des membres du Fight Club … David Fincher n'en n'oublie l'esthétique, l'ambiance poisseuse malsaine, les petites apartés des personnages nous parlants directement instillant un sentiments de malaise, le sens du rythme et du phrasé, notamment des que Durden rentre en scène, l'humour voulu par Fincher pour ne pas avoir un film trop lourd malgré tout. Au casting deux acteurs génial, le dingue Brad Pitt qui casse largement son coté beau gosse, devenant un chien fou, nihiliste au possible a la répartie sans égal, Edward Norton impressionnant, toute en nuance une vrai claque !!!
Bon je n'aime pas réécrire entièrement une critique, mais ici c'était plus que nécessaire vu que mes écrits sur Fight Club devait dater de l'époque de mon blog sur Allociné et que je n'écrivais pas grands choses, cela s'imposait de lui même et ce film quand a lui mérite bien plus que quelque lignes. Alors encore jeune réalisateur, mais réalisateur talentueux, David Fincher sort d'un « The Game » mi figue mi raisins au box-office US, deux années pour ce changer les idées avant de partir pour se plonger avec délices dans la tête de Chuck Palahniuk et de son livre Fight Club.
Un livre qui intéressé déjà les maisons de productions avant même que le livre ne sorte, l'idée d'une adaptation essuya plusieurs refus, jusqu'au jour ou Josh Donen et Ross Grayson Bell y voient du potentiel, a partir de la ils vont y travailler dessus, une lecture avec des acteurs et faite pour jauger la durée du film, 6 heures en premiers lieux, beaucoup trop long, ils coupent des passages et l'envoie a Laura Ziskin de la Fox qui achète les droits du roman pour 10000 $ (Pas cher). Après un intense lobbying Jim Uhls est engagé comme scénariste et quatre réalisateur sont sur les tablettes des producteurs, tous sont occupé sauf un et c'est David Fincher qui remets le couvert.
Petite particularité, on est le narrateur de ce film, d'un personnage dont on ne connait le prénom, mais dont on sais beaucoup de chose a son sujet. Trentenaire célibataire, plutot bien de sa personne, expert en assurance, en a marre de son quotidiens, ne se faisant plus d'illusion sur la vie, il aimerais s'évader, rien ne l'aide et surtout pas ces insomnies qui telle une force invisible le pousse dans les bras d'émissions déranger. Eprouvant un profond malaise, il aimerais s'en sortir, pour cela pas de médoc, mais des groupes de paroles pour qu'il relativise sur sa situation, cet ainsi qu'il vas de groupe en groupe , de souffrances en souffrance, dans son malheur il se rapproche de Marla, une fille a part qui participe au meme groupe. Cet en revenant d'un voyage d'affaire qu'il rencontre Tyler Durden, l'antithèse parfaite de ce qu'il est, un vendeur de savon hors-norme et charismatique qui prone une philosophie de vie radicale, dont l'une de leurs inventions a tout les deux le « Fight Club » bouleversera bien des vies ....
Je suis bien content de l'avoir revu, car je ne me rappelais plus du twist final, pas aussi efficace qu'un Usual Suspects mais vraiment terrible, bref David Fincher signe l'un de ces meilleurs films, au delà des qualités plastiques, des qualités narratives, ce film ce distingue par un fond assez conséquent et cela me rappelle « God Bless America » que j'ai vu hier, bref une vision pessimiste de notre avenir, tout en tenant compte de la date de sortie du film, c'est un avenir dominer par le superflu, par le paraître, le narrateur ici est mal dans sa peau, ne comprend plus ce qu'il est et ce qu'il fait, il achète sans savoir pourquoi des pages entière de bibelot, de meuble, juste parce que c'est tendance, tout dans le film nous pousse a la reflexion, les dialogues « Les choses qu’on possède finissent par nous posséder » , les actions des membres du Fight Club … David Fincher n'en n'oublie l'esthétique, l'ambiance poisseuse malsaine, les petites apartés des personnages nous parlants directement instillant un sentiments de malaise, le sens du rythme et du phrasé, notamment des que Durden rentre en scène, l'humour voulu par Fincher pour ne pas avoir un film trop lourd malgré tout. Au casting deux acteurs génial, le dingue Brad Pitt qui casse largement son coté beau gosse, devenant un chien fou, nihiliste au possible a la répartie sans égal, Edward Norton impressionnant, toute en nuance une vrai claque !!!
Un film culte
22 commentaires
Un affront Fredo, je te rappelle que "la première règle du Fight Club est de ne pas parler du Fight Club!" Pour le reste, perso c'est vraiment mon préféré de Fincher, sachant faire un film à twist sans réellement reposer que sur cela. Car une fois que tu sais cela, tu peux voir toutes les thématiques à côté. Que ce soit la critique du capitalisme (la séquence Ikea est merveilleuse, tout est à vendre!), des sectes (dans le genre dangereuse qui plus est avec un mec aussi frappadingue à sa tête, le Fight Club se pose là), des images (Brad Pitt odieux au possible alors qu'il était montré comme le gendre idéal qui plus est beau-gosse de son acabit) ou encore de la déprime du trentenaire à la fin des 90's (Tyler Durden le grand frustré bloqué dans un monde commercial). Et puis outre cela, quelle pignolade! La séquence des petits jobs est à mourir de rire!
RépondreSupprimerMDR ne t'inquiète pas, personne d'autre n'en parle :p
SupprimerTout a fait le twist ce n'est que la cerise sur le gateaux, tout le reste est sensationnel aussi
Il n'y a pas grand chose a redire
C'est vraiment le type de films à twist qui justement n'en a pas tellement besoin. On peut presque parler d'accessoire! Que du bonus! Beaucoup l'assimilent également à un film violent mais finalement c'est surtout un bilan des 90's avant les années 2000. Ce genre de blockbusters ambitieux et what's the fuck n'aura plus lieu d'être après.
SupprimerOuai mais cela surprends tellement que je trouve que le film passe a un niveau au dessus. Violent oui je le pense, seulement car cela montre quelque chose de pas si éloigné de notre époque, c'est un film d'anticipation dans son genre
SupprimerC'est ça aussi la richesse du film de Fincher: il réussi à mêler thriller (Durden se traquant lui-même quoi), comédie, romance trash, critique sociale... Tout cela en ne faisant jamais un gros bordel incompréhensible. Au fait tu as vu les "flashs Brad Pitt" avant son apparition dans l'avion?
SupprimerLes Flash brad pitt au début je n'y ai pas fait attention
SupprimerRegarde bien. Par exemple, à la photocopieuse, tu vois Brad en Tyler comme si de rien n'était. Pas d'apparition réelle mais un flash. Comme s'il accompagnait déjà Tyler Durden aka Norton.
SupprimerJ'essairai la prochaine fois
SupprimerOh tu sais ce n'est qu'une question d'observation. Mais cela montre bien que Pitt est déjà dans la tête de Norton et qu'il ne s'en rend pas compte.
SupprimerOui, d'ailleurs on est pas trop étonnée quand il le croise
SupprimerD'accord avec ton article ainsi qu'avec le commentaire de Borat8. C'est encore aujourd'hui mon Fincher préféré, une vraie claque !
RépondreSupprimerPas mon préféré, mais de peu ... Une grande claque
SupprimerC'est mon préféré également
SupprimerBienvenue au Fight Club Fan :p
SupprimerIdem mon Fincher n°1... Unique, un chef d'oeuvre culte... 4/4
RépondreSupprimerL'unanimité !!! Je préfère Seven
SupprimerProbablement l'un des meilleurs crus de Fincher: indispensable !
RépondreSupprimerIndispensable, je n'aurais pas dis mieux
SupprimerComme mes confrères ci dessus ;-), c'est mon Fincher préféré. Un film très fort, tant sur son fond que sur sa forme. J'ai même tendance à penser qu'il a un impact supérieur au roman dont il est tiré.
RépondreSupprimerA voir et à revoir.
Merci pour ton billet
Un film qui fait mouche ces sur, par rapport au livre je ne saurais le dire si il a plus d'impact.
SupprimerMerci de ta visite :)
J'aime mieux Seven, mais celui-ci est très bon aussi. Un film polémique toutefois, dans lequel certains ont voulu voir, comme pour 300, Starship Trooper ou Camping 2, un film fasciste ou fascisant (cf. violence gratuite, culte de la virilité et du chef...). Un film à débat, en tout cas, mais un très bon film.
RépondreSupprimerMoi aussi mon préféré reste Seven, de peu devant celui ci, le film porte a polémique et il y a de quoi mais bon moi je n'ai jamais trouvé a lui redire quelque chose
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